Crise des transports, état des lycées franciliens, tensions dans sa majorité : la présidente de la région Île-de-France vit une séquence politique difficile. Fragilisée par son score à la présidentielle, l’élue LR doit également gérer une relation conflictuelle avec ses partenaires, au premier rang desquels l’État.
Olivier Faure a obtenu 49,15 % des voix au premier tour du congrès du Parti socialiste. À Villeurbanne, une des sections les plus importantes, les fidèles entre les fidèles de la « vieille maison » ont préféré nettement l’union à la disparition.
Lors de sa journée consacrée à l’examen de ses propositions de loi, l’extrême droite n’a réussi à rallier personne. Et ce, malgré un choix de textes plus consensuels et plus éloignés ses obsessions habituelles.
L’épouse du président de la République s’est dite jeudi favorable à l’instauration de l’uniforme dans les écoles de France. Une position à rebours de celle du gouvernement, le jour même où l’Assemblée nationale a prévu d’examiner une proposition de loi sur le sujet… déposée par le Rassemblement national.
Piégée par un gouvernement qui a repris mot pour mot ses revendications, la droite d’opposition va soutenir la réforme des retraites. Au risque d’apparaître comme le supplétif du pouvoir et de fragiliser un peu plus l’unité de ses rangs. Éric Ciotti assure qu’il a fait plier Matignon.
L’ancien premier ministre tchèque Andrej Babiš a été reçu en toute discrétion à l’Élysée mardi 10 janvier. Une façon pour Emmanuel Macron de soutenir le candidat à la présidentielle, épinglé par les Pandora Papers et visé par une enquête du Parquet national financier. En France et en Europe, les critiques se multiplient.
Des candidats aux législatives soutenus par Carole Delga, Stéphane Le Foll et Bernard Cazeneuve ont attribué leur financement électoral, pour un montant global de plus d’un million d’euros, au Parti radical de gauche. Certains proches du premier secrétaire du PS y voient la constitution d’un pécule en vue d’une scission après le congrès qui s’ouvre jeudi. Les intéressés démentent.
Lors d’un premier meeting à Paris sous l’égide de Reporterre et « Fakir », donc de François Ruffin, la gauche a posé un premier acte contre la réforme des retraites. En arrière-plan, l’urgence de l’union était omniprésente.
En décembre, les députés de la majorité ont voté en catimini un nouveau calcul de la taxe sur l’éolien en mer qui intègre les résidences secondaires. En Loire-Atlantique, ce dispositif profitera aux riches cités balnéaires comme La Baule, au détriment de la ville plus populaire de Saint-Nazaire.
Élisabeth Borne a annoncé le recul de deux ans de l’âge légal de départ à la retraite, qui atteindra progressivement 64 ans. La durée de cotisation pour partir sans pénalités augmentera aussi plus vite que prévu. Une réforme aux antipodes des ambitions du premier quinquennat Macron.
Crainte de se mettre à dos une population à l’aube d’une rentrée sociale chargée ? Travail de lobbying efficace ? Le gouvernement a écarté ce lundi l’interdiction de la chasse dominicale. Au profit de mesures qui suscitent l’indignation des associations environnementales.
La première ministre va présenter sa réforme des retraites. C’est l’occasion de revenir sur l’esprit de ce texte et de se demander si les jeunes, qui semblent plus préoccupés par le climat que par leurs hypothétiques futures pensions, se joindront à la bataille.
Spécialiste du sujet et inspirateur de la première réforme qu’Emmanuel Macron a tenté de faire passer, le directeur de l’Institut des politiques publiques avertit sur les choix que pourrait faire le gouvernement. Et explique les revirements du président sur ce dossier brûlant.
Lancé en septembre dernier, le Conseil national de la refondation devait révolutionner le second quinquennat d’Emmanuel Macron. Quatre mois plus tard, il a pris la forme d’une succession de réunions dont les protagonistes peinent parfois à percevoir la finalité. L’exécutif jure que des avancées en seront issues.
En choisissant de s’abstenir sur le vote global du texte, les écologistes refusent d’offrir une victoire symbolique au gouvernement. Grâce au PS, qui s’apprête, lui, à voter pour, l’exécutif devrait toutefois obtenir une majorité pour faire passer sa réforme.
Alors que le vote des adhérents du Parti socialiste pour désigner leur prochaine direction approche, l’attitude du PS et son rôle dans l’avenir de la gauche est le seul sujet qui a vraiment divisé les trois candidats au poste de premier secrétaire lors d’un débat organisé vendredi soir.