Quelques milliers de lycéens et d'étudiants ont marché à travers toute la France, ce jeudi, pour dire leur rejet du Front national, sorti en tête des urnes dimanche dernier.
Cette semaine, la Parisienne Libérée envoie une carte postale chantée à nos voisins européens pour leur expliquer le score de l'extrême droite aux élections européennes. Chanson en anglais sous-titré.
L’avocat Jean-Pierre Mignard, l’historien Benjamin Stora et la philosophe Cynthia Fleury lancent dans Mediapart un appel à une République nouvelle afin de donner au peuple « les moyens d’une expression démocratique, fondée sur des valeurs sociales, humanistes et écologiques ». « La réponse économique ne suffira pas », lancent-ils à l’adresse du président de la République.
Son allocution au lendemain des européennes en est une nouvelle illustration. La chronique du hollandisme se donne à lire comme une suite incohérente de contre-performances, une succession de couacs, de tête-à-queue idéologiques, de télescopages entre la vie privée et la vie publique, de trahisons et de scandales d’État. Ce n'est pas seulement à la chute de la maison Hollande que nous assistons mais aux derniers jours de la Ve République.
Jean-François Copé a été contraint de lâcher son fauteuil de président de l'UMP. À peine son départ acté, l'opposition a trouvé un nouveau terrain de mésentente : celui des idées. D'ici le congrès refondateur d'octobre, c'est « une période de tous les dangers » qui s'ouvre.
Le FN a fini en tête dimanche dans 71 départements. Mediapart s'est intéressé à quatre d'entre eux : la Seine-Saint-Denis, l'Aisne, le Morbihan et le Lot-et-Garonne, où le FN réalise un score soit élevé, soit inattendu.
L'affaire Bygmalion a été l'affaire de trop pour le patron de l'UMP. Depuis près de dix ans, il avait traversé toutes les polémiques sans jamais être inquiété. Conflits d'intérêts, manœuvres politiques, amitiés sulfureuses... Avec une ligne de défense bien rodée, Copé était parvenu à s'en sortir. Jusqu'à devoir démissionner de la tête de l'UMP.
Auditions d’élus, perquisition à l’UMP, attaques fratricides et contre-feux divers… À peine les européennes terminées, l’affaire Bygmalion s’est considérablement accélérée. Mardi matin, Jean-François Copé a dû démissionner de la présidence de l'UMP.
Le Front national s’est hissé à la première place, avec 24,85 % des voix, loin devant ses adversaires de l'UMP et du PS. Cette dynamique est le résultat d'une stratégie d'implantation locale et de conquête des classes populaires, mise en place par Marine Le Pen à son arrivée à la tête du parti, en 2011.
L'UMP a vu dimanche soir « son honneur » remis « en cause », selon les mots de Fillon. Les ténors de la droite demandent à Copé de faire toute la transparence sur l'affaire Bygmalion. L'heure est aux règlements de comptes.
Après la débâcle des municipales, François Hollande enregistre un nouveau désaveu, et le PS le plus mauvais résultat de son histoire. À gauche, les appels à une « autre politique » ont déjà fusé. Le chef de l’État organise une réunion de crise lundi matin à l’Élysée.
Europe Écologie-Les Verts (EELV), le Front de gauche et Nouvelle Donne sont en embuscade. Ils ont fait une campagne de terrain, disent ne pas avoir croisé d’électeurs socialistes, se plaignent des médias et des sondages. Ont-ils de bonnes raisons?
Deux juges se penchent sur les dépenses du groupe UMP, où plusieurs élus sont soupçonnés de « détournements de fonds publics ». Cette autre “affaire UMP” braque les projecteurs sur l'opacité des cagnottes de groupes parlementaires.
À trois jours du scrutin européen, l'opposition peine à faire parler d'elle pour autre chose que les affaires. La question du maintien de Copé à la tête du parti est posée. L'UMP tente de minimiser la casse prévisible du vote de dimanche, tandis que Sarkozy profite de la brèche ouverte.
Une partie du personnel du musée Picasso adresse une lettre de semonce à la ministre de la culture, dans la foulée de la mise à pied, le 13 mai, de la présidente de l'établissement public, Anne Baldassari. Mediapart publie ce document, qui met à mal la version officielle, alors qu'Aurélie Filippetti visite aujourd'hui le musée traumatisé...
L’Assemblée nationale examine ce qu’il reste de la loi famille. En l’occurrence pas grand-chose. Manuel Valls a prévenu dès son discours de politique générale : il veut se concentrer sur les réformes économiques et temporiser sur les questions de société. Une partie du PS est convaincue que le mariage pour tous, promesse de François Hollande, a contribué à la débâcle des municipales.