Visé par plusieurs procédures judiciaires dans l’affaire de ses moteurs truqués, le constructeur automobile allemand Volkswagen contre-attaque en poursuivant un avocat marseillais pour diffamation et atteinte à la présomption d’innocence.
Dans une enquête très fouillée, Le Joker des puissants, la journaliste Stéphanie Maupas raconte comment la Cour pénale internationale, créée en 2002, a bien vite oublié la promesse d'une justice internationale, pour devenir une arme diplomatique aux mains de certains États seulement.
La SNCF a contesté lundi le nouveau rapport judiciaire qui l’accuse d’être responsable du déraillement mortel de Brétigny. Selon des écoutes consultées par Mediapart, il s’agit en fait d’une stratégie de déstabilisation décidée dès septembre 2014, qui vise à faire croire aux juges que les experts judiciaires « ne sont pas bons » afin d’éviter une contre-expertise qui risquerait d'être aussi accablante que la première.
Un sénateur et un député de Haute-Corse mis en examen pour atteintes à la probité, un sénateur de Corse-du-Sud cité à comparaître… Dans les cabinets des juges et du procureur de Bastia, de plus en plus d'élus se retrouvent mis en cause dans des affaires de corruption politico-financières.
Malgré la gravité des révélations de Mediapart sur les aiguillages « pourris » de Brétigny, la SNCF et son patron se murent dans le silence. Ses promesses de « transparence » et de « responsabilité », faites au lendemain du déraillement mortel, n'ont pas été respectées.
Selon des écoutes téléphoniques consultées par Mediapart, les aiguillages de Brétigny sont restés « pourris » et « non conformes » pendant au moins un an après le déraillement qui a fait sept morts en juillet 2013. Pour tenter de masquer cette situation catastrophique à la justice, la SNCF a essayé d'« édulcorer » un rapport interne.
Plus de onze ans après le bombardement de Bouaké, en Côte d’Ivoire, qui a coûté la vie à neuf soldats français, la juge d’instruction Sabine Kheris sollicite le renvoi des anciens ministres de l'intérieur, la défense et des affaires étrangères devant la Cour de justice de la République.
Dans leur second rapport rendu en décembre, auquel Mediapart a eu accès, les experts judiciaires confirment que l'accident ferroviaire de Brétigny a été causé par des manquements de la SNCF. C'est un coup dur pour l'entreprise publique. D'autant que des écoutes téléphoniques de ses cadres – « Les mecs de Brét, c'étaient des burnes » – fragilisent encore plus sa défense. Révélations.
Amar Azzoug, Samy Souied, Claude Dray, Albert Taieb... Ces quatre hommes ont deux points communs : ils ont été assassinés et sont liés au magot ou à des acteurs de l’escroquerie aux quotas de CO2, qui a coûté 1,6 milliard d’euros à l’État français. Leurs morts dessinent le visage d’une nouvelle mafia française face à laquelle juges et policiers sont démunis. Révélations.
La manière dont le Kazakhstan a tiré les ficelles de « l’affaire Abliazov » – du nom de ce banquier et opposant accusé d'avoir détourné des milliards – remonte à la surface. La justice française aurait été instrumentalisée. Une procédure pour « forfaiture » est en cours à Lyon contre l'avocate générale.
Quatre journalistes de Bastamag, deux responsables de site et deux blogueurs se sont retrouvés jeudi sur le banc des accusés, poursuivis pour diffamation par le groupe Bolloré pour avoir écrit et relayé une enquête parlant de l’accaparement des terres. Leurs avocats dénoncent une intimidation judiciaire contre la presse.
La Cour de cassation a ordonné un nouvel examen du volet financier de l’affaire Karachi, plus d’un an et demi après le renvoi en correctionnelle de Ziad Takieddine et Nicolas Bazire. Transmise à la cour d'appel de Lyon, l'affaire ne sera pas réexaminée de sitôt.
Le procès de l'affaire Cahuzac, le plus important scandale du quinquennat Hollande, s’ouvre ce lundi devant le tribunal de Paris. Mais sa tenue est d'ores et déjà compromise suite au dépôt de plusieurs questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) par les avocats de l'ancien ministre fraudeur.
Une jeune femme racontait mardi devant le tribunal de grande instance de Paris le harcèlement sexuel dont on a été victime dans une brigade de gendarmerie.
Exposés au cadmium pendant des années, plus de 70 ouvriers d'une usine en Charente poursuivaient le leader mondial des batteries pour « mise en danger de la vie d’autrui ». Le groupe devra s'acquitter d'une amende de... 10 000 euros.