Frappés de plein fouet par la hausse des prix des matières premières et de l’énergie, les artisans boulangers craignent de ne pas passer l’année. Le gouvernement annonce de nouvelles mesures, sans forcément convaincre.
L’économie britannique devrait être la plus touchée par le ralentissement économique global de 2023. Une situation qui est moins l’effet du Brexit que de l’effondrement d’un modèle construit voici quarante ans et qui va d’impasse en impasse.
En quelques mois, des leaders syndicaux sont devenus les opposants numéro un à la politique des conservateurs au pouvoir à Londres. Du secteur du rail à l’hôpital, les grèves en cours témoignent d’une émancipation des syndicats à l’égard du parti travailliste de Keir Starmer.
Le gouvernement retire le point le plus contesté du décret sur l’assurance-chômage qui prévoyait une baisse de 40 % de la durée d’indemnisation. Syndicats et opposition crient victoire mais la baisse des droits de 25 % est toujours prévue pour février.
Plutôt 64 que 65 ans pour avoir le droit de toucher une pension, et pas d’augmentation de la durée de cotisation au-delà de 43 annuités : la première ministre a donné des pistes sur ses préférences, avant les annonces officielles du 10 janvier. Les syndicats restent unanimes dans leur hostilité.
À la fin de 1973, le Royaume-Uni, entré au début de l’année dans la CEE, apparaît emporté par une spirale de crise sociale, économique et politique. Un demi-siècle plus tard, les données de cette crise sont encore là. Un article de la série « 1973, l’année charnière ».
Traversée par l’autoroute A10 et encerclée de champs de betteraves, la petite commune de Mer a été traumatisée par la fermeture de son usine Epeda. Vingt ans plus tard, elle vit au rythme des chantiers de plateformes logistiques. Des habitants tentent d’y mettre un frein.
L’Espagne a baissé lundi 2 janvier la TVA sur les produits de première nécessité. Mais cette mesure ne semble pas à la hauteur de l’enjeu inflationniste actuel. Si tant est qu’elle soit répercutée sur les prix...
Du fait de la révolution numérique, les ventes en kiosque de la presse quotidienne nationale dépassent à peine 150 000 exemplaires par jour, contre 1,3 million en 1990. Toujours prompt à voler au secours des milliardaires qui la possèdent, le gouvernement vient de débloquer 30 millions d’euros pour la presse « papier ».
Pour tous, 1973 c’est d’abord la crise énergétique, ce moment qui marque la fin de la période de croissance la plus spectaculaire qu’a connue l’Occident. La responsabilité de cette rupture est entièrement attribuée à l’OPEP pour avoir décidé un embargo en octobre 1973. Avec le recul, ce choc apparaît « comme la première crise des limites physiques de la croissance ». Et les intérêts de l’industrie pétrolière américaine ne sont jamais loin.
D’après des documents issus d’une fuite informatique consultés par le site d’information heidi.news, le fisc genevois réclamerait 7,4 milliards de francs suisses (7,5 milliards d’euros) au milliardaire français Patrick Drahi, résident suisse, pour des impôts non payés entre 2009 et 2016.
Plus de 58 000 personnes ont été radiées de la liste des inscrits à Pôle emploi en novembre 2022. Un chiffre jamais atteint depuis que les statistiques du chômage existent. Sur un mois, la hausse est de 19 %. Pôle emploi dit n’avoir « aucune explication particulière » à fournir à cette augmentation.
La coalition de gauche au pouvoir en Espagne a décidé de supprimer la TVA sur les produits alimentaires de première nécessité pour freiner l’inflation. Dans l’opposition, le parti conservateur juge que ces mesures arrivent trop tard.
Après une mobilisation de plusieurs mois, stewards et hôtesses de l’air du géant du low cost aérien ont enfin contraint leur employeur à les payer au Smic. Mais les conditions de travail au sein de l’entreprise irlandaise restent particulièrement difficiles.
Auteur d’un essai politique sur le tabac, le cardiologue Olivier Milleron interpelle les militants de gauche fumeurs : pourquoi continuer de financer un capitalisme prédateur ? Aux côtés de Martin Drago, de l’Alliance contre le tabac, il rappelle les ravages sociaux et environnementaux de l’industrie du tabac.
Un projet de décret transmis aux partenaires sociaux la veille du réveillon de Noël prévoit, à la surprise générale, de durcir davantage les règles de l’assurance-chômage en réduisant de 40 % la durée d’indemnisation si le taux de chômage passe sous les 6 %. Une stratégie visant à préparer les esprits à un énième tour de vis, sur fond de désaccords au sommet de l’État.