Des cabinets de droit international réfléchissent aux manières dont des entreprises lésées par les mesures d’urgence décidées par les gouvernements pour lutter contre le coronavirus pourraient exiger des réparations, révèle un rapport publié mardi.
Les agences Pôle emploi reprennent progressivement leurs activités le lundi 18 mai. Si la direction générale a planché sur les conditions sanitaires, elle n’a pour le moment rien communiqué sur le probable déferlement de nouveaux chômeurs. Au grand dam de conseillers qui craignent d’être débordés.
Emmanuel Macron se montre déjà incapable de respecter sa promesse du 13 avril de mieux prendre en compte l’utilité commune des métiers. Il est vrai que c’est pour lui une gageure, tant ces notions s’opposent à sa structure idéologique.
La pandémie de Covid-19 traduit l’entrée brutale dans l’ère de l’anthropocène, celle des grandes ruptures marquées par les changements climatiques et les risques sanitaires à échelle mondiale. De nouvelles politiques publiques s’imposent pour l’économiste Benjamin Coriat.
En déclarant réserver ses vaccins aux États-Unis, le groupe français Sanofi jette une lumière crue sur ce qu’est devenu le monde de la santé : le vaccin contre le Covid-19 est devenu un enjeu de guerre commerciale, de lutte entre puissances.
Moindre prise en charge par l’État du chômage partiel à compter du 1er juin, projets de licenciements en cascade, recours facilité aux CDD et à l’intérim... laissent craindre un choc historique pour le monde du travail, et notamment les plus précaires.
À peine le confinement est-il levé, progressivement, que les élites économiques lancent déjà l’offensive contre les 35 heures, leur vieille obsession. Mais cette demande est moins fondée sur le plan économique que dans l’optique d’une attaque généralisée à venir contre le monde du travail.
Depuis le début de la pandémie, les assureurs refusent d’indemniser des milliers d’indépendants et commerçants pour leurs pertes d’exploitation. Certains « bancassureurs » ont décidé cependant de briser la règle, à la grande fureur du secteur. Des commerçants étudient des actions collectives pour faire valoir leurs droits.
Saisi par la CGT, le tribunal du Havre a ordonné le 7 mai au constructeur d’interrompre la production de son usine. Les règles d’évaluation des risques et de consultation n’ont pas été respectées. Les réactions politiques et syndicales en disent long.
Avec son arrêt du 5 mai, la Cour constitutionnelle allemande a déclenché une tempête dans l’UE. Au cœur des débats : la primauté du droit européen sur les tribunaux nationaux. Décryptage avec l’aide de l’universitaire Antoine Vauchez.
Alors que certains salariés français reprennent le chemin du bureau lundi 11 mai, l’open space, lieu de travail controversé et souvent générateur de stress pour ses utilisateurs, va devoir se réinventer. Avec la pandémie, la pratique du « flex office », sans bureau attitré pour l’employé, pourrait s’accélérer.
Les enseignes de la grande distribution avaient annoncé une prime de 1 000 euros pour tous leurs salariés venant travailler au début du confinement. Quelques semaines plus tard, alors que la grande distribution a fait des chiffres d’affaires records, leurs salariés découvrent la réalité de ces primes. Un coup de com’.
La crise sanitaire du Covid-19 est en train de provoquer un effondrement des pays émergents, qui se retrouvent asphyxiés financièrement et incapables de payer leurs dettes. Une annulation de 1 000 milliards de dollars de dettes s’impose pour éviter une cascade de pays en faillite, selon les Nations unies.
Pour le gouvernement argentin, répondre à l’impératif sanitaire et à l’écroulement économique engendre des dépenses supplémentaires. Et un besoin de crédits. Mais il doit affronter la possibilité d’un défaut de paiement faute d’accord avec ses principaux prêteurs privés.
Longtemps symbole de la résilience du modèle économique libanais, les banques sont aujourd’hui la cible privilégiée du mouvement de contestation populaire né en octobre qui, face à la rapide dégradation de la situation économique, trouve un second souffle.
Le 11 mai, des millions de Français ayant quitté leurs bureaux, leurs commerces et leurs ateliers mi-mars devraient reprendre le chemin du travail. De nombreuses inconnues restent encore à lever. Là où le travail a déjà repris, les négociations ont été serrées.