Contrairement à ses concurrents, PSA n’a pas redémarré ses usines. Les salariés sont dans le flou, tout comme la direction, qui mise sur la réouverture des concessions pour faire repartir la machine. Un protocole sanitaire a été établi mais il reste à le confronter à la réalité.
Géant controversé de l’agro-industrie brésilienne, JBS fournit abondamment les rayons boucherie de Carrefour et Casino au Brésil. Malgré ses engagements, JBS continue de travailler avec des fermes impliquées dans la déforestation en Amazonie.
Le nombre réel de personnes contaminées en Iran serait dix fois supérieur aux statistiques officielles. Face à la chute sans fin de son économie, le régime appelle à reprendre le travail.
La cour d’appel de Versailles a jugé que le géant du commerce en ligne n’a pas bien évalué les risques visant ses salariés en raison du coronavirus. Si les entrepôts rouvrent, ils devront se limiter, quelques jours au moins, à une activité restreinte.
Les spécialistes tablent sur un recul du PIB plus modéré outre-Rhin qu’en France, en raison des structures des économies et de la gestion de la crise pandémique. Le « modèle » allemand est tout de même contraint de se réinventer.
Le distributeur a obtenu un prêt de 500 millions d’euros garanti à 70 % par l’État. Cette aide hors norme ne se comprend que si l’on connaît les réseaux de connivence qui lient les dirigeants de l’entreprise au pouvoir.
L’Espagne propose l’émission d’une dette perpétuelle pour financer un fonds de relance de 1 500 milliards d’euros. La proposition présente certains avantages, mais est loin de résoudre tous les problèmes.
L’économiste Pierre Concialdi, chercheur à l’Ires, publie une étude qui souligne la difficulté de nombreux ménages à payer leur loyer ou leur prêt, en raison de la chute de leurs revenus. Il en appelle à l’État pour mettre en place un moratoire sur leur paiement.
Le gouvernement veut apporter 7 milliards d’euros à la compagnie aérienne. Un plan qui vise surtout à nationaliser provisoirement les déficits. Les questions stratégiques de long terme, notamment environnementales, sont balayées au profit des intérêts à court terme des actionnaires.
Dans l’histoire économique, ce 20 avril restera comme une référence : le prix du pétrole américain est devenu négatif. Les dérèglements du monde financier et du marché pétrolier sont à l’origine de cet effondrement. Mais le pétrole alerte aussi sur les risques qui pèsent sur l’économie mondiale.
Les aides sont nombreuses, mais beaucoup de petites entreprises craignent de ne pas se relever du confinement, ou de ne pas pouvoir reprendre faute de protections adéquates. Pour certains, la crise sanitaire agit comme un révélateur de la précarité de leur situation.
Au-delà des mesures d’urgence, le gouvernement refuse de conditionner l’aide aux grandes entreprises et réfléchit à un plan de relance sans ambition. Sa politique traduit un attachement au néolibéralisme plus qu’à un quelconque « nouveau capitalisme ».
Le remdesivir du laboratoire américain Gilead représente l’un des plus gros espoirs face au Covid-19, bien qu’encore au stade des essais. L’Institut de virologie de Wuhan prétend obtenir son propre brevet. Les ONG alertent sur la nécessité, s’il est efficace, de garantir son accès au plus grand nombre.
Confinés, les fonctionnaires de la direction du commerce, au sein de la Commission européenne, continuent de négocier des traités de libre-échange au nom de l’UE. Comme si la pandémie n’avait pas tout changé.
Le gouvernement est-il prêt à aider à la consolidation d’un quasi-monopole mondial au nom du droit de propriété ? Ou à nationaliser au nom de la sécurité sanitaire ? La nationalisation ou non de Luxfer devient un test de la politique industrielle du gouvernement.
La violence de la crise économique du Covid-19 n’a guère de précédents en France en temps de paix que la crise de 1929 et celle de 1848. Cette dernière porte en elle un certain nombre de leçons et de mises en garde.