La Confédération nationale du Crédit mutuel n’a pas été saisie d’une demande de désaffiliation d’Arkéa, sa branche bretonne. Dans une lettre aux autorités de tutelle, elle indique donc qu’elle entend « clore ce dossier après quatre années de conflit inutile ».
Schneider Electric, perquisitionné en septembre dernier à la suite des révélations de Mediapart concernant des soupçons d’entente sur les prix, a utilisé un système tarifaire fondé sur des commandes gonflées et a tenté de dissuader certains de ses clients français d’acheter ses produits moins cher à l'étranger.
La nomination à l’automne du nouveau président de la Rai, proche de la Ligue de Salvini, fait planer la peur d’une censure au sein du groupe d’audiovisuel public italien. Au-delà de la Rai, tout le milieu culturel indépendant italien s’inquiète.
La « Note de conjoncture » publiée par l’Insee apporte la preuve que la politique pro-CAC 40 conduite à grands frais par Emmanuel Macron asphyxie l’économie française, et que seules des mesures en faveur du pouvoir d’achat sont de nature à soutenir la consommation et l’activité.
Pour ce cinquième samedi consécutif de mobilisation, les « gilets jaunes » ont rassemblé moins de monde que les semaines précédentes. En fin de journée, le ministère de l’intérieur dénombrait 66 000 manifestants dans toute la France, contre 125 000, presque le double, le 8 décembre. Des affrontements ont eu lieu à Paris, Bordeaux ou Nantes, mais, eux aussi, sont restés moindres que les semaines précédentes.
Pour ce cinquième samedi consécutif de mobilisation partout en France, les « gilets jaunes » ont rassemblé, à la mi-journée, moins de monde que les semaines précédentes. Aucune violence significative n’a été signalée dans la matinée. Vendredi soir, Emmanuel Macron a déclaré que la France a « besoin de calme ».
Mario Draghi renoncera à sa politique de rachat de dettes souveraines à partir de janvier 2019. Ses interventions ont permis de calmer la fièvre de la monnaie unique, mais n’ont réglé aucun des problèmes de la zone euro. Ce désengagement risque de peser sur l’avenir de l’Europe.
Dans cinq décisions rendues jeudi 13 décembre, le conseil des prud’hommes de Troyes a jugé que le barème limitant les indemnités accordées à un salarié en cas de licenciement abusif n’était pas conforme aux règles du droit international. Les décisions entérinent une argumentation développée dès la publication des ordonnances réformant le droit du travail, à l’automne 2017.
La Commission européenne se retrouve dans un grand embarras : alors qu’elle menace l’Italie de sanctions pour non-respect des règles budgétaires, elle est prête à ménager la France, en pleine tourmente. Les responsables européens réalisent qu’Emmanuel Macron n’est pas le héraut de l’Europe qu’ils espéraient.
En corrigeant une politique économique incapable de faire face au ralentissement de la croissance, le mouvement social pourrait, au bout du compte, dynamiser la croissance plus qu'il ne la pénalise. Sauf si le gouvernement décide de nouveau de ramer à contre-courant…
Lors d’un scrutin où moins d’un agent sur deux de la fonction publique a voté, le syndicat de Philippe Martinez conserve sa première place sectorielle, mais recule. La CFDT revendique désormais d’être en tête, secteurs privé et public confondus.
En renonçant à faire participer les entreprises au financement des mesures de soutien au pouvoir d’achat, le gouvernement et le président de la République confirment leur priorité : subventionner les entreprises et casser le service public.
Les députés britanniques devaient voter mardi 11 décembre sur l’accord de sortie de l’UE négocié durant 17 mois. Devant une majorité loin d’être acquise pour Theresa May, qui semble, une fois de plus, très fragilisée, la première ministre a décidé de reporter le vote. Dans l’opposition, Jeremy Corbyn continue d’appeler à des élections générales pour sortir de la crise.
Le retour de l’ISF est la limite que le gouvernement ne semble pas déterminé à franchir. Pour une raison simple : c’est le cœur du macronisme. Mais c’est aussi la clé de la sortie de crise.
Les incertitudes autour du Brexit nourrissent les inquiétudes côté français, au port de Calais, point de passage très fréquenté. On craint ici une paralysie de l’infrastructure avec l’intensification des contrôles.
Pas de taxation pour les Gafa, pas de budget européen avant les calendes grecques, pas de renforcement de l’union bancaire et des mécanismes pour contrer une éventuelle crise financière avant 2020. Tous les projets de réforme européenne défendus par Emmanuel Macron ont été balayés lors de la réunion des ministres européens des finances le 3 décembre.