De retour après l’éclipse de 2020, les cortèges syndicaux de la journée des travailleurs ont rassemblé plus de 100 000 personnes en France. La réforme de l’assurance-chômage, qui va pénaliser près de deux millions de demandeurs d’emploi, était dans toutes les têtes.
À la suite de notre enquête sur les derniers rebondissements de l’affaire Atalian, nous avons reçu un droit de réponse de Franck Julien, qui conteste les témoignages évoqués dans notre article.
Des centaines de Français se sont vu refuser cette prestation sociale au motif qu’ils détenaient plus de 23 000 euros. Le Conseil d’État a définitivement rejeté ce procédé imaginé en 2016 par le conseil départemental.
Alors que la capitale est envahie de bureaux, la Ville de Paris cherche à en convertir une partie en logements. Une tendance accentuée par la crise sanitaire et le développement du télétravail. Mais ces opérations restent coûteuses, marginales et soumises au bon vouloir des investisseurs.
Soupçonné d’abus de biens sociaux et de faux en écriture, Franck Julien, qui préside la multinationale spécialisée dans le ménage industriel, s’était toujours dit victime de ses principaux cadres et dénonçait un complot. Des témoignages recueillis par la justice fragilisent partiellement sa défense. Il est présumé innocent. Nous publions également le droit de réponse qu’il nous a adressé.
Alors que le rapport Ricol préconise une moralisation des procédures amiables et collectives qui relèvent des tribunaux de commerce, les principaux bénéficiaires, qui sont pour l’essentiel les gros cabinets parisiens d’administrateurs judiciaires et mandataires de justice, brandissent l’étendard de la révolte.
Le président du groupe d’édition et de presse accepte de renoncer à la commandite qui lui assurait une totale impunité de gestion. C’était le point d’accord le plus facile à trouver entre Bernard Arnault et Vincent Bolloré, qui se disputent le contrôle du groupe depuis un an.
Paris redevient le terrain de jeu de puissants investisseurs immobiliers attirés par la stabilité. Hausse brutale des loyers, travaux abusifs… Cas d’école avec le géant européen Akelius, craint à travers le monde.
Notre enquête menée dans seize pays européens lève le voile sur l’ampleur de la financiarisation du logement. La capitale française est l’un des principaux théâtres de l’affrontement auquel se livrent les investisseurs à coups de milliards d’euros.
Heures de travail non rémunérées, heures supplémentaires non majorées, avenants aux contrats antidatés. Plus d’une dizaine de salarié·e·s du groupe Destia, spécialisé dans les services à la personne, témoignent de pratiques dont pâtissent des auxiliaires de vie et assistantes ménagères, déjà précaires. Le groupe dément certaines accusations.
La principale pierre d’achoppement pour un accord entre l’Union européenne et la Suisse est l’interprétation divergente de la libre circulation des personnes, a expliqué le ministre suisse des Affaires étrangères Ignazio Cassis.
Alors que la France risque de connaître une vague historique de dépôts de bilan, le gouvernement choisit non pas de la contenir mais de la faciliter. « Les entreprises non viables n’ayant aucune perspective de survie devraient être liquidées le plus rapidement possible », édicte la directive européenne que le gouvernement va transposer avant le 22 mai par ordonnance.
Le Cheval dans l’arbre, une institution dans cette ville de Pyrénées-Orientales, n’arrivait pas à trouver de repreneur. Des clients se sont associés pour la reprendre sous forme de société coopérative d’intérêt collectif. Un acte de résistance.
Débat entre Alexandre Ouizille et Sophie Taillé-Polian. Le premier promeut une garantie d’emploi vert pour mettre fin au chômage de longue durée. La seconde défend le revenu universel d’existence, présenté comme une « grande protection » pour une « grande transition ».
Le gouvernement avait demandé à René Ricol de réfléchir à une réforme de la justice commerciale. Ses préconisations sont à l’opposé des souhaits de la chancellerie, désireuse de protéger les administrateurs judiciaires et mandataires de justice.
Révoltés par le sort réservé à Suez, les syndicats CGT, CFDT et CTFC ont déposé plainte ce 22 avril pour trafic d’influence auprès du Parquet national financier. Ils attendent que la justice fasse la lumière sur l’OPA de Veolia, « orchestrée de bout en bout », selon eux.