À Blois, comme ailleurs, des femmes travaillant dans l’aide à domicile luttent contre des salaires indécents, loin de refléter le caractère indispensable de leurs tâches.
Dans un ouvrage à paraître le 10 mars, Le Mythe du déficit, l’économiste étasunienne Stephanie Kelton, une des principales représentantes de la théorie moderne de la monnaie (MMT), détruit les fondements de la doxa économique actuelle pour construire une économie centrée sur les êtres humains.
Cryptomonnaies, ébranlement de la domination du dollar, changement climatique… l’environnement monétaire auquel nous étions habitués est chamboulé de toutes parts. Les choix à venir nous concernent tous, insistent dans Le Futur de la monnaie les économistes Michel Aglietta et Natacha Valla.
L’extradition au Japon de Michael et Peter Taylor, deux Américains soupçonnés d’avoir aidé Carlos Ghosn à s’évader fin 2019, permettra peut-être d’éclaircir la question des complicités. En particulier celles de la famille de l’ex-PDG de Renault-Nissan.
Selon les travaux du Fonds de Washington, l’après-coronavirus risque d'être une période de forts troubles sociaux. Une mise en garde que la situation économique semble confirmer, mais qui est largement ignorée par de nombreux dirigeants.
Sur la sellette, le PDG de Danone, Emmanuel Faber, a sauvé sa tête en acceptant de ne plus être que président du groupe agroalimentaire, et surtout en promettant de racheter ses actions, dans l’espoir de faire taire la contestation des actionnaires.
Une partie de la réforme de l’assurance-chômage entrera en vigueur le 1er juillet 2021. La baisse des allocations est bel et bien la priorité du gouvernement. C’est la première mesure qui sera appliquée.
L’administrateur judiciaire qui supervise la cession des neuf hôtels appartenant à l’homme d’affaires, dont le célèbre Balzac qui abrite le chef Pierre Gagnaire, a reçu 52 offres. Le tribunal de commerce de Paris doit les examiner le 12 mars. Le milliardaire manœuvre avec l’appui des syndicats.
Dans « À l’air libre » lundi, coup d’envoi de notre semaine consacrée à la jeunesse (et offre spéciale d’abonnement pour les moins de 25 ans à retrouver ici si vous n’êtes pas déjà abonné). Reportage à Cahors sur la difficulté d’entrer dans la vie active. Réaction sur notre plateau de l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem. Également au sommaire : retour sur la condamnation de Nicolas Sarkozy et entretien avec le rappeur Médine.
Dans un article récent, nous avons cité le quotidien La République du Centre, selon lequel le mandataire de justice faisait l’objet de poursuites judiciaires. Dans un droit de réponse, celui-ci fait valoir que la justice a établi « sa totale innocence ».
Placements « éthiques », plateformes de financement participatif, épargne « solidaire »… Plusieurs organismes, contactés par Mediapart, voient leurs activités progresser depuis le début du Covid. Les projets écologiques bénéficient de cet engouement.
Depuis quelques semaines, les cours du cuivre, de l’argent, du pétrole flambent. Plus qu’un retour à un âge d’or des matières premières, ces hausses reflètent les tensions d’un appareil productif mondial, totalement désorganisé depuis la pandémie, qui peine à se remettre en marche.
Les polémiques autour du plan Biden aux États-Unis et la remontée des prix des matières premières ont relancé les inquiétudes de certains sur l’inflation. Une inquiétude largement exagérée et qui évite de penser aux enjeux concernant le mode de production.
Le numéro un mondial de l’assurance a été condamné pour la première fois en appel à prendre en charge les pertes d’exploitation d’un restaurateur causées par la fermeture pendant le confinement. Une décision qui risque de bousculer tout le secteur.
La commission du développement économique de la Région a validé l’attribution d’une subvention d’implantation de 800 000 euros pour le groupe de télécommunications chinois, impliqué dans l’internement de masse et le travail forcé des Ouïghours.
Le groupe Malakoff Humanis vient d’être condamné pour discrimination en raison du sexe et de l’activité syndicale d’une salariée. Des discriminations cumulatives rarement reconnues par la justice. La plaignante dénonçait un « harcèlement lié à ses mandats syndicaux » et une « discrimination systémique » de l’entreprise à l’égard des femmes.