Le conseil d’administration de l’électricien a donné jeudi son feu vert à la construction de deux réacteurs nucléaires EPR en Angleterre, malgré l’opposition de tous les syndicats et la démission d’un administrateur. Mais Theresa May ne se prononcera qu’à l’automne.
La direction du second opérateur télécom français a annoncé aux syndicats qu’elle souhaite ne garder que 9 000 emplois sur 14 300 d’ici fin 2017. En rachetant l’entreprise en 2014, Patrick Drahi avait promis de ne procéder à aucun licenciement pendant trois ans.
Chaque mois ou presque, des hommes et des femmes s’immolent par le feu dans un espace public. Patrice Claude est passé à l’acte fin avril, sur le trottoir de la caisse de retraite du Sud-Est, à Marseille. Il a survécu. Sa fille Coraline se bat depuis pour faire sortir son histoire « du fait-divers ».
Le cigarettier, ex-compagnie publique, se voit reprocher d'avoir minimisé en 2012 le prix de la vente d’une filiale à une autre société de sa maison mère, Imperial Tobacco. Une majoration de 40 % pour « manquement délibéré » a été demandée à l’entreprise, qui est par ailleurs extrêmement profitable.
Le président d’EDF a décidé, dans la précipitation, de convoquer un conseil d'administration le 28 juillet pour faire approuver le projet très controversé de construction de deux EPR en Grande-Bretagne. Alors que le groupe fait l’objet d’une enquête de l’Autorité des marchés financiers, un nouveau document interne, révélé par Mediapart, prouve l’aventurisme du projet.
Vincent Bolloré réclame 50 millions d'euros à France 2, pour avoir rediffusé jeudi soir un « Complément d'enquête » qui lui était consacré. Le but est d'intimider la presse et de la dissuader d'enquêter.
Après cinq mois de contestation sociale et un troisième recours au 49-3, la loi sur le travail a été définitivement adoptée jeudi 21 juillet. Malgré plusieurs concessions, le gouvernement n’a pas reculé sur l'essentiel.
Révélées par Mediapart, les irrégularités commises par Natixis Asset Management, qui ont lésé plusieurs millions d’épargnants, ne resteront pas sans suite : l’affaire vient d’être traduite devant la commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers.
Saisi par le militant écologiste Raymond Avrillier après le refus persistant d’Emmanuel Macron de lui transmettre les nouveaux contrats de concession, le tribunal administratif a enjoint au ministre de transmettre tous les documents dans les trois mois.
La Commission européenne a refusé mercredi de prendre en compte les mises en garde des pays d’Europe orientale dans le dossier très sensible des travailleurs détachés. De quoi satisfaire les demandes de Paris. Mais les discussions qui vont s’ouvrir à l’automne au parlement européen s’annoncent très difficiles.
En dix minutes, mercredi à l’Assemblée, le premier ministre a engagé la responsabilité de son gouvernement sur le texte, entraînant son adoption sans débat. L’aile gauche du PS ne tente pas cette fois-ci de déposer une motion de censure. La loi n’a donc jamais vraiment été débattue dans l’hémicycle.
Pour mettre au jour les irrégularités commises par Natixis Asset Management, l'Autorité des marchés financiers enquête à la vitesse d'une tortue. L'ex-patron de la société de gestion siège toujours dans une commission consultative du gendarme des marchés.
La directrice de cabinet de Michel Sapin, Claire Waysand, va devenir inspectrice générale des finances. Selon nos informations, elle sera remplacée par Thierry Aulagnon, qui a déjà occupé les mêmes fonctions en 1992, avant de faire toute sa carrière à la Société générale, puis de partir à la retraite.
Trois ans après son entrée en vigueur, un rapport sénatorial tente d’établir le premier bilan du crédit impôt pour la compétitivité et l’emploi (CICE). Le constat est accablant : le dispositif coûte 1 % du PIB de la France chaque année, sans qu’il soit possible d’en mesurer les effets tangibles. Un gaspillage d’argent public.
En cas d'échec du plan de départs volontaires, les actionnaires mettront en œuvre un plan social. Après le licenciement pour motif politique d’Aude Lancelin, son avocat demande aux prud’hommes d’en prononcer « la nullité ».
Mediapart publie le rapport sur les politiques de réduction de temps de travail, censuré par l’Igas. Un document qui démontre, dans son contenu comme par sa censure, à quel point ce débat est « polémique » et « biaisé ».