Le Medef vient de verser sa contribution au débat sur la stratégie nationale de santé : il propose 25 à 30 milliards d’euros de diminution des dépenses d’assurance maladie obligatoire d’ici 2017. Sans jamais consentir le moindre effort pour diminuer les actes inutiles dans les cliniques, les frais de gestion des complémentaires santé, ou les dépenses excessives de médicaments.
« Le marché est truqué » : les accusations de Michael Lewis, qui avait révélé le scandale des subprimes, sur les manipulations liées aux transactions boursières passées à la vitesse de la lumière (le trading haute fréquence) provoquent un séisme à Wall Street. Plusieurs enquêtes judiciaires sont ouvertes. Jean-François Gayraud, auteur du Nouveau Capitalisme criminel, explique pourquoi les États sont aveugles et s'interroge : « Où est l’intérêt général et l’utilité sociale de tout cela ? »
Après Conforama, Le Printemps, la Fnac..., l'ex-groupe PPR (aujourd'hui Kering) se débarrasse de La Redoute pour parachever sa mue en mastodonte du luxe. Une transformation radicale, motivée avant tout par la recherche de profits immédiats. Et ce n'est pas la première fois dans l'histoire de l'entreprise, où le fils reproduit la stratégie du père.
Transdev, actionnaire majoritaire de la SNCM, veut débarquer très vite l'équipe actuelle de direction, afin de préparer un dépôt de bilan après la haute saison estivale.
De la place de la République à la caserne de Reuilly, retour sur la manifestation parisienne du 12 avril en images et en musique. Chronique hors-série.
Deux livres plaident pour l'éclatement de la zone euro – seule manière, aux yeux de leurs auteurs, de rompre avec les cadres actuels de l'UE, et de retrouver des marges de manœuvre économiques. Premier intérêt : ces ouvrages se réapproprient un sujet monopolisé par le Front national dans les médias, pour tenter d'en faire l'un des axes d'une politique de gauche.
Face à la commission d’enquête sénatoriale, le secrétaire d’État aux transports s’est prononcé en faveur d’une remise à plat de l’écotaxe. Toutefois, les marges de manœuvre sont limitées. Car le prohibitif montage en partenariat public-privé (PPP) court toujours.
En annonçant des mesures massives d'allègement de cotisations sociales, Manuel Valls fait peser un lourd danger sur la Sécurité sociale, qui connaît déjà de graves déficits. Mais surtout, il contribue à saper la légitimité des prélèvements qui la financent, au moment où certains rêvent d'une privatisation.
Une enquête judiciaire pour « présentation ou publication de comptes inexacts ou infidèles », « diffusion d'informations fausses ou trompeuses », « faux et usage de faux » a été ouverte sur Areva, à la suite d'un signalement par la Cour des comptes. Retour sur nos enquêtes déjà publiées.
Un enjeu trop négligé de l'union bancaire est d'améliorer et de diversifier les conditions de financement des entreprises européennes, excessivement dépendantes des banques. Une réalisation nécessaire mais très loin d'être suffisante alors que les «crash tests» des banques promettent des surprises. Analyse.
Un rapport publié aujourd'hui aligne les chiffres démontrant le poids du secteur financier dans les institutions et les centres de décision de l'Union européenne.
Toujours visée par deux procédures judiciaires en France, la banque Reyl & Cie vient de faire appel à un pro de la communication : Pascal Dubey, ancien porte-parole de HSBC qui avait, entre autres, géré l'affaire Falciani.
Pacte de responsabilité et 50 milliards de coupes dans les dépenses publiques: Manuel Valls accélère la politique néolibérale de son prédécesseur. Il s'expose à de nouvelles polémiques : sur la « trappe à bas salaires » que pourraient provoquer les allègements de cotisations sociales, ainsi que sur le tour de passe-passe sur le pouvoir d'achat.
Le conseil de Vivendi a maintenu son premier choix et décidé de vendre SFR à Numericable. Patrick Drahi a relevé son offre à 17 milliards d’euros pour l’emporter. Bouygues, de son côté, est encore plus fragilisé après cet échec. La bataille pour la consolidation du marché des télécoms risque d'être sans merci.
Alors que la zone euro menace de tomber dans une spirale déflationniste, la Banque centrale européenne a choisi l’immobilisme. Elle n’exclut pas d’intervenir, si les circonstances se dégradent. Pas pour aider les États, mais les banques.