Vincent Giret, directeur délégué des rédactions du Monde, et Michel Guerrin, le directeur adjoint, quittent leurs fonctions. C'est la première conséquence visible de la démission collective de la majorité de leurs subordonnés, mardi.
Crise ouverte à l’OFCE : tous les principes d'indépendance de l'institut ont été bafoués à l'occasion de la procédure de renouvellement de son président. Plusieurs membres du comité de direction demandent à Manuel Valls « de ne pas entériner le choix qui lui a été proposé », celui d'un ex-membre du cabinet d'Arnaud Montebourg.
Tandis que le patronat tient le discours de l’austérité et évoque la suppression du Smic, Pierre Gattaz, président du Medef, et Denis Kessler, tête pensante du patronat, augmentent leurs rémunérations. Comment nouer un pacte de responsabilité dans de telles circonstances, s’interroge le PS. Les patrons du Cac 40 sont prêts à toutes les réformes sauf à renoncer à leurs salaires.
Membre de la nombreuse famille Mulliez, il est l'un des actionnaires du groupe Auchan et estime sa fortune aux alentours de 28 milliards d'euros ! Vivant en Belgique, ayant pris la nationalité belge, il revendique haut et fort son actionnariat défiscalisé, loin d'une France de l'assistanat. Un reportage d'ArteRadio.
En signant un texte promettant de s'engager dans l'échange automatique d'informations fiscales, le ministre suisse de l'économie conclut symboliquement une longue transition. La Suisse admet officiellement la fin du secret bancaire, qui a fait sa fortune.
La démission de sept membres sur onze de la rédaction en chef du quotidien précipite la crise qui couvait depuis plusieurs semaines au Monde. La rupture avec la directrice de la rédaction Natalie Nougayrède est nette. Sous le feu des critiques, cette dernière tente de reprendre la main.
Ce devait être l'une des preuves de la « réorientation » de l'Europe chère à François Hollande. Mais le projet d'une taxe européenne sur les transactions financières ne cesse, mois après mois, d'être raboté. Des 57 milliards d'euros de collecte initialement attendus, on est passé à moins de 5 milliards… Les dix pays participants ont fixé à janvier 2016 l'entrée en vigueur d'une mini-version de cette taxe.
Le gouvernement portugais a choisi de sortir, le 17 mai, de trois années d'assistance financière internationale pilotée par la troïka UE-FMI-BCE, sans filet de sécurité. Une sortie “propre” permise surtout par des marchés financiers redevenus bienveillants.
Un rapport pointe les déficiences de la direction de la rédaction du quotidien, embarqué dans un plan de mobilité interne qui suscite les inquiétudes des journalistes. Natalie Nougayrède peine à imposer ses choix et ne parvient pas à convaincre ses équipes. Les nouvelles orientations éditoriales sont également mises en cause.
La ministre de l’écologie a dressé un constat décapant de l’écotaxe devant le Sénat. Pour elle, le contrat Ecomouv est exorbitant. Décidée à le remettre à plat, elle se dit déterminée à défendre « le préjudice de l’État » en cas de contentieux. L’administration, elle, étudie un allongement des concessions autoroutières.
Quel que soit le repreneur – Alstom a voté en faveur de GE –, le démantèlement se profile. Les syndicats demandent une entrée au capital pour préserver son intégrité. Le gouvernement recherche une alliance industrielle semblable à celle de Safran-GE dans les moteurs d’avions.
Commercial chez Axa et syndicaliste CDFT, Stéphane Legros vient de voir confirmer son licenciement par le ministère du travail. Sa faute ? Avoir dénoncé des pratiques de son employeur et en avoir parlé à Mediapart.
Bruxelles est la capitale du lobbying de l'industrie financière. Avec La Capture, Christian Chavagneux et Thierry Philipponnat décrivent les conséquences néfastes de cette mainmise, et esquissent des pistes pour y remédier.
Malgré l’arrêt des hauts-fourneaux à Florange, la multinationale de l’acier continue de recevoir des centaines de milliers de tonnes de quotas de CO2 gratuits pour son site de Moselle. Alors qu’elle n’y prévoit aucun investissement pour réduire ses émissions de gaz à effet de serre.
En obtenant un répit pour qu’Alstom examine les offres de reprise par General Electric et par Siemens, l’exécutif est parvenu à éviter une vente précipitée au groupe américain. Mais en pleine discussion sur le pacte de responsabilité pour les entreprises, Hollande a constaté que les patrons ne lui faisaient toujours pas confiance. Il joue aujourd’hui sa crédibilité en matière industrielle.