L’un des principaux dirigeants de la Société nationale immobilière (SNI), le premier bailleur social français, a une double vie professionnelle : il consacre discrètement une bonne partie de son énergie à superviser les activités de plusieurs sociétés qui lui appartiennent et qui contrôlent un luxueux et lucratif village naturiste.
Le groupe paie au prix fort ses erreurs stratégiques, six ans après la fusion. Les pertes s’élèvent à 9,7 milliards d’euros. Les actionnaires applaudissent : ils reçoivent plus que ce que le groupe gagne ! Il paraît que l’État est actionnaire...
Une récente étude de l’institution prend le contre-pied des théories néolibérales. Chiffres à l’appui, elle démontre que les politiques de redistribution, loin d’être préjudiciables à l’économie, engendrent des croissances plus fortes et plus durables.
Alors que la polémique suscitée par la cooptation du fils du ministre de la défense n'est pas retombée, le patron de la SNI, premier bailleur social français et filiale de la Caisse des dépôts, a décidé d'une nouvelle embauche tout aussi controversée : l'épouse de l'un de ses principaux alliés dans la vie des affaires.
Angela Merkel et François Hollande n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord quant aux contours précis de la taxe sur les transactions financières, même s'ils veulent aboutir avant les européennes. Selon nos informations, Bercy a avancé une nouvelle proposition pour sortir de l’impasse, mais celle-ci réduirait considérablement la portée de la taxe.
Bruno Ledoux vient de s'emparer de la présidence du conseil de surveillance du journal, secondé par son fidèle allié François Moulias, désormais président du directoire. Les deux hommes ont souvent eu l'occasion de travailler ensemble, en toute discrétion : le second dirige plusieurs sociétés luxembourgeoises détenues par le premier. Leur utilité exacte et leur actionnariat précis restent abscons.
Une page industrielle se tourne. Après avoir contrôlé le groupe pendant 200 ans, la famille du constructeur automobile abandonne le pouvoir. L’État français et le chinois Dongfeng vont entrer dans le capital du groupe exsangue, et tenter de lui redonner souffle. Récit d’une débâcle.
C'est le chiffre que l'on agite pour se faire peur : en 2013, la France a vu fondre de 77 % les investissements réalisés depuis l'étranger sur son territoire. Mais cette donnée est peu pertinente pour évaluer l'attractivité de la France. Et elle est même biaisée par l'activité des filiales des entreprises hexagonales.
Le président de la République a réuni lundi un « conseil stratégique de l’attractivité » avec 34 grands patrons étrangers, dans la droite ligne de son « pacte de responsabilité ». Sourd aux appels de sa majorité à rassurer les électeurs de gauche avant les municipales, il reste persuadé qu’il sera jugé, en 2017, sur l’emploi.
Dans sa démolition de la gestion de la CIPAV, principale caisse de retraites des “libéraux”, la Cour des comptes dénonce mais n'explique guère. Et ignore la responsabilité de la tutelle étatique. Pour le gouvernement, il est urgent d'attendre.
Depuis sa nomination à la tête de Veolia, Antoine Frérot fait l’objet d’un procès permanent en illégitimité. Cette fois-ci, c’est la famille Dassault, actionnaire du groupe, qui mène l’attaque. Elle veut profiter du renouvellement de son mandat pour imposer à sa place le président de l’APE, David Azéma. Objectif : faire remonter le cours de la Bourse pour pouvoir mieux vendre.
Une étude menée par la revue Projet et des ONG montre que les 40 plus grandes entreprises françaises détiennent au moins 1 500 filiales dans des paradis fiscaux. LVMH, BNP et Kering arrivent en tête. Et toutes les entreprises affirment avoir de bonnes raisons pour y être. Et y rester.
Pour obtenir une IRM de suivi d’un cancer, il faut attendre, d’une manière injustifiée, deux fois plus longtemps en Midi-Pyrénées qu’en Picardie. C’est l'une des raisons qui expliquent les fortes inégalités géographiques et sociales face au cancer. Déjà mise en cause au CHU de Strasbourg, l’utilisation de ces machines pose décidément question.
Le siège du quotidien est détenu par une cascade de sociétés, logées au Luxembourg, au Panama ou aux îles Vierges britanniques. Bruno Ledoux, l'un des actionnaires du journal, en est le détenteur minoritaire. Le fisc réclame plus de 40 millions d'euros d'impayés dans une procédure encore en cours de jugement. Le propriétaire de l'immeuble a par ailleurs signifié sa volonté de vendre ses avoirs immobiliers.
Cette semaine, la Parisienne Libérée met en musique la visite américaine de François Hollande. Ou comment la France signa le traité transatlantique… sans même s'en apercevoir !