Une commission du Parlement britannique a questionné, de façon musclée, les entreprises emblématiques de l'optimisation fiscale. Au passage, on apprend que, après Google, Amazon est elle aussi dans le viseur du fisc français.
Venue à Lisbonne féliciter le gouvernement portugais pour « l'excellente » mise en œuvre du programme de redressement financier, Angela Merkel n'était pas vraiment la bienvenue. Mais la mobilisation protestataire attendue a fait un flop. À 48 heures d'une nouvelle grève générale.
Les ministres européens des finances vont une fois de plus différer l’octroi des crédits promis depuis l’été à la Grèce, alors qu’Athènes doit honorer le remboursement de 5 milliards d’euros de crédit vendredi. Le spectre d’un défaut resurgit. La Grèce est insolvable. Mais l’Europe refuse toujours de le reconnaître.
Depuis une semaine, le ministre du redressement productif proclame son admiration pour le rapport Gallois sur la compétitivité et le coût du travail. Un discours qui semble à des années-lumière du candidat de la primaire, adversaire de la finance. Arrivé à Bercy, le chantre de la démondialisation s'est-il transformé ?
Alors que la France réduit ses dépenses dans tous les secteurs, le ministre des finances est prêt à dépenser 2,6 milliards d’euros supplémentaires pour recapitaliser la banque. Récit d’une faillite bancaire aux risques explosifs et portés par les seuls contribuables.
Les filiales américaines des groupes français ont activement participé au financement politique des dernières élections. Mais officiellement, ce ne sont pas eux mais leurs salariés. Bizarrement, ceux-ci ont privilégié les candidatures très proches des intérêts de leur groupe.
Une poignée d'entreprises de haute technologie, connues de tous et hyperactives sur le territoire français, se débrouillent pour payer un montant d'impôt ridicule dans l'Hexagone. Les États-Unis commencent à s'en émouvoir, et la France tente d'affronter ces « Intaxables ».
Placé auprès du premier ministre, le Conseil d'analyse économique va connaître une profonde réorganisation, pour prendre en compte la crise éthique qui secoue la profession des économistes. Du fait de leurs conflits d'intérêts, de nombreux économistes ne seront pas renouvelés. Mais le ministre des finances, lui, n'a pas pris la mesure du débat déontologique qui secoue la profession.
Le gouvernement annonce un nouveau plan d'austérité budgétaire et un relèvement de la TVA. Durant la campagne présidentielle, François Hollande avait reproché à Nicolas Sarkozy de préconiser un dispositif voisin, en soulignant qu'il s'agissait d'une « mystification économique » et d'une « faute sociale ». « Je ne laisserai pas faire », avait-il promis.
Remis ce lundi au premier ministre, le rapport de Louis Gallois a été écrit avec l'aide... d'un militant de l'UMP. Préconisant un « choc de compétitivité » de 30 milliards d'euros en faveur des entreprises et au détriment des ménages, il plagie de nombreuses études écrites ces derniers mois par des cénacles du patronat. La présidente du Medef, Laurence Parisot, a aussitôt applaudi.
Très attendu, et un peu redouté, le rapport de Louis Gallois sur la compétitivité a été remis officiellement ce lundi 5 novembre à Jean-Marc Ayrault. Les premières mesures concrètes du gouvernement sont attendues mardi.
À la veille de la publication du rapport Gallois, c'est une véritable campagne d'intox que mène le patronat et auquel le gouvernement a cédé sur la question de la compétitivité et du coût du travail. Or une étude publique en atteste : ce n'est pas la France qui a décroché, « c'est l'Allemagne qui a suivi une évolution atypique » en conduisant une politique salariale déflationniste.
Un rapport parlementaire détaille les ahurissantes dérives du système d'aides à la presse (1,2 milliard par an !) qui place les journaux sous un régime de survie artificielle dangereux pour leur indépendance. Évoquée lundi, à l'occasion d'une rencontre entre François Hollande et le président de Google, l'idée d'une taxe sur le moteur de recherche aurait autant d'effets pervers.
François Hollande procède à des nominations sulfureuses aux postes économiques. Après Jean-Pierre Jouyet à la Caisse des dépôts, Nicolas Dufourcq à la BPI, le chiraquien Augustin de Romanet deviendrait le patron d'Aéroports de Paris, bien qu'il soit l'un des responsables du désastre financier Veolia-Transdev. Parti pris.
Le Crédit immobilier de France et la Banque PSA Finance ont bien des choses en commun : modèle de financement en panne, appel à la garantie de l'État. Mais des sorts bien différents : dans un cas, l'extinction ; dans l'autre, une simple mise sous surveillance du groupe automobile PSA. On cherche à comprendre.
Le plan social annoncé par le laboratoire pharmaceutique, qui a engrangé ces dernières années plus de vingt milliards de bénéfices, est fortement rejeté par l'intersyndicale. Mediapart en publie les principaux éléments.