Selon l'Institut des politiques publiques, les mesures fiscales inscrites dans le budget pour 2013 ne vont pas corriger le principal défaut de l'impôt sur le revenu, qui reste dégressif pour les plus hauts revenus. Radiographie d'une étude passionnante, qui prend les socialistes à rebrousse-poil, et entretien vidéo avec l'un de ses auteurs, l'économiste Antoine Bozio.
Dans un jugement rendu ce jeudi, la Cour européenne de justice a justifié le refus de la Banque centrale européenne de rendre publics des documents relatifs à la dette grecque. Goldman Sachs était en cause. Mario Draghi aussi.
Le Collectif pour un pôle public financier au service des droits, Attac, les “économistes atterrés” et la fondation Copernic interpellent le ministre des finances dans une lettre ouverte au sujet de la Banque publique d'investissement.
L'Insee révèle que le patrimoine des 10 % des Français les plus riches a augmenté en moyenne de 92 % en euros constants de 1998 à 2010, tandis qu'il a baissé ou stagné pour les 30 % les plus modestes.
François Hollande a reçu mardi soir le président du groupe qui a annoncé la fermeture d'une partie du site de Florange. De plus en plus de voix, à gauche comme à droite, soutiennent l'idée d'une nationalisation temporaire défendue par Arnaud Montebourg.
Le chancelier britannique de l'Échiquier a surpris son monde en choisissant un Canadien, Mark Carney, comme prochain gouverneur de la Banque d'Angleterre.
En voie de disparition, les paradis fiscaux ? En théorie, certainement, depuis que l'OCDE mène une lutte sans merci contre le secret fiscal entre les pays. Mais dans les faits, les riches contribuables désireux de frauder le fisc ont encore quelques beaux jours devant eux. La Suisse, notamment, résiste encore et toujours à la coopération.
La direction du groupe de télécommunications s’apprête à annoncer le 28 novembre un plan massif de départs volontaires. Le groupe est en train d’exploser depuis l’arrivée de Free mobile. Sa maison mère, Vivendi, souhaite s’en débarrasser pour faire remonter le cours de son action.
Fin octobre, Ernest-Antoine Seillière et Jean-Bernard Lafonta, ainsi que les principaux cadres de Wendel, se sont vu signifier la mise en recouvrement de leur redressement fiscal lié à Solfur. Le fisc leur réclame plus de 200 millions d’euros.
À l'heure où la nouvelle direction de cet énorme organisme de formation professionnelle s'apprête à lancer un plan de refondation, les syndicats appellent à la grève générale et à des manifestations dans toute la France ce jeudi 22 novembre. Une mobilisation exceptionnelle pour faire pression sur le gouvernement.
La France a perdu son triple A. Des réformes structurelles sont bien entendu demandées, mais l’agence souligne aussi l’énormité des risques que font peser les banques françaises et la gestion de la crise de l’euro sur les finances publiques. Un sujet curieusement passé sous silence.
Le «choc de compétitivité» annoncé par Matignon n'a pas donné lieu à concertation au sein du gouvernement. La plupart des ministres n'ont appris le détail des mesures que deux heures avant les annonces publiques. Quatre d'entre eux ont fait part de critiques.
Les patrons de banques se sont agités avec succès: le gouvernement a renoncé à réformer en profondeur le secteur en procédant à une séparation nette des banques de dépôts et des banques d’investissement. Il propose juste de placer certaines activités risquées dans des filiales séparées. Les banques assurent qu’elles n’ont presque pas d’activités risquées...
Le juge d'instruction Roger Le Loire a reçu ce lundi les parties civiles à l'origine des plaintes pour « prise illégale d’intérêt » visant l'ancien collaborateur de Nicolas Sarkozy. Craignant les avancées de la justice, François Pérol a insisté auprès de son conseil pour que son mandat de président soit reconduit par anticipation.
Les pays en développement aux régimes politiques corrompus n'ont pas le monopole des “éléphants blancs”, ces grands travaux dispendieux, mal conçus, pour lesquels l'invocation de l'intérêt général dissimule mal des appétits particuliers. De Narita à Notre-Dame-des-Landes, chronique de l'obstination politico-bureaucratique.
Barack Obama devra utiliser le capital politique engrangé avec sa réélection, non seulement afin d'éviter aux États-Unis de tomber de la « falaise budgétaire » mais surtout pour sortir de la convalescence une économie américaine encore fragile, en favorisant une relance massive de l'investissement privé. Tour d'horizon avec l'économiste Kenneth Courtis.