L’intersyndicale a mis fin en à peine une heure à la réunion organisée par Élisabeth Borne ce mercredi matin. « Tout est bloqué », reconnaissent les soutiens du gouvernement, au moins le temps que le Conseil constitutionnel se prononce sur la réforme, le 14 avril.
Vincent Bolloré, qui veut racheter Hachette à Lagardère, va céder Editis à Daniel Kretinsky, par ailleurs principal actionnaire de la Fnac, premier libraire de France. Preuve que l’économie du livre est toujours plus concentrée entre les mains de quelques-uns.
Le philosophe Pierre Crétois publie « La Copossession du monde » (éditions Amsterdam), dans lequel il critique l’idée fort répandue que le droit de propriété est nécessaire à tout ordre social. Pour lui, la société repose davantage sur la reconnaissance de biens communs.
Ce lundi 3 avril, Tarik Safraoui a reçu Mathias Thépot, journaliste du service éco de Mediapart, dans l’émission Twitch « Abonnez-vous ». Il décortique le traitement médiatique des questions économiques depuis le début du mouvement contre la réforme des retraites.
Pour le CAC 40, 2022 n’a pas été une année de crise mais de superprofits. 73,4 milliards d’euros de dividendes vont être versés, selon nos calculs provisoires. Et dix groupes ont prévu de dépenser 11,8 milliards pour racheter leurs actions. Une pratique qui n’avait jamais choqué Emmanuel Macron jusque-là et qu’il n’entend corriger qu’à la marge.
Loin de la confiance affichée, le groupe aurait été en perte sans la cession d’Equans et la créance d’un milliard versée par l’État au nom du bouclier tarifaire. Et pour verser de généreux dividendes à ses actionnaires, le groupe va à nouveau puiser dans ses fonds propres.
Avec une pension de 1 100 euros par mois et un petit boulot dans le ramassage scolaire, Michel Limes, ancien éleveur dans le sud-ouest de la Corrèze, s’estime plutôt bien loti par rapport à de nombreux paysans retraités. Il dénonce cependant les incohérences du système de retraite du monde agricole.
700 emplois, soit un quart des effectifs en France, sont concernés par le plan de sauvegarde de l’emploi du laboratoire suisse. En plein débat sur la relocalisation, il ferme un site de production en Essonne racheté à un établissement public et pour lequel il a reçu une subvention de 800 000 euros, qu’il s’engage à rembourser.
« Ça fait 48 heures que je n’ai pas dormi et ces conclusions ont été écrites en moins d’une heure. » Les premiers mots de la nouvelle secrétaire générale de la CGT disent tout de la surprise qui vient de survenir au congrès du syndicat. Une surprise qui a tout d’une bonne nouvelle pour la gauche sociale et politique.
Ancienne éducatrice spécialisée, Charlotte vit avec 1 048 euros par mois et ne parvient pas à manger à sa faim. Depuis deux ans, elle fréquente l’aide alimentaire.
Le nom de la dirigeante du syndicat des cadres de la CGT, militante féministe reconnue, n’était pas envisagé pour succéder à Philippe Martinez. Jusqu’à ce que l’opposition entre la direction sortante et les tenants d’une ligne dure aboutisse à une impasse, dans la nuit de jeudi à vendredi.
Pour la première fois de son histoire, la centrale syndicale sera très probablement dirigée par une femme à l’issue d’un congrès très tendu. Mais, en interne, la parité et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles continuent de diviser.
Le gouvernement britannique a programmé le lancement, en novembre prochain, du premier marché de compensation obligatoire de la biodiversité. Mais sous couvert de protéger le vivant, il essaie surtout de sauver la City.
Le médiateur de Pôle emploi rend ce mercredi son rapport 2022. Les demandes de médiations sont en hausse de 30 % sur un an et celles concernant les radiations continuent de grimper. Le médiateur s’attarde aussi sur la promesse d’ouvrir des droits aux démissionnaires, taclant des « lacunes » dans le dispositif.
Lors du cinquante-troisième congrès de la CGT, mardi, les participants ont majoritairement voté contre le rapport d’activité de la direction sortante. Un camouflet pour Philippe Martinez et sa successeure désignée, Marie Buisson. En plein mouvement social contre la réforme des retraites, la confédération semble plus désunie que jamais.
La participation à la dixième journée de mobilisation est en baisse par rapport au 23 mars, mais elle reste élevée partout en France. L’intersyndicale appelle à une onzième journée d’action le 6 avril, alors que l’exécutif demeure inflexible. La médiation proposée par l’intersyndicale a été sèchement refusée. Mais Matignon lui a lancé une invitation la semaine prochaine, sans plus de détails.