Emmanuel Macron fut le cheval de Troie d’Uber au sein du gouvernement Valls, alors même que les pratiques de la firme américaine étaient illégales. Le lanceur d’alerte à l’origine des « Uber Files » est revenu le 23 mars sur ce scandale devant la commission d’enquête parlementaire.
C’est le candidat unique pour prendre la tête du premier syndicat agricole, dont le congrès s’ouvre ce mardi. Arnaud Rousseau, qui cumule des mandats dans de nombreuses sociétés, incarne le retour de l’agrobusiness aux manettes. Au programme : agenda pro-OGM, mégabassines, et statu quo sur les pesticides.
Le congrès confédéral qui s’ouvre ce lundi verra la nomination du, ou plus probablement, de la nouvelle secrétaire générale du syndicat. Les débats s’annoncent vifs et Marie Buisson, la candidate soutenue par le sortant, n’est pas assurée de l’emporter. Une illustration des fortes divisions internes et des doutes sur l’avenir.
Alors que quatre réquisitions ont été prises à l’encontre de salariés de la plateforme TotalEnergies, qui dessert notamment l’Île-de-France en carburants, les grévistes ont reçu vendredi le soutien du Réseau pour la grève générale. Le rappeur Médine est venu en voisin, Adèle Haenel et Frédéric Lordon depuis Paris.
Une note de la direction générale du travail, datée de la mi-mars, rappelle aux inspecteurs du travail les motifs permettant de valider, « pour des faits [...] de grève », le licenciement d’un salarié protégé. La CGT hurle à la manipulation en plein mouvement social. Le ministre réfute toute entrave au droit de grève.
Professeur à l’École d’économie de Paris, Gabriel Zucman explique les ressorts de la sous-taxation des grandes fortunes en France, et donne des pistes pour corriger les inégalités qui en découlent.
En douze jours à peine, quatre banques ont fait faillite et deux autres chancellent. Sidérées, les banques centrales se sont empressées de voler au secours du système financier et déversent des milliards, dans l’espoir d’effacer leurs erreurs passées. Un argent magique qui n’existe que pour le capitalisme financier.
Une manifestation a été organisée jeudi 23 mars dans la commune de Charny-Orée-de-Puisaye, dans l’Yonne, à l’initiative d’une association locale et de différents syndicats. Elle a réuni environ 110 personnes. Une première dans cette commune de moins de 5 000 habitants, où l’on exprime un sentiment « d’abandon » et de « mépris ».
Loin d’être un baroud d’honneur, la neuvième journée de mobilisation nationale contre la réforme des retraites a rassemblé des manifestants en masse dans toute la France. La colère, voire la haine, se concentre sur Emmanuel Macron. Incendies et violences policières ont marqué la fin de journée.
De La Réunion à Tahiti, en passant par la Guadeloupe et la Martinique, la mobilisation syndicale contre la réforme des retraites ne faiblit pas. Au risque, sur place mais aussi à Paris, d’un élargissement des revendications à des causes spécifiques aux territoires ultramarins.
Après le 49-3 et le rejet de la motion de censure, la mobilisation de ce jeudi 23 mars a atteint des records. À Paris, la préfecture comme les syndicats estiment que l’ampleur est inédite pour un combat social. Notre récit des mobilisations par nos envoyés spéciaux à Romorantin-Lanthenay, Rennes, Strasbourg ou encore Paris, où les incendies se multipliaient en début de soirée.
Les opposants à la réforme des retraites sentent le mouvement bouillonner et se relancer. À Montpellier, un collectif d’enseignants raconte une mobilisation « inédite », « imprévisible » et toujours déterminée, deux mois plus tard. Paroles de motivés, avant une nouvelle journée d’action.
Le chef de l’État a justifié la poursuite de sa politique par un bilan économique positif. Un signe de plus de sa déconnexion complète, car ses prétendus « succès » ne sauraient duper une population qui traverse une crise de niveau de vie majeure.
Alors que le congrès qui actera le départ de Philippe Martinez s’ouvre le 27 mars, le syndicat vient de se doter d’un cadre officiel ambitieux pour lutter contre « les mécanismes de domination » des hommes sur les femmes. Mais les oppositions n’ont pas disparu, et l’affaire Benjamin Amar continue de crisper les positions.
Depuis l’annonce du 49-3, des manifestants se retrouvent pour des mobilisations « sauvages » qui désorientent et épuisent les forces de l’ordre. Mediapart a passé une soirée avec plusieurs jeunes, qui racontent cette nouvelle forme d’engagement contre la réforme des retraites.
À l’appel des étudiants, un millier de personnes a défilé de l’incinérateur d’Ivry-sur-Seine à la gare d’Austerlitz, à Paris. Les éboueurs étaient peu présents, mobilisés par le blocage de l’incinérateur, mais des cheminots et des enseignants ont rejoint les étudiants, avant de poursuivre la mobilisation ailleurs.