Ils ont été mis en examen pour non-assistance à personne en danger, dans le cadre de l’enquête sur la mort de vingt-sept migrants après le naufrage de leur bateau dans la Manche fin 2021. Jeudi, une dizaine de personnes avaient été placées en garde à vue.
À moins d’un mois de son inauguration, un acteur important de la construction des halles d’Angers, projet phare de l’ancien maire de la ville, le ministre Christophe Béchu, se met en retrait. En cause : l’ouverture d’une enquête judiciaire sur la régularité du projet.
Ce mardi 30 mai, Fabrice Arfi est l’invité de « Abonnez-vous », l’émission Twitch de Mediapart. Coresponsable du service enquêtes, il présente notamment l’ouvrage « Mediapart. 15 grandes enquêtes », en librairie à partir du 2 juin.
Après avoir envisagé un vote de confiance, Brigitte Henriques a finalement jeté l’éponge, jeudi 25 mai. La présidente du Comité national olympique, instance engluée dans une crise institutionnelle, était fragilisée depuis les révélations de Mediapart sur les frais de taxi payés à sa fille.
En 2017, Aymen I. est interpellé par la BAC du XVIIIe arrondissement de Paris pour détention de cocaïne. Condamné, il est expulsé en Égypte à sa sortie de prison. Mais toute l’affaire reposait sur un « faux en écriture publique ». Il a saisi la Cour de révision, qui doit examiner sa demande jeudi.
Le gouvernement avance sur la réforme qui touchera 4 millions d’allocataires. Le ministre du travail veut rassurer après les déclarations tonitruantes du candidat Macron il y a un an, mais les associations s’inquiètent des sanctions à venir, sans que les promesses d’accompagnement soient tenues.
Auditionnée mercredi par la commission d’enquête sur les ingérences étrangères, Marine Le Pen a assuré que le prêt russe décroché en 2014 était « sans contrepartie » politique. Elle a reconnu ne s’être posé aucune question sur l’origine des fonds, ni sur la proximité de la banque prêteuse avec le Kremlin.
Le juge administratif a rejeté le recours en urgence visant à suspendre le décret du 19 avril dernier autorisant les forces de l’ordre à déployer des drones.
Dans un rapport publié ce mercredi, le déontologue de l’Assemblée nationale s’est félicité d’une vigilance accrue des parlementaires dans leur usage des frais de mandat. Mediapart et « La Revue dessinée » ont décidé, exceptionnellement, de permettre la lecture d’une enquête commune sur une décennie de révélations dans nos colonnes ayant débouché sur le renforcement des contrôles et des sanctions.
Dans « Le Figaro », l’académicien se dit « consterné » par l’arrêt de la cour d’appel de Paris condamnant l’ancien président, qu’il juge « aussi révoltant que grotesque ». Pourquoi pas ? Problème : l’intellectuel appuie sa colère sur des arguments puisés dans les eaux les plus saumâtres de la fausse information et du complotisme.
Selon nos informations, plusieurs néonazis français liés à des groupuscules comme le GUD ou au groupe de hooligans « Jeunesse Boulogne » viennent d’arriver en Ukraine pour y combattre. Parmi eux, César A., récemment accusé d’avoir participé au passage à tabac d’un attaché parlementaire LFI, et un ex-militaire ayant participé à la manifestation néofasciste parisienne du 6 mai dernier.
La première ministre a lancé une action en justice pour obtenir le retrait de plusieurs passages d’une biographie, au nom de l’atteinte à sa vie privée. « Tyrannie de la transparence », assure son avocate. Menace pour la « liberté d’expression », rétorque l’avocat de la maison d’édition. Le tribunal tranchera le 30 juin.
Épinglée en 2022 par Mediapart pour des dépenses personnelles aux frais de l’Assemblée nationale lorsqu’elle était députée, l’actuelle secrétaire d’État chargée des anciens combattants avait alors fermement démenti. Elle a pourtant été contrainte de rembourser certaines dépenses, suite à un contrôle de l’Assemblée.
Une enquête pour « tentative d’assassinat » a été ouverte après l’attaque, lundi, du centre LGBTI de Touraine. Une de plus. Mediapart a enquêté sur la série de violences, dégradations ou intrusions opérées à l’encontre de ces centres à travers toute la France — au moins huit ont été ciblés depuis un an.
Le meurtre d’une infirmière du CHU de Reims, par un patient suivi dans le service de psychiatrie voisin du sien, s’inscrit dans une hausse des violences contre les professionnels de santé. En établissement, les services de psychiatrie sont les plus touchés par ces violences dites « médicalement involontaires ».
Il avait laissé par mégarde un message sur le répondeur d’une plaignante pour « agression sexuelle » : ce fonctionnaire parisien risque désormais une amende. Selon nos informations, il n’a pas, à ce jour, été radié de la police. Malgré les promesses de Gérald Darmanin.