Historiquement divisée, la mouvance d’ultradroite se renforce après des dissolutions en série qui l’ont poussée à l’union. Samedi 6 mai, ces groupuscules violents s’affichent lors de leur traditionnel défilé annuel.
Condamné plusieurs fois pour violences, et cultivant des références nazies, cet ancien étudiant en école de commerce de 24 ans est devenu, en quelques années, la figure centrale de l’ultradroite française, dont il veut regrouper les chapelles dans une « interfaf ».
Mediapart a enquêté sur l’application, dans un lycée de Marseille, des dernières consignes ministérielles sur les signes religieux ostensibles. Plusieurs élèves qui portent des tenues jugées contraires aux règles dénoncent un « acharnement » de la direction. Ainsi que des propos scandaleux du proviseur.
Alors qu’un rapport de la Contrôleuse générale des lieux de privation de liberté alerte sur les « fouilles en sous-vêtements systématiques » dans les commissariats parisiens, Mediapart publie sept témoignages de manifestants qui ont subi des fouilles partiellement ou entièrement nus en garde à vue, lors de la mobilisation contre la réforme des retraites.
Deux textes portés par le garde des Sceaux doivent être examinés par le Parlement avant l’été. Ils concrétisent des promesses de campagne d’Emmanuel Macron et reflètent ce que l’exécutif a bien voulu retenir des états généraux de la justice. Si l’effort budgétaire est réel, les organisations professionnelles restent critiques.
La Contrôleuse des lieux de privation de liberté constate « un recours massif » aux gardes à vue pendant les manifestations contre la réforme des retraites, « à titre préventif » et « à des fins de maintien de l’ordre public ». Gérald Darmanin estime qu’elle « excède ses compétences ». Elle réagit sur Mediapart.
Le jeune homme de 17 ans affirme ne pas avoir participé aux affrontements entre jeunes et police à Doujani, dans la banlieue sud de Mamoudzou, jeudi 27 avril. Il a reçu une balle dans le mollet et a depuis été placé sous contrôle judiciaire. Il s’exprime pour la première fois auprès de Mediapart.
Plusieurs centaines d’eurodéputés ont souscrit à un fonds de pension afin de compléter leurs retraites déjà généreuses. Parmi eux, au moins 81 élus français, dont Investigate Europe et Mediapart ont obtenu la liste. Certains touchent jusqu’à 13 700 euros par mois, au détriment des contribuables européens. Parmi les bénéficiaires présents ou à venir : Jean-Pierre Raffarin, Harlem Désir ou encore Marine Le Pen.
Une manifestante et un manifestant ont été grièvement blessés, lundi, par des grenades lors de la manifestation du 1er Mai à Nantes. Le parquet n’a pas ouvert d’enquête.
Poursuivie en justice pour maltraitance, Adriana, 34 ans, s’est vu retirer son enfant d’un an et a reçu une OQTF lui ordonnant de quitter le pays sans lui. Tout reposait pourtant sur un seul élément : le témoignage raciste d’un passant.
Que s’est-il passé dans ce village situé au sud de Mamoudzou, où des groupes de jeunes ont affronté policiers et gendarmes durant trois jours, avant même que l’opération « Wuambushu » ne débute ? Selon nos informations, des habitants ont été gazés la veille de l’Aïd, déclenchant les hostilités qui ont suivi.
Arrivés en tête du second tour des élections territoriales à Tahiti dimanche, les indépendantistes du Tavini huiraatira entendent remédier aux inégalités criantes dans les cinq archipels, sans perdre de vue leurs objectifs d’indépendance de la France à très long terme.
Les neuf membres du Conseil constitutionnel rendront mercredi leur décision sur la seconde proposition de référendum sur les retraites. Mediapart a voulu savoir ce qu’il en était de leur pension à eux. Selon nos recherches, plusieurs ont discrètement bénéficié de situations extrêmement avantageuses. Le président de l’institution, Laurent Fabius, a même touché sa retraite à 50 ans et un jour.
Le mardi 2 mai dans « Abonnez-Vous » sur la chaîne Twitch de Mediapart, nous recevions Antton Rouget pour revenir sur les dernières révélations de l’affaire du chantage à la sextape à Saint-Étienne. Prochain live mardi 9 mai à 18h !
Elle était attendue par les uns, redoutée par les autres. En une semaine, l’opération « Wuambushu » a essuyé plusieurs revers et surtout attisé les tensions avec la population.
Le président de la République foule aux pieds les libertés, mais plus la pelouse du Stade de France. Alors que la préfecture puis les stadiers ont tenté d’empêcher les manifestations d’hostilité, il a renoncé samedi soir à saluer les joueurs sur le terrain lors de la finale de la Coupe de France, par crainte des huées et de la colère du public.