Au lendemain de la répression brutale de la mobilisation contre les mégabassines, les manifestants dénoncent la violence des actions policières et les accusent d’avoir retardé la prise en charge des blessés. Des faits confirmés par la Ligue des droits de l’homme, qui s’inquiète de la « militarisation des forces de l’ordre ».
Le préfet Laurent Nuñez a pris, depuis vendredi, plusieurs arrêtés visant à interdire tout rassemblement dans un vaste périmètre parisien, sous peine d’une contravention de 135 euros. Une atteinte à la liberté de manifester, dénonce l’avocat Vincent Brengarth.
Les risques d’addiction aux produits prescrits pour apaiser des douleurs, des troubles anxieux ou du sommeil, qui font des ravages aux États-Unis, sont largement sous-estimés en France. Mediapart a plongé dans l’unique consultation spécialisée dans la dépendance aux médicaments.
Marguerite est officiellement à la retraite depuis vingt ans mais travaille encore comme aide à domicile, pour vivre dignement. Premier épisode de notre série sur ces retraités dont la pension n’atteint pas 1 200 euros et qui tirent le diable par la queue.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi dans les Deux-Sèvres contre le projet du gouvernement de généraliser les réserves artificielles de stockage d’eau pour l’irrigation en France. Des affrontements violents ont causé de nombreux blessés, dont certains très graves, du côté des manifestants comme des gendarmes.
L’assassinat d’une universitaire en plein Paris et l’arrestation de son ex-mari, chef d’entreprise et normalien, rappellent que les violences masculines touchent toutes les catégories sociales. Même si elles ne s’exercent pas partout de la même façon.
Mediapart révèle le détail d’une plainte pour « détournement de billets » de Roland-Garros et pour « corruption » qui vise le président de la FFT et des proches. Elle pourrait aussi toucher la ministre des sports.
Huit sympathisants du groupuscule identitaire Bordeaux nationaliste ont comparu devant le tribunal, jeudi et vendredi, pour des violences racistes et un outrage sexiste dans le quartier Saint-Michel, le 25 juin dernier.
Deux jeunes interpellés dans le IIIe arrondissement de Paris lundi soir dénoncent auprès de Mediapart les insultes, menaces et coups infligés par des policiers à moto de la BRAV-M. Un enregistrement et un troisième témoignage accablent cet équipage.
Dans un courrier obtenu par Mediapart, le Syndicat de la magistrature s’inquiète des gardes à vue abusives à Paris, mais aussi des violences policières. Les interrogations sont partagées au-delà de la gauche judiciaire : des magistrats constatent que les personnes interpellées n’ont souvent rien à se reprocher.
À Paris, les interpellations massives se poursuivent en marge des manifestations, le plus souvent suivies de classements sans suite. Les avocats dénoncent « une atteinte à la liberté de manifester ». Une plainte collective pour « arrestations arbitraires » est envisagée.
Cet étudiant a été percuté par un policier à moto alors qu’il défilait mardi 21 mars au soir pour protester contre la réforme des retraites. Il affirme n’avoir commis aucune infraction et raconte avoir été roué de coups et menacé, avant d’être laissé libre de repartir.
Une agence de communication « progressiste » est accusée d’avoir discriminé un salarié autiste et atteint de dyspraxie. Si elle dément catégoriquement, des éléments obtenus par Mediapart attestent des pressions exercées sur l’apprenti de 24 ans, qui se voit reprocher d’avoir minimisé, à son embauche, les conséquences de son handicap.
Comme celles de Rennes et d’Angers avant elle, la cour d’appel de Lyon a refusé, vendredi 24 mars, de renvoyer Vincenzo Vecchi en Italie. Ce militant risque 12 ans de prison dans son pays natal pour avoir participé au contre-sommet de Gênes, en 2001.
La justice a ouvert une enquête pour « travail dissimulé » visant le président du PSG et de BeIN Sports. Deux de ses anciens collaborateurs, qui ont porté plainte, reprochent à Nasser al-Khelaïfi de les avoir salariés via une académie de tennis au Qatar alors qu’ils travaillaient pour lui à Paris.
Un incendie criminel a endommagé la maison où dormaient le maire de Saint-Brevin-les-Pins et son épouse. Sur place, on soupçonne les opposants au futur centre d’accueil pour réfugiés qui doit ouvrir à la fin de l’année.