Des centaines d’élèves se sont retrouvés sans affectation à la rentrée, en particulier dans les classes STMG, filière négligée par les autorités depuis des années. Alors que des lycéens n’ont toujours pas d’établissement, le mutisme du rectorat nourrit un sentiment d’abandon.
Ce projet musical unique en son genre a permis à quatre détenus de la prison de Fresnes de travailler avec les plus grands noms du rap français. Un projet de réinsertion qui pourrait subir le contrecoup de la polémique déclenchée cet été autour d’une course de karting.
Dernier épisode de la gestion calamiteuse de l’usage de drogues à Paris : le square Forceval, immense « scène ouverte » de crack créée en 2021 par l’État, lieu indigne et violent, a été évacué. Des centaines d’usagers de drogue errent de nouveau dans les rues parisiennes.
Deux salles de retransmission ont été installées au palais Acropolis, à Nice, pour permettre à chacun de suivre en vidéo le procès qui se tient à Paris. Une « compensation » qui agit comme une catharsis pour la plupart des victimes et de leurs familles, mais que bon nombre de parties civiles jugent très insuffisante.
Devant le tribunal administratif de Nantes, la défense du journaliste syrien et collaborateur de Mediapart a relevé les erreurs et approximations dans la position du ministère de l’intérieur justifiant le rejet du visa humanitaire. Et réclamé un nouvel examen de sa demande.
La justice pénale est-elle la seule boussole contre les violences de genre ? Quel rôle pour les médias ? Quelle déontologie pour les partis politiques ? Avec la députée Clémentine Autain, la chanteuse Mathilde, les avocates Anne Bouillon et Sophie Obadia.
Cinq ans après #MeToo, Mediapart reçoit cinq femmes qui ont brisé le silence et l’omerta, et dénoncé des violences sexuelles. Avec Camille Kouchner, Axelle Jah Njiké, Hélène Devynck, Hanane Ameqrane et Sarah Abitbol.
La plus haute juridiction de l’ordre judiciaire a rendu, mercredi 5 octobre, un arrêt qui éloigne désormais toute menace pour l’ancien président de l’Assemblée nationale.
Le 5 octobre 2017, un mot-dièse va faire le tour de la planète : #MeToo (« moi aussi »), une expression pour dire haut et fort les violences sexistes et sexuelles. Cinq ans plus tard, les rapports de domination, de pouvoir, ont-ils vraiment changé ?
L’exécutif a lancé un grand plan « mentorat », doté de 30 millions d’euros, afin que 200 000 jeunes soient suivis en 2022 par des cadres d’entreprises. Si les associations impliquées se félicitent des premiers résultats, certains observateurs s’inquiètent de cette « orientation politique qui conçoit la société comme une addition d’individus responsables ».
Le président de la République n’a pas jugé nécessaire de réagir après l’annonce du procès à venir de son ministre de la justice et de la mise en examen de son bras droit. Il mise sur le relatif silence des médias. Et ne s’y trompe pas.
Difficile de bien qualifier le Conseil national de la refondation, dans sa version santé, lancé dans la Sarthe. Devant 500 personnes, le ministre de la santé a appelé les « territoires » à trouver leurs « propres solutions ». Des habitants sans médecin traitant ont tenté de rappeler à l’État ses obligations.
Depuis le lancement de l’invasion de l’Ukraine, plusieurs militants français d’extrême droite fabriquent des preuves de crimes de guerre ukrainiens pour un faux tribunal russe.
L’ancien magistrat antiterroriste Marc Trévidic a expliqué au procès en appel que les services de police judiciaire lillois « étaient au courant depuis des mois » du trafic d’armes slovaques qui a finalement alimenté le réseau d’Amedy Coulibaly.
Le bras droit d’Emmanuel Macron a été mis en examen pour « prise illégale d’intérêts » et placé sous le statut de témoin assisté pour « trafic d’influence », le 23 septembre dernier, pour avoir caché ses liens familiaux avec le groupe de transport maritime MSC et être intervenu à de multiples reprises en sa faveur. L’Élysée a mis tout en œuvre depuis cinq ans pour enterrer le dossier. En vain.
Des écarts scolaires qui se creusent avant le bac, un financement inégalitaire dans le supérieur et un régime de plus en plus sélectif symbolisé par Parcoursup : la « démocratisation des savoirs » prend l’eau, s’inquiètent les sociologues Cédric Hugrée et Tristan Poullaouec, dans leur livre « L’université qui vient ».