Au détour d’une récente décision dont Mediapart a pu prendre connaissance, la juridiction parisienne a confirmé noir sur blanc que l’ancien ministre a perçu des fonds du régime Kadhafi du temps où il était le secrétaire général de l’Élysée sous Sarkozy.
En juin 2020, l’interpellation filmée d’une femme enceinte par des agents de la sûreté ferroviaire, en gare d’Aulnay-sous-Bois, avait débouché sur deux enquêtes. Le procès devait se tenir jeudi. Mais l’impossibilité d’accéder à un scellé, dans un tribunal en travaux, a entraîné un renvoi de l’audience.
Le président de la République a officialisé sa candidature, jeudi soir, veille de la clôture des parrainages. La période qui s’achève a été saturée par l’extrême droite, qui compte pas moins de trois candidats. Celle qui s’ouvre sera marquée par la guerre en Ukraine.
Il proposait un « nouveau monde », mais n’a cessé de flatter l’ancien. Il voulait « réconcilier le peuple français avec ses dirigeants », mais a agrandi le gouffre qui les sépare. Il se voulait progressiste, mais s’est révélé conservateur. Emmanuel Macron est candidat à sa réélection. Avec un programme, mais aussi un bilan.
L’indéboulonnable Jean-Michel Blanquer peut se prévaloir d’une longévité record rue de Grenelle. Mais cela ne lui aura pas permis de transformer l’école ni d’y corriger les inégalités.
Sur les contrôles au faciès, les violences policières ou le racisme au sein de l’institution, le gouvernement a promis l’intransigeance tout en minimisant les fautes. Affaire après affaire.
Emmanuel Macron promettait une justice plus accessible, plus lisible et plus efficace. Son quinquennat a été marqué par l’aggravation de difficultés anciennes, débouchant sur une mobilisation inédite des professionnels, « épuisés » par la charge de travail et l’absence de dialogue avec leur ministère.
En 2017, Emmanuel Macron jouait encore sur deux tableaux concernant le cannabis, tantôt favorable à la dépénalisation, tantôt conservateur. Une deuxième tendance qui s’est vérifiée tout au long de son quinquennat, en effaçant la première.
Emmanuel Macron avait promis de rénover les institutions avec une grande réforme, finalement enterrée en pleine affaire Benalla. Pendant cinq ans, le chef de l’État a surtout poussé à son paroxysme la logique de la monarchie républicaine, en activant tous les leviers que la Ve République lui confère.
Du tonitruant « Make our planet great again » en 2017 à la récente double condamnation en justice de l’État français pour carences fautives dans la lutte pour le climat, les cinq années d’Emmanuel Macron au pouvoir ont été marquées par la procrastination en matière de lutte contre les dérèglements climatiques.
Élu en partie grâce à l’affaire François Fillon, Emmanuel Macron avait prôné en 2017 la « probité » et la « transparence », avant que son entourage ne soit à son tour rattrapé par les affaires. Celles-ci ont révélé son rapport à la justice et à l’exemplarité.
Malgré quelques avancées importantes, Emmanuel Macron, qui disait ne pas vouloir brusquer les militants de La Manif pour tous, aura montré que la question des droits LGBTI+ était loin d'être une priorité.
Emmanuel Macron est officiellement candidat à sa réélection. La rédaction de Mediapart a rembobiné ses promesses d’il y a cinq ans et tire le bilan de son quinquennat.
Comment critiquer le président sortant et mettre en avant des thématiques de politique intérieure alors que le conflit ukrainien déstabilise tout le continent ? À droite comme à gauche, on reconnaît la difficulté de faire émerger un imaginaire politique alternatif.
La campagne présidentielle de 2007 a vu, pour la première fois, une femme en mesure de l’emporter. Défaite face à Nicolas Sarkozy, la candidate socialiste a subi de violentes attaques pendant des mois : indépendamment de ses erreurs politiques, le sexisme l’a disqualifiée. Y compris dans son propre camp.
Le ministre de la justice a refusé ce jeudi de répondre aux questions des juges de la Cour de justice de la République qui l’avaient mis en examen pour « prise illégale d’intérêts ».