Pour le huitième samedi consécutif, près de 200 rassemblements contre le passe sanitaire ont été organisés samedi dans toute la France. Au sein des cortèges parisiens, la très grande hétérogénéité de la mobilisation s’est étalée au grand jour.
Parmi les arrondissements défavorisés de Marseille, le 13e est mieux vacciné que les autres. À la maison régionale de santé, un médecin et une association injectent à tour de bras. Ils écoutent les hésitants, décortiquent les peurs, parviennent à en convaincre beaucoup.
Le passe sanitaire a fait bondir la vaccination contre le Covid-19, sans résorber les inégalités. Ce n’est pas une surprise, tant cette décision autoritaire est contraire aux fondamentaux de la santé publique. Dans l’Oise et les Pyrénées, des acteurs locaux expliquent les résistances propres à leurs territoires.
Cinq policiers étaient convoqués vendredi devant le tribunal de police d’Évreux pour avoir posté des centaines de messages racistes et sexistes contre leurs collègues sur une boucle WhatsApp. L’occasion pour certains d’évoquer la banalisation du racisme au sein de l’institution.
Le 9 janvier 2015 au matin, la police saisit un bloc-notes contenant des contacts téléphoniques consignés par le terroriste de l’Hyper Cacher. Cette pièce capitale n’a jamais été exploitée par les juges, révèle Karl Laske dans son livre « De la part du calife », et pourrait faire rebondir l’enquête.
Après l’affaire de la Ligue du LOL, le magazine culturel avait licencié deux salariés. L’un d’eux vient de l’emporter aux prud’hommes : son licenciement a été jugé sans cause réelle et sérieuse.
Les boucles et groupes sont l’autre facette de la mobilisation anti-passe sanitaire et anti-vaccination. La conversation s’alimente aux diverses sources de la « réinformation » mais se nourrit aussi d’une profonde défiance institutionnelle, favorisée par l’horizontalité des outils numériques.
Candidat à sa réélection, le chef de l’État a fait sa rentrée politique à Marseille, où il entend installer son « laboratoire » durant les huit mois qui le séparent de la présidentielle. Si les élus locaux veulent croire en son projet, les acteurs de terrain oscillent entre la colère et la lassitude.
Plusieurs juges siégeant à la Cour nationale du droit d’asile affirment avoir subi des « pressions » pour modifier le sens d’un délibéré. « Il y a plein de fois où on sent qu’on n’est pas libres de décider nous-mêmes. » Des accusations inédites et inquiétantes, selon certains, à l’heure où le rôle de la juridiction pourrait être déterminant pour les Afghans en quête de protection en France.
Pas encore candidat, Éric Zemmour parvient à occuper l’espace médiatique depuis des mois. À la manœuvre derrière lui, une petite équipe de militants rompus aux recettes du marketing et de la communication digitale.
Alors que l’économie du football est mise à mal par l’épidémie, le Paris Saint-Germain impose la puissance financière de son propriétaire qatari pour composer une équipe galactique. Le symptôme d’un football européen plus dérégulé que jamais.
Le projet de parc éolien dans la baie de Saint-Brieuc suscite des plaintes en cascade. Après avoir engagé une procédure pour violation de la Charte de l’environnement, les pêcheurs des Côtes-d’Armor en lancent une seconde auprès du Parquet national financier.
Critiques du dispositif gouvernemental, les partis de gauche, à l’exception de La France insoumise, refusent néanmoins de se mêler formellement aux manifestations contre le passe sanitaire. Au risque de passer à côté du premier mouvement social d’ampleur depuis l’apparition de la pandémie.
Alors que la rentrée scolaire est prévue jeudi, des personnels redoutent que le protocole sanitaire qui distingue élèves vaccinés ou non creuse les inégalités. Ils pointent les faiblesses de ce dernier face au variant Delta.
L’ancien dirigeant de l’ETA Josu Urrutikoetxea a été relaxé par le tribunal de Paris, qui a estimé qu’il n’y avait pas « d’élément » permettant de prouver son rôle actif entre 2011 et 2013, période pendant laquelle il a participé à des négociations de paix.
Alors que Paris débute son week-end et que le Stade de France accueille un match de foot, dix terroristes perpétuent le pire attentat commis dans le pays depuis la Seconde Guerre mondiale. 131 morts, plusieurs centaines de blessés et des familles endeuillées.