Mécontent des derniers arbitrages budgétaires, le secteur des hôpitaux privés et des cliniques a fait planer durant des semaines la menace d’une grève totale entre le 3 et le 5 juin. Mediapart raconte, documents à l’appui, comment le lobby du privé a conduit le gouvernement à capituler.
Michaël Langlois avait été exclu pour trois ans en raison de « comportements inappropriés », de « propos à connotation sexuelle » et d’une « attitude de séduction » envers des étudiantes. Mais la procédure est suspendue à cause d’un vice de forme.
Les proches d’Édouard Balladur condamnés en juin 2020 dans le volet financier de l’affaire Karachi doivent comparaître jusqu’au 20 juin devant la cour d’appel de Paris. Les deux intermédiaires, Ziad Takieddine et Abdul Rahman El Assir, sont eux en fuite.
Lors de la visite du président de la République démocratique du Congo, le 29 avril, l’Élysée a confié les clés de Clairefontaine au journaliste Jacques Vendroux et à son fils, qui ont ainsi obtenu l’organisation d’un lucratif match de charité du Variétés Club de France à Kinshasa.
Le tribunal de Nouméa se retrouve à l’épicentre de la répression judiciaire des révoltes. C’est aussi dans cette enceinte que débutent des enquêtes au long cours, notamment sur les sept morts recensées depuis le 13 mai.
Le collectif Le Revers de la médaille, qui regroupe une centaine d’associations accompagnant les plus précaires, publie un rapport qui documente la manière dont Paris et sa région traitent les sans-abri avant les JO. On constate une hausse des expulsions ou des évacuations de lieux de vie informels.
Des milliers de personnes ont manifesté samedi 1er juin à Paris dans un même cortège pour saluer la mémoire du militant antifasciste Clément Méric, tué par l’extrême droite, et soutenir les peuples palestinien et kanak.
Notre partenaire Mediacités a mis la main sur une note confidentielle qui interdit aux patients hospitalisés contre leur gré en psychiatrie de sortir de l’hôpital la semaine prochaine, pendant le passage de la flamme olympique en Loire-Atlantique.
Après plus de 1 500 plaintes et huit ans d’instruction, les victimes de la chaîne de centres dentaires low cost craignent que les graves mutilations qu’elles ont subies ne fassent pas l’objet d’un procès, et que leurs responsables restent impunis.
Le parquet de Paris a requis le renvoi devant la cour d’assises des vingt-trois membres ou clients de l’officine qui organisait agressions et meurtres. Où l’on découvre que pour certains patrons, l’expression « éliminer la concurrence » doit s’entendre au pied de la lettre.
L’ancien haut fonctionnaire sarkozyste a effectué de très bonnes affaires auprès d’entreprises du bâtiment auxquelles il rendait des services. Le promoteur Antonio De Sousa, proche de nombreux élus d’Île-de-France, en faisait partie.
Inquiets d’une forme d’indifférence à l’antisémitisme, bouleversés par le 7 octobre et ses conséquences, des juifs et juives qui se revendiquent de gauche oscillent entre besoin d’affirmation et repli, racontent leurs déceptions et les tiraillements intimes qu’ils ressentent depuis huit mois.
De plus en plus de rédactions interdisent aux journalistes de porter un voile ou un foulard, et la commission de la carte de presse exige désormais des photos d’identité sans aucun signe religieux. Plusieurs associations dénoncent « des discriminations inacceptables ».
Le président du Conseil constitutionnel s’est indigné de la programmation d’un colloque, organisé par des avocats parisiens, qu’il juge trop critique envers son institution. Il a demandé au bâtonnier de Paris que le conseil de l’ordre soit saisi. L’événement a quand même eu lieu.
L’examen du texte dans l’hémicycle donne déjà lieu à des passes d’armes et des surprises. Mercredi, cinq députés Renaissance ont voté pour un amendement de la droite, contre l’avis du gouvernement, instaurant une « loi de programmation pour les soins palliatifs ». L’un d’eux explique son choix.
Deux hommes ont été incarcérés mercredi pour des actes qui n’ont entraîné aucune blessure ni dégât matériel chiffré. Pour justifier la sévérité des peines, le tribunal correctionnel de Nouméa a invoqué les « circonstances » insurrectionnelles.