La métropole de Lille a retiré sa subvention à l’Atelier populaire d’urbanisme du Vieux-Lille, au motif qu’il aurait violé son contrat d’engagement républicain en participant à des violences verbales lors d’une expulsion de gens du voyage. Des faits démentis par l’association.
Le film « État limite », qui sort en salle le 1er mai, suit un psychiatre dans les méandres de l’hôpital public, où l’humanité s’étiole. Isolé, en manque de moyens, il s’épuise parce qu’il refuse de transiger sur son éthique du soin. Réalisateur et psychiatre racontent.
En 2023, les magistrats lyonnais ont distribué l’équivalent de deux cents années d’enfermement d’étrangers en rétention, à coups d’audiences de quelques minutes. Grâce au concept flou de « trouble à l’ordre public », la nouvelle loi immigration aggrave encore la donne.
Après l’occupation vendredi par les étudiants de l’établissement parisien pour dénoncer la politique menée par Israël à Gaza, la présidente de la région Île-de-France a décidé de suspendre les subventions promises à Sciences Po. « Inédit » et « lunaire » pour son opposition.
À l’appel de plusieurs associations de défense des migrants, entre 150 et 200 personnes se sont rassemblées devant le commissariat du XIe arrondissement pour soutenir Fousseni et Mathieu, convoqués après une action au centre artistique la Maison des métallos.
À l’issue de sa garde à vue lundi 29 avril, l’acteur est renvoyé devant le tribunal correctionnel en octobre prochain. Il sera jugé pour des agressions sexuelles dont l’accusent deux femmes sur le tournage du film « Les Volets verts », en 2021.
Mediapart révèle un rapport sur les contrôles d’identité que le ministère de l’intérieur refuse de publier. Après deux ans de travail ayant abouti à ce résultat très modeste en décembre 2023, le « comité d’évaluation de la déontologie policière », caution citoyenne de la police des polices, est au point mort.
La vénérable institution concentre toutes les difficultés du secteur. Enfants parfois logés en camping à l’encontre de toutes les règles, violences entre jeunes, administration inadaptée des religieuses... Sans oublier le manque de moyens et de bras.
Aux États-Unis comme en Allemagne, de plus en plus d’aéroports proposent aux voyageurs des parcours « sans contact » basés sur l’utilisation de la reconnaissance faciale. Testés à Orly ou à Lyon, ces systèmes font craindre un pas supplémentaire vers la surveillance biométrique.
Des étudiants de la prestigieuse école ont occupé et bloqué l’entrée du siège parisien vendredi. Ils dénoncent la répression des voix propalestiniennes et exigent la suspension des liens financiers et des partenariats avec les universités israéliennes. Un accord avec la direction a été trouvé en fin de journée.
Intervenant dans un conflit de voisinage, Papacito s’en était pris à un maire du Tarn-et-Garonne, en publiant deux vidéos, dont l’une mimait un lynchage. Il a été condamné à une peine de 5 000 euros d’amende. Pour lui, « cette condamnation républicaine vaut médaille ».
Interdictions, sanctions, convocations d’élus et de syndicalistes pour « apologie du terrorisme » : la solidarité avec la cause palestinienne est dans le viseur des autorités françaises. Notre émission spéciale sur Mediapart.
Le politiste a été démis de ses fonctions au Conseil des sages de la laïcité à cause de ses critiques sur la loi de 2004 interdisant le voile à l’école. Il déplore cette décision qu’il attribue à « des idéologues, partisans d’une laïcité intransigeante ».
Les douze maires de Seine-Saint-Denis convoqués au tribunal administratif mercredi à Montreuil y ont défendu leurs arrêtés municipaux, mettant en demeure l’État de débloquer un plan d’urgence pour l’éducation. Pour la préfecture, il n’y a pas de « manque de moyens » dans le 93. Le tribunal a finalement suspendu ces arrêtés le 26 avril.
La candidate LFI aux élections européennes devait donner une conférence à Paris Dauphine-PSL le 6 mai. L’université ne l’a pas autorisée, invoquant un « risque de trouble à l’ordre public ».
L’agression de Philippe Coopman pose de nouveau la question du contrôle des sites de rencontre Coco et Cocoland, au cœur de plusieurs meurtres, notamment homophobes, ces dernières années. Un sujet pointé du doigt par des associations depuis plus d’un an et toujours ignoré par le gouvernement.