Le 19 mars, le média d’extrême droite Livre Noir a tweeté les noms de sept jeunes majeurs alors en garde à vue. Un choix assumé, alors que trois d’entre eux ont été libérés sans poursuites et quatre doivent être jugés en mai. « Je trouve ça assez déshonorant », témoigne l’un des jeunes blanchis.
Le tribunal administratif de Paris abrite une procédure inédite visant les fautes de la France face au génocide de 1994. Le ministère des armées plaide l’« incompétence » de la juridiction et l’« irresponsabilité de la puissance publique ». Une sorte de raison d’État juridique.
La ministre de l’enseignement supérieur Sylvie Retailleau a promis un nouveau « label qualité » pour aider les familles à y voir clair parmi l’offre de formations. Mais le lobbying intense du privé fait craindre que la solution retenue ne soit trop tiède.
L’algorithme, facteur d’angoisse pour des milliers de familles, est aussi un sujet de recours et de plaintes, qui disent beaucoup des mécaniques de sélection dans le supérieur. Mediapart publie les bonnes feuilles du livre d’Annabelle Allouch et de Delphine Espagno-Abadie, « Contester Parcoursup ».
L’auteur a comparu jeudi à Paris pour avoir notamment écrit en 2020 dans un forum de discussion en ligne que « tous les auteurs » des éditions La Fabrique « étaient passés » sur l’historienne Ludivine Bantigny. Elle avait déposé plainte contre lui, comme l’association Chiennes de garde.
Le mouvement d’aide juridique aux manifestants est dans le viseur de l’Intérieur qui l’accuse notamment d’inciter à la violence. « DefCo » conteste et entend se « battre contre cette décision via tous les recours possibles ».
En mars, Jordan D., un gardien de la paix âgé de 30 ans, avait comparu devant le tribunal de Créteil pour des faits commis dans le même bâtiment un an plus tôt. Il lui était reproché d’avoir passé ses nerfs sur un accusé des assises, puis sur l’une de ses collègues.
Shaden et Ibrahim ont obtenu le statut de réfugiés le 3 avril. Ils avaient été contactés par l’Office français de protection des réfugiés et apatrides après la médiatisation de leur cas. La préfecture d’Ille-et-Vilaine ne peut plus les éloigner.
Alors que la ministre déléguée à l’enfance a annoncé mercredi une « nouvelle gouvernance » pour la commission indépendante sur l’inceste, des documents récoltés par Mediapart mettent au jour l’inconsistance des mesures prétendument mises en œuvre à la suite du rapport remis en novembre 2023.
Deux militants basques ont comparu, à Paris, dans l’affaire du premier démantèlement des stocks d’armes de l’organisation basque ETA à Louhossoa. Le parquet antiterroriste a requis leur condamnation à deux ans et un an de prison avec sursis.
Les facultés du fondateur du Front national sont considérablement altérées. Ses trois filles gèrent à présent ses intérêts. Cette décision pourrait avoir des répercussions sur les procédures judiciaires le visant. Elle relance aussi les questions autour de son héritage.
Des documents internes obtenus par Mediapart montrent le décalage entre les faits vérifiés par les journalistes de la chaîne et les commentaires tenus en plateau. Ils prouvent que les animateurs ont parfaitement conscience des fausses informations qu’ils disent ou laissent dire à l’antenne.
De nombreux documents internes obtenus par Mediapart montrent comment la chaîne fait l’impasse sur les règles déontologiques élémentaires pour stigmatiser musulmans et étrangers, épargner coûte que coûte la police et criminaliser les mouvements sociaux.
La juge Hélène Gerhards, au cœur d’une enquête sur des soupçons d’infiltration de la mafia corse et de possibles détournements de fonds publics, a été placée en garde à vue. Une affaire explosive au vu de ses liens anciens avec l’actuel ministre de la justice, découverts par Mediapart.
Avant même d’avoir été publiée, une enquête de Mediapart sur le CV caché du conseiller « discours et opinion » de la porte-parole du gouvernement a provoqué sa démission. Alexis Bétemps fut, il y a quelques années encore, le relais de l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il dit avoir évolué, tout en refusant l’étiquette de « repenti ».
Financement opaque, dérives, manque de mixité sociale : le rapport parlementaire confirme le manque de contrôle et de régulation de l’enseignement privé sous contrat. Il propose des pistes pour sortir du statu quo.