Avant même d’avoir été publiée, une enquête de Mediapart sur le CV caché du conseiller « discours et opinion » de la porte-parole du gouvernement a provoqué sa démission. Alexis Bétemps fut, il y a quelques années encore, le relais de l’extrême droite sur les réseaux sociaux. Il dit avoir évolué, tout en refusant l’étiquette de « repenti ».
Financement opaque, dérives, manque de mixité sociale : le rapport parlementaire confirme le manque de contrôle et de régulation de l’enseignement privé sous contrat. Il propose des pistes pour sortir du statu quo.
« Troubles à l’ordre public de l’éducation ». C’est sur ce motif que douze maires du 93 ont publié un arrêté commun, afin de forcer l’État à accéder aux demandes des parents et des syndicats qui réclament depuis six semaines un « plan d’urgence » pour le département.
Sept femmes témoignent dans Mediapart avoir été agressées et harcelées sexuellement en marge de concerts du célèbre compositeur français, César 2018 de la meilleure musique. L’artiste reconnaît de la « drague lourde, à l’ancienne » mais conteste toute « agression ».
Outre le DJ Arnaud Rebotini, mis en cause par sept femmes, l’influente agence d’artistes a géré les carrières des groupes de musiques électroniques Gargäntua et Salut c’est cool, dont des membres font face à des accusations de violences sexuelles.
Quatre ans après la première vague, le virus reste mortel. Et menace toujours les personnes âgées, en surpoids ou immunodéprimées. Mal protégées par le vaccin, ces dernières se sentent abandonnées par le reste de la population, qui a renoncé à tout geste barrière.
Héritées des Trente Glorieuses, des dizaines d’infrastructures touristiques croupissent à l’état de friches en Auvergne. Retour sur l’histoire rocambolesque de l’une d’elles, le Cordat, successivement cité ouvrière, centre de vacances et arnaque immobilière avant de devenir un casse-tête insoluble pour les élus locaux.
Démission du proviseur menacé de mort, plainte du premier ministre contre une étudiante : les conséquences de l’affaire du lycée Maurice-Ravel sont dramatiques, et signent la difficulté à gérer sereinement la question du port des signes religieux à l’école.
Le prince Albert II se retrouve confronté à la plus grande crise interne que sa cité-État ait eu à affronter depuis bien longtemps sur fond de corruption endémique et d’une guerre de clans sans merci. Nos révélations.
À quatre mois des JO, la Commission nationale consultative des droits de l’homme alerte sur l’urgence à mieux prendre en charge les victimes de « traite des êtres humains », mineures la plupart du temps, forcées à commettre des délits, trop souvent traitées comme des délinquants.
Deux personnes morales et deux personnes physiques sont renvoyées devant le tribunal correctionnel dans le dossier des effondrements d’immeubles insalubres. Mais un seul élu défendra le bilan de la municipalité sortante en matière de lutte contre l’habitat indigne.
Le Parlement s’apprête à créer un « délit d’outrage en ligne ». Passible d’un an de prison, cette infraction aux contours flous pourra être également sanctionnée d’une amende forfaitaire. Loin de lutter contre le seul cyberharcèlement, elle punira des propos tenus en ligne sur des critères larges.
Le 31 mars, les franchises médicales augmentent. Toujours dans le but de faire des économies, Bruno Le Maire a également annoncé une réforme des affections de longue durée. Celle-ci va peser sur les plus malades, les personnes handicapées et les plus modestes.
La cinquantaine de députés présents dans l’hémicycle a adopté à une large majorité, jeudi, la proposition de loi visant à « reconnaître et sanctionner les discriminations capillaires ».
Le premier ministre a annoncé que l’État allait déposer plainte contre une lycéenne pour « dénonciation calomnieuse » à l’encontre de son proviseur, qui a démissionné depuis. Il l’a accusée, en direct à la télévision, d’être une agente de « l’entrisme islamiste » en France.
Attisées par l’urgence climatique, les tensions n’ont jamais été aussi fortes entre les organisations écologistes et l’État, qui se veut désormais implacable vis-à-vis de certains modes d’action tels que la désobéissance civile et assume la criminalisation d’un « écoterrorisme ».