L’enseignante d’Evaëlle a été relaxée jeudi par le tribunal correctionnel de Pontoise des poursuites pour harcèlement sur mineurs, dont la préadolescente qui s’est suicidée en juin 2019. Les parents ont annoncé faire appel.
Deux ex-collègues de Joël Le Scouarnec, mis au courant de sa condamnation en 2005 pour détention d’images pédopornographiques, étaient auditionnés mercredi, illustrant la façon dont le corps médical s’est accommodé des antécédents judiciaires de l’accusé.
La préfecture a refusé de renouveler une subvention finançant une partie des activités de l’association au motif qu’elle serait trop présente en zones rurales. Elle est remplacée par une autre structure installée dans l’agglomération de Brive-la-Gaillarde. Le juge administratif a rejeté un recours en référé visant à suspendre cette décision.
Au fil des scandales qui touchent l’enseignement catholique et des auditions menées par la commission d’enquête parlementaire sur les violences en milieu scolaire, l’écart est de plus en plus flagrant : en France, selon qu’il soit catholique ou musulman, votre établissement privé sera traité différemment.
Rexhino « Gino » Abazaj restera en France. La cour d’appel de Paris a refusé son extradition mercredi 9 avril, estimant un risque de jugement partial et d’atteinte à ses droits en Hongrie. Il y est accusé d’avoir participé en février 2023 à une action contre une manifestation néonazie à Budapest.
Le tribunal correctionnel de Bobigny a condamné mercredi à huit mois de prison avec sursis un internaute de 76 ans pour outrage et provocation au meurtre pour un message en ligne contre la présidente du tribunal au procès du Rassemblement national (RN) et de Marine Le Pen.
Le maire écologiste est entendu mercredi 9 avril dans le cadre d’une enquête judiciaire qui vise à déterminer si la municipalité a dépassé la limite légale du nombre de collaborateurs politiques. Le signalement remonte aux années Gérard Collomb.
La commission d’enquête consacrée aux violences en milieu scolaire a évoqué, mardi 8 avril, le cas d’un enseignant resté longtemps en poste, dans un lycée public de la Marne, malgré des alertes. Alors qu’un rapport de l’inspection générale documente ces défaillances, des victimes s’apprêtent à saisir la justice administrative.
Selon l’enquête internationale « Exporting Abortion », entre 2019 et 2023, plus de 5 000 femmes résidant en France ont traversé les frontières pour mettre un terme à leur grossesse. Un parcours semé d’embûches et coûteux.
La commission d’enquête parlementaire a auditionné mardi la nouvelle cheffe de l’inspection générale de l’éducation, du sport et de la recherche. Une instance que seuls le ministre de l’éducation ou le premier ministre peuvent saisir. Ce qui n’est toujours pas fait pour Bétharram.
Les conseils de l’ancien président ont réclamé la relaxe de leur client, en faisant l’impasse sur plusieurs points durs de l’accusation. Dans ses derniers mots, Nicolas Sarkozy a dénoncé un « réquisitoire politique et violent ». Jugement le 25 septembre.
Salah et Sidi, âgés de 20 et 22 ans, reçoivent des amendes depuis leur adolescence et cumulent à eux deux plusieurs dizaines de milliers d’euros de dettes. Un phénomène documenté par une étude publiée mercredi, avec le soutien du Défenseur des droits.
Au terme de cinq mois de travaux et de 85 auditions, la commission d’enquête parlementaire sur les violences dans le secteur culturel dénonce des « dysfonctionnements systémiques » et des « manœuvres de silenciation ». Elle liste 86 recommandations.
Interpellant sur la situation à Gaza, quatre grévistes de la faim sillonnent la France depuis huit jours, au nom du mouvement « Faim de justice pour la Palestine ». Dimanche à Toulouse, ils sont intervenus au cours d’une messe, avant de se faire sortir sans ménagement.
Après deux ans et demi d’enquête, le parquet de Lyon a demandé la tenue d’un procès contre Gaël Perdriau dans l’affaire du chantage à la sextape à la mairie de Saint-Étienne. L’implication de l’élu dans l’organisation de ce piège est « évidente », d’après l’accusation.
Les avocats de Claude Guéant, Brice Hortefeux, Éric Woerth et Thierry Gaubert ont plaidé la relaxe de leurs clients, dénonçant les « extrapolations », les « rumeurs » et « l’absence de preuves » de l’accusation.