La mairie de Toulouse a annulé la tenue d’une exposition de MSF consacrée à la situation vécue par la population civile de Gaza. Une décision que l’hôtel de ville n’hésite pas à justifier en convoquant à demi-mot le spectre de l’antisémitisme.
Chroniqueuse judiciaire à l’hebdomadaire, Sigolène Vinson est épargnée par Chérif Kouachi le 7 janvier 2015. Dix ans et trois procès plus tard, ce qui la répare, « c’est le soleil, la mer et le silence ».
Au-delà du cas des frères Kouachi et Amedy Coulibaly, les djihadistes ayant tué dix-sept personnes en trois jours, Mediapart reconstitue les deux chaînes de commandement des tueries fomentées par deux organisations terroristes rivales.
La première journée d’audience de l’affaire Sarkozy-Kadhafi a donné lieu à des escarmouches entre le Parquet national financier et l’ancien président, qui réclame l’incompétence du tribunal de Paris et l’immunité présidentielle pour éviter ce procès historique.
En visite pendant deux jours sur l’île dévastée, la cheffe de file du RN est arrivée dans un territoire conquis, où ses marottes anti-immigration sont désormais défendues par des responsables politiques de tous bords. À commencer par François Bayrou et ses ministres.
Dès 2021, la halte soins addictions, ou « salle de shoot », strasbourgeoise a signalé une poussée inédite de la consommation de fentanyl, puissant opioïde, notamment via des patchs contre la douleur. Les acteurs de la santé locaux ont alors pu s’organiser.
À Strasbourg, un professeur de théologie suscite une mobilisation étudiante. À Montpellier, une figure est mise en cause par trois femmes. L’Église protestante unie de France a décidé de s’associer aux catholiques pour faire face aux affaires de violences sexuelles qui la secouent.
Dans l’affaire libyenne, de façon inédite, les magistrats ont eu recours aux moyens juridiques utilisés, par exemple, contre le grand banditisme. En témoigne la qualification « association de malfaiteurs », qui vise notamment Nicolas Sarkozy.
Un ancien président et trois anciens ministres sur le banc des prévenus avec neuf autres personnes : le procès des financements libyens s’ouvre, lundi 6 janvier, au tribunal de Paris. L’aboutissement d’une enquête judiciaire qui a « mis en évidence à la fois des paiements et des contreparties ».
Dans le dossier libyen, Nicolas Sarkozy a eu des mots très durs à l’égard de ses plus fidèles lieutenants, Brice Hortefeux et Claude Guéant. « Je n’avais aucun élément pour connaître ce qu’était la réalité de leur vie », a-t-il dit devant les juges.
Manque de moyens, faible coopération internationale, documents restés classifiés, fausses pistes et tentatives de déstabilisation : les juges de l’affaire libyenne expliquent les causes d’investigations longues et difficiles.
La tentative d’instrumentalisation de l’opération « Mains rouges » a été conduite par un réseau de plusieurs milliers de comptes inauthentiques sur X. Tous ces bots et un curieux média français ayant essayé de susciter la polémique étaient pilotés par le Kremlin.
Depuis le 10 décembre, l’établissement culturel est occupé par plus de 250 personnes. Propriétaire des lieux, la mairie de Paris n’a aucune solution d’hébergement pérenne à leur proposer. Dans l’attente, ces jeunes exilés continuent de lutter, et, pour certains, de rêver.
Cinq ans après la mort du livreur de 42 ans lors d’un contrôle de police, les juges d’instruction viennent d’ordonner le renvoi d’Arnaud B., Michaël P. et Ludovic F. devant le tribunal correctionnel, estimant que leurs « actions conjuguées » ont causé son décès.
Un général de gendarmerie a été suspendu du service qui gère les marchés d’équipements pour le ministère de l’intérieur. L’enquête porte notamment sur le rôle d’un intermédiaire qui dispose d’un réseau important au sein des forces de sécurité et a déjà été condamné pour trafic d’influence en 2011.
Quand Mediapart a révélé l’affaire libyenne en 2011, personne n’y croyait. Quatorze ans et quelque 160 articles plus tard, certains doutent encore, tant les faits défient le sens commun.