Mathieu Paquerot a commercialisé auprès de son université les services de la société de son épouse, engrangeant ainsi licences, droits d’auteur et heures supplémentaires, sans que la présidence y trouve rien à redire. Le parquet de La Rochelle a ouvert une enquête. À la suite de cet article, un droit de réponse nous a été adressé par l'un des enseignants-chercheurs cités, Julien Viau.
L’ex-élu LR Victor Habert-Dassault a été condamné, mardi 5 novembre, pour le licenciement sans cause d’un ancien collaborateur, en arrêt maladie. Sa défaite en juillet dernier a mis fin à plus de 60 ans de règne de la dynastie Dassault.
Le procès des effondrements de la rue d’Aubagne s’ouvre jeudi 7 novembre à Marseille. En 2018, huit personnes avaient trouvé la mort dans les décombres de leur immeuble et de son voisin, propriété de la ville.
Après quinze ans de combat judiciaire, un non-lieu puis une relaxe en première instance, trois hommes ont finalement été reconnus victimes d’agressions sexuelles de la part de leur ex-chef scout, commandant de police, Jean-Christophe M., par la cour d’appel de Poitiers.
Soupçonnés d’avoir franchi la ligne rouge en prévenant leur informateur qu’il faisait l’objet d’une enquête, ils disent avoir fait les frais d’une guerre des services. Le parquet a requis un an de prison avec sursis pour chacun.
L’ancienne présidente du RN a nié avoir commis la moindre infraction dans l’affaire des assistants parlementaires européens, et a critiqué le dossier judiciaire, mardi au tribunal de Paris.
En décembre 2023, l’athlète française Solène Mazingue dénonce un viol dont elle aurait été victime de la part d’un athlète américain. Ni ses entraîneurs ni les fédérations concernées n’ont réagi. Incapable de remonter sur des patins, elle a déposé plainte en avril.
Selon nos informations, Sand Van Roy, la plaignante de l’affaire Luc Besson, a déposé plainte en diffamation contre Caroline Fourest et son éditeur. Elle reproche notamment à l’essayiste d’avoir relayé dans son dernier livre une « fake news » plusieurs fois démentie, et sans la contacter.
Charles Van Houtte et Wallerand de Saint-Just ont tenté de minimiser leurs responsabilités, lundi 4 novembre, au tribunal judiciaire de Paris, dans le système d’emplois fictifs reproché au parti d’extrême droite aux dépens du Parlement européen. Marine Le Pen est à nouveau attendue à la barre ce mardi.
Quatre ans après la publication du livre « Flic », récit d’une infiltration journalistique dans la police parisienne, deux juges d’instruction viennent d’ordonner le renvoi d’un gardien de la paix devant le tribunal pour des violences illégitimes.
Pendant plusieurs mois, le gardien de la paix Sylvain M. a envoyé des messages à caractère sexuel à trois policières de son commissariat, qui témoignent pour la première fois auprès de Mediapart. Ces faits lui ont déjà valu une sanction disciplinaire et son procès doit se tenir le 21 novembre.
L’attentat commis contre Samuel Paty a percuté un collège tout entier, à la fois témoin et acteur du drame. Si, quatre ans après les faits, peu d’indices indiquent des failles sérieuses, l’éducation nationale tente toujours de rationaliser son processus d’alerte sur les menaces faites aux enseignants.
À Rennes, Poitiers ou Valence, plusieurs jeunes personnes ont été tuées cette semaine, dans des fusillades imputées à des règlements de comptes liés au trafic de stupéfiants. Le ministre de l’intérieur multiplie les coups de menton, mais des élus locaux réclament une véritable réflexion sur le sujet.
Le procès de l’assassinat de Samuel Paty s’ouvre lundi 4 novembre. La cour d’assises spécialement composée se penchera sur les circonstances de l’attentat contre le professeur de Conflans-Sainte-Honorine, mais aussi sur la « campagne de haine » qui l’a précédé.
OMD, un réseau d’agences de médias du géant états-unien de la publicité Omnicom, a été reconnu coupable par le conseil des prud’hommes de ne pas avoir enquêté et soutenu une salariée ayant déposé plainte pour agressions sexuelles et viol visant deux employés.
Emmanuel Macron a reconnu vendredi que le militant indépendantiste algérien Larbi Ben M’hidi avait été « assassiné par des militaires français » en 1957. Pour l’historien algérien Noureddine Amara, cette reconnaissance reste un geste mémoriel en trompe-l’œil.