Pour l’historienne Malika Rahal, « comme en 1962, quelque chose se répare, en même temps que quelque chose de nouveau s’ouvre dans une unité magnifique » à travers les manifestations monstres qui secouent l’Algérie.
Alors que Jair Bolsonaro se trouve aux États-Unis ce lundi pour y rencontrer Donald Trump et sceller l’alliance ultraconservatrice entre Washington et Brasilia, retour sur la montée en puissance de l’Église évangélique au Brésil, et son rôle clé dans l’élection de Bolsonaro.
Deux journalistes ont enquêté sur le refus de la la France d’accueillir une grande partie de ceux qui avaient servi d’interprètes aux troupes françaises en Afghanistan. Préjugés, « crise des migrants », crainte d’un précédent : tout était réuni pour abandonner à leur sort des familles menacées.
L’inculpation de Roger Stone, dont le procès aura lieu en novembre, est un élément clé de l’enquête sur les ingérences russes dans la présidentielle de 201l. Il s’agit aussi de l’épilogue théâtral d’une ère dont il est le symbole. De Nixon à Trump, le flamboyant spin doctor révèle le cynisme et la corruption de la scène politique américaine.
Devant la cour de l’immigration de Harlingen (Texas), les migrants comparaissent à la chaîne. Ce matin-là, des adolescents du Guatemala… Troisième volet de notre série de reportages dans la vallée du Rio Grande, au sud du Texas, à la frontière mexicaine.
Aux prochaines élections municipales, le 31 mars, les électeurs de la ville turque de Manisa, à l’ouest du pays, auront le choix entre un candidat de l’extrême droite pro-Erdogan et celui de la droite extrême anti-Recep Tayyip.
Berceau de la révolution tunisienne, la région de Kasserine reste parmi les plus marginalisées du pays et cumule les difficultés, avec une menace terroriste devenue banale. Les habitants ont développé une forme de résilience, dans les cafés, par l’art, grâce aux associations.
Plus nombreux encore que le 8 mars, des millions d'Algériens ont défilé vendredi 15 mars dans toutes les villes du pays contre « Bouteflika et le système ». Chants, rires, joie, humour et pacifisme : cette immense marée démocratique laisse le pouvoir KO debout.
Un texte attribué aux terroristes de Christchurch a été publié vendredi. Intitulé « Le grand remplacement », en référence à la thèse d’extrême droite du même nom, ce document de 74 pages explique qu’il s’agissait de s’en prendre à des musulmans.
Le suspect des attentats de Christchurch affirme avoir voulu venger la France, victime d’une « invasion par les non-Blancs ». Depuis trois ans, les services de renseignement français surveillent des groupuscules islamophobes.
Au moins 49 personnes ont été tuées vendredi, lors d’une attaque terroriste contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch. Quatre suspects ont été arrêtés. La première ministre Jacinda Ardern parle d’un « attentat terroriste ».
La justice hongroise a confirmé en appel l’extradition vers le Portugal du lanceur d’alerte Rui Pinto, alias « John », la principale source des Football Leaks. Il devrait être remis au Portugal, ainsi que ses données par la même occasion, la semaine prochaine.
Une majorité de députés s’est prononcée jeudi pour demander aux Européens un report de la date butoir du Brexit, épilogue de trois jours de chaos politique à Westminster. À deux semaines de la date officielle, il est toujours impossible de savoir s'il aura lieu, et sous quelles modalités.
En prolongeant le mandat du président malade Abdelaziz Bouteflika et en reportant la présidentielle, le pouvoir algérien apparaît encore plus hors la loi aux yeux du peuple, méprisant la Constitution. Le quatrième vendredi de manifestation a aussi été très suivi, sinon plus, que le précédent.
En Irak pour une visite d’État de trois jours, le président iranien a été reçu exceptionnellement par le grand ayatollah Sistani, qui a ainsi renforcé sa légitimité, mise à mal par les sanctions américaines, la crise économique et les factions radicales.
L’affrontement de Mohammad Javad Zarif, le patron de la diplomatie iranienne, et de Qassem Soleimani, le chef des opérations extérieures des Pasdaran, lors de la visite de Bachar al-Assad à Téhéran, cache une bataille sourde sur la question de la transparence des transactions financières que l’UE exige de Téhéran.