La décision, brutale, de la compagnie aérienne Emirates d’interdire ses avions aux Tunisiennes a provoqué une nouvelle tension entre les deux pays, et la Tunisie a interdit les vols de la compagnie depuis et vers l’aéroport de la capitale.
La réforme des retraites a été adoptée le 19 décembre, au terme de plus de douze heures de débat. La colère des dizaines de milliers de manifestants n’a pas suffi à faire changer de cap l’exécutif. Mais ces journées d’opposition, marquées par des heurts violents avec les forces de l’ordre, ont ouvert un nouvel espace pour l’opposition au macrisme.
Une vingtaine de femmes accusent le président américain Donald Trump d’agressions sexuelles ou d’attouchements. Certaines demandent une enquête du Congrès. Passage en revue.
Déçus par leurs dirigeants et convaincus de l’inefficacité de la lutte armée, de plus en plus de Palestiniens se tournent vers des formes de résistance non-violente. Ils comptent sur la mobilisation contre la reconnaissance de Jérusalem comme capitale d’Israël pour renforcer leur mouvement.
En reconnaissant unilatéralement Jérusalem comme capitale d’Israël, le président américain voulait rebattre les cartes de la négociation israélo-palestinienne moribonde. Il a mis en difficulté ses principaux alliés arabes, condamné son rôle dans les pourparlers et subi aux Nations unies deux fiascos retentissants.
Favorable à l’unité de l’Espagne, Ciudadanos est arrivé en tête. Mais le camp indépendantiste reste majoritaire et Carles Puigdemont, exilé à Bruxelles, est le grand vainqueur de la soirée. Rien ne dit pourtant qu’il pourra être investi à la tête du prochain gouvernement. Pour Rajoy, c’est une claque sans précédent.
Cerné par les affaires, le premier ministre israélien entend s’accrocher à son poste. Mais autour de lui, les têtes commencent à tomber : son fidèle chef de coalition, David Bitan, a jeté l’éponge mercredi.
Plus de 5,3 millions de Catalans sont appelés aux urnes ce jeudi, sur fond d’extrême polarisation entre deux blocs – les indépendantistes et leurs adversaires « unionistes ». Taux de participation, coalitions possibles, risques d’une nouvelle impasse politique… Mediapart passe en revue ce qu’il faut savoir pour suivre ce scrutin clé pour l’avenir de l’Espagne.
L’immense réforme fiscale votée par le Congrès américain est un formidable cadeau aux riches Américains, aux donateurs du parti républicain et… à Donald Trump lui-même. C’est à la fois le triomphe idéologique de l’ultradroite, de ses donateurs les Koch, les Adelson et les Mercer. Et plus crûment, la victoire des voraces.
En apparence, tout sépare le président américain et le président français. Pourtant, comme l’a relevé l’économiste Thomas Piketty, il y a plus une différence de degré que de nature dans leur politique fiscale. Ils mènent la même stratégie du choc.
Donald Trump n’est pas le clown hystérique que beaucoup ont voulu voir lors de son élection. En douze mois de pouvoir, il a, dans le bruit et la fureur, déroulé le programme de l’ultradroite américaine, sur les fronts intérieurs et extérieurs. Explications.
Mediapart et l’EIC révèlent que le beau-frère du président turc Recep Tayyip Erdogan a ouvert un compte offshore à Malte en masquant son identité aux banques, avec l’aide d’un cabinet d’avocats local. Une opération réalisée dans le cadre d’un montage sulfureux lié au navire Agdash, qui a rapporté 26,5 millions d’euros au clan Erdogan.
L’avènement de Sebastian Kurz et ses ministres d’extrême droite gênent profondément Berlin. Il fait craindre un axe Autriche-Hongrie sur le dossier des migrants. Et il va renforcer la division entre une droite modérée pro-Merkel et une droite conservatrice de plus en plus dure, qui rêve d’en finir avec cette chancelière « de gauche ».
Lina Attalah, directrice du site égyptien Mada Masr, un des derniers espaces de liberté médiatique en Égypte, fermé au printemps dernier par les autorités, revient pour Mediapart sur la situation politique du pays. Et décrit une répression chaotique qui vient d'amener le pouvoir à fermer des centaines de sites web.
Élu lundi 18 décembre pour succéder à Jacob Zuma à la tête de l’African National Congress (ANC), l’ancien protégé de Mandela aura fort à faire pour sortir son parti de la corruption et du clientélisme généralisé dans lequel il a sombré.
L’un est exilé à Bruxelles, l’autre est en prison à Madrid : Carles Puigdemont et Oriol Junqueras, anciens alliés à la tête de la Catalogne, bataillent pour devenir la première force du bloc indépendantiste, au soir du 21 décembre. Coulisses d’une campagne sans précédent.