L'écrivain et anthropologue algérien Mouloud Mammeri, qui a tant œuvré pour la reconnaissance de la culture et de l'identité berbères, était au centre d'un colloque à la Sorbonne. Entretien avec la spécialiste du monde berbère Tassadit Yacine, qui l'a bien connu.
Depuis deux ans, le gouvernement polonais met en place des réformes très controversées. Mais, paradoxalement, il suscite un intérêt croissant des Polonais pour les affaires publiques, après des années d'apathie politique. Comment les années de transition post-communiste expliquent-elles la situation actuelle ? Entretien avec Jérôme Heurtaux, auteur de La Démocratie par le droit, Pologne 1989-2016.
Une douzaine de chefs d'inculpation visent Paul Manafort, éphémère directeur de campagne de Donald Trump. Un tissu d'élucubrations, se défend le président des États-Unis.
En 2012, le président Erdogan, alors premier ministre, affirmait son intention de « faire croître une jeunesse religieuse ». Cinq ans plus tard, l’inflexion islamique de l'Éducation nationale est bien avancée. Dernière innovation, cette rentrée : une réforme des programmes axée sur l’enseignement des « valeurs ». La théorie de l’évolution a disparu des manuels. Le concept de djihad y a fait son entrée.
Alors que Daech est poussé dans ses derniers retranchements en Irak et en Syrie, les combattants islamistes ont commencé à fuir dans d’autres pays, à organiser la guérilla ou à rentrer chez eux. Mais leur menace risque de continuer à se faire sentir pendant longtemps.
La convocation d’élections anticipées en Catalogne par Mariano Rajoy a pris de court les partis indépendantistes. À peine leur « république » proclamée, leur récit a déjà volé en éclats. Le départ de Carles Puidgemont pour Bruxelles, où il semble vouloir demander l’asile politique, n’arrange rien.
Des dizaines de « Comités de défense du référendum » ont débattu, samedi et dimanche dans toute la Catalogne, des manières de contrer l’application de l’article 155 par Madrid. Mediapart a suivi plusieurs de ces assemblées de quartier, où beaucoup semblent sonnés par la perspective des élections anticipées.
Le 21 janvier 2017, la Marche des femmes réunissait des millions de manifestant.e.s à Washington et dans tous les États-Unis. Ce mouvement hétéroclite commence à s’organiser.
Soraya Sáenz de Santamaría, numéro deux du gouvernement espagnol, a hérité samedi du portefeuille de Carles Puigdemont, le président destitué de la Catalogne. Une promotion aussi spectaculaire que risquée pour « la femme la plus puissante d’Espagne ».
Même si les conditions d’application de l’article 155 de la Constitution espagnole, qui n’a jamais été mis en œuvre, demeurent incertaines, le gouvernement Rajoy s’engage sur une ligne dure. La vice-présidente du gouvernement espagnol, Soraya Sáenz de Santamaría, membre du PP, est chargée de superviser le processus de reprise en main de la région par le pouvoir central.
Faute de « préparation diplomatique », le gouvernement israélien a décidé de reporter le vote prévu pour ce dimanche d’un projet de loi décidant l’annexion à Jérusalem d’une trentaine de colonies. L’enjeu est en effet explosif : si cette loi est adoptée, la solution à deux États, déjà agonisante, sera morte.
Tout s’est joué vendredi en trente minutes : le Parlement catalan a déclaré l’indépendance, et le Sénat espagnol a placé la Catalogne sous tutelle. Dans la soirée, Madrid a convoqué des élections anticipées pour le 21 décembre. L’engrenage plonge la cinquième économie européenne dans l’inconnu.
Le 6 octobre 1934, le président catalan Lluís Companys proclame l’existence d’un État catalan coupé de l’Espagne. Une histoire qui a marqué les esprits indépendantistes en Catalogne.
Une partie du gouvernement marocain a été limogée manu militari pour ne pas avoir mis promptement en œuvre le projet de désenclavement de la ville d’Al-Hoceïma, foyer de la contestation dans le Rif. Un signal envoyé à l’opinion publique par le roi.
Carles Puigdemont s’était préparé jeudi à annoncer des élections anticipées, pour éviter la mise sous tutelle de la Catalogne. Mais il a fait marche arrière, jugeant que Madrid n’apportait pas assez de « garanties ». Le camp indépendantiste semble plus divisé que jamais.