Proclamer unilatéralement l’indépendance, organiser un référendum irrégulier : ce ne sont pas des pratiques exceptionnelles. De tels scénarios se sont déjà produits sur le continent européen. Même si les circonstances sont très différentes, certains de ces exemples inspirent les autorités catalanes.
Le procès de six journalistes turcs, accusés de liens avec des organisations terroristes après avoir publié des informations sur les correspondances électroniques de Berat Albayrak, ministre de l’énergie et gendre du président Recep Tayyip Erdogan, a débuté mardi à Istanbul. Les courriels, piratés par des hackers, ont mis en évidence une possible implication du clan Erdogan dans un trafic de pétrole avec l’Irak.
En route vers l’Europe, les exilés subsahariens traversant la Méditerranée sont des rescapés. Ils ont risqué leur vie dans le désert mais aussi en Libye, où ils sont victimes de ravisseurs qui les kidnappent en échange de rançons. Des milliers d’entre eux n’en réchappent pas.
Chaque année, la peste fait sa réapparition dans certaines régions de Madagascar. Mais cette fois, l’épidémie a pris une ampleur et une forme inhabituelles. Alors que la riposte s’organise, déjà plus d’une centaine de personnes ont péri.
La France accueille en grande pompe, dès mardi 24 octobre, le président égyptien Abdelfattah al-Sissi, attendu à Paris pour de multiples rencontres. Pourquoi le gouvernement français entretient-il des relations aussi étroites avec un dirigeant de plus en plus répressif ?
Depuis le soulèvement de 2011, le micro-État de Bahreïn a disparu des écrans radars. Pourtant, la situation des droits humains ne fait que s’y détériorer. Maytham al-Salman, directeur de l’ONG Bahrain InterFaithn, en appelle à la pression de l’Occident pour faire changer les choses.
Le XIXe congrès du Parti communiste chinois, qui se tient jusqu’au mercredi 25 octobre à Pékin, est l’occasion de chanter les louanges du président de la République et secrétaire général du parti. À Pékin, une exposition magnifie les réalisations des dernières années.
Le nombre de procès augmente, tout comme celui des détenus, mais la justice du quotidien, elle, peine à se faire, les victimes s’égarant dans le maquis procédural d’une institution exsangue. Le constat est alarmant : si les lois existent, leur application, que ce soit pour les crimes de torture ou pour le simple respect du code du travail, reste défaillante.
Le premier ministre espagnol a annoncé l’application de l’article 155 de la Constitution : il va démettre les responsables catalans, reprendre les prérogatives du Parlement et des fonctionnaires régionaux, et organiser de nouvelles élections. Dénonçant le coup de force de Madrid, le dirigeant indépendantiste Puigdemont convoque l’Assemblée régionale la semaine prochaine pour répondre au plan de Rajoy.
Une loi « anti-conspiration », récemment votée par le Parlement japonais, permettra de punir des crimes qui n’ont pas encore été commis. Sur l’île d’Okinawa, les opposants à la construction d’une base militaire américaine assurent être la cible de cette législation, qui facilitera les détentions arbitraires.
Poussé par le puissant lobby agricole, le gouvernement a fait paraître un décret qui restreint la définition du travail esclave. Le budget consacré à la lutte contre ce fléau avait déjà baissé de moitié entre 2016 et 2017. Et le nombre de personnes “libérées” s'est effondré.
La crise catalane ne cesse d’enfler. Mais les dirigeants européens réunis à Bruxelles ont fermement soutenu leur collègue Mariano Rajoy, sans même avoir pris le temps d'en débattre. Ce choix pourrait s’avérer lourd de conséquences.
Shinzo Abe a convoqué des élections anticipées le 22 octobre, profitant d’un regain de popularité, notamment lié à ses prises de position très fermes sur la Corée du Nord. Ses opposants l’accusent d’exagérer et d’instrumentaliser la menace nord-coréenne.
L’exode de sièges d’entreprises catalanes est présenté comme la preuve de la “folie” du projet indépendantiste. Il s’agit plutôt de la partie visible des pressions économiques de Madrid.
« La délinquance économique et financière est devenue préoccupante », écrit le Bureau du vérificateur général dans son rapport annuel sur la gestion des finances du pays. Elle touche notamment le commerce de l’or et du pétrole.
Fin du suspense : le gouvernement de Mariano Rajoy a annoncé la tenue d’un conseil des ministres extraordinaire samedi, pour lancer la procédure de mise sous tutelle de la Catalogne.