Une initiative populaire des Jeunes socialistes suisses propose de taxer les revenus du capital à hauteur minimale de 150 % par rapport au travail. Une votation et un débat auront lieu sur le sujet, alors que la question de la pauvreté se pose de plus en plus dans la Confédération.
À partir de samedi 1er juin, les tarifs régulés de l’électricité vont augmenter de 5,9 %. Une hausse prévue de longue date mais repoussée, en plein mouvement des « gilets jaunes ». Derrière cette hausse, c’est le démantèlement du service public de l’électricité et d’EDF qui est en jeu.
Encore sous le choc de l’annonce de la suppression de plus de 1 000 postes, essentiellement dans l’activité gaz de General Electric à Belfort, les syndicats démontent l’argumentaire fallacieux de Bruno Le Maire pour justifier le plan social.
Moins d’un an après avoir repris l’emblématique usine de la Somme, l’entreprise WN est placée en redressement judiciaire. L’activité n’avait jamais vraiment démarré, malgré le soutien affiché au projet par Emmanuel Macron. « Qu’est-ce qu’on va devenir ? », interroge un délégué syndical.
Le 17 mai, la maire de Montauban Brigitte Barèges a expulsé les syndicats de la Maison du peuple, leur siège historique, sans préavis. Pour punir la CGT d’avoir hébergé des migrants et pour récupérer un bâtiment bien placé au cœur de la ville. La manœuvre était trop grossière : mardi 28, le tribunal administratif a ordonné à l’édile de rendre les clefs du bâtiment.
Le conflit qui oppose depuis l'enseigne à plusieurs dizaines de salariés a pris un tour nouveau avec la diffusion de conversations téléphoniques de l’ancien vice-président du groupe. Il y affirmait qu’il voulait « se débarrasser » de Kamel Guemari, emblématique délégué FO du restaurant des quartiers nord. Des deux côtés, les plaintes se multiplient.
General Electric, repreneur de la branche énergie d’Alstom en 2015, a annoncé mardi la suppression de 1 044 postes en France. Un plan social inévitable, pour Bercy. Les syndicats assurent pourtant que le site de Belfort a tout pour se réinventer un destin industriel.
Deux cents personnels soignants se sont retrouvés, le 25 mai, à la Bourse du travail à Paris, pour parler de leur mouvement de grève qui s’étend, dans l’indifférence du gouvernement. Une manifestation nationale est prévue à Paris le 6 juin. Les médecins appellent à leur tour à un débrayage.
Le président de la BCE achève son mandat en octobre. La bataille fait rage entre Paris et Berlin pour imposer son successeur. Mais personne ne s’inquiète de la politique qu’il faudrait conduire à l’avenir. La « magie » Draghi laisse une zone euro fragilisée.
Lors du premier Conseil de défense écologique qui s’est tenu jeudi, le premier ministre puis le ministre de l’écologie ont estimé que le projet de mine d’or géante n’était pas « compatible » avec les « exigences environnementales actuelles ». Puis François de Rugy a déclaré à des journalistes : « Le projet ne se fera pas. » Mais parle-t-il du projet dans son entier ou du projet actuel ?
Emmanuel Macron en a fait la proposition en mars, son parti l’a reprise dans son programme. De même qu’EELV et le PS. Mais tout reste à faire quant à la création d’une banque européenne pour le climat, à commencer par convaincre les partenaires européens.
Depuis janvier, Mediapart a publié des dizaines de reportages, enquêtes, analyses, entretiens, pour comprendre les enjeux des élections européennes, qui se déroulent du 23 au 26 mai sur le continent. Nous vous en proposons ici une sélection, à l'approche du scrutin.
Transformer un service public en grande entreprise du CAC 40 implique de mettre au pas des salariés dont la culture d’entreprise n’est plus forcément en adéquation avec les exigences de la direction. Cela peut-il se faire sans heurt ?
Citéco, la « Cité de l'économie », ouvrira au public le 14 juin à Paris. Elle promeut une vision individualisée et apolitique de l'économie qui relègue le travail au second plan. Et souligne l'urgence d'un lieu de mémoire dédié à l'histoire sociale.
Le commissaire européen Pierre Moscovici, dont le mandat s’achève, répond aux questions de Mediapart sur ses résultats en matière de lutte contre la fraude, l’évasion et l’optimisation fiscale. Selon lui, les limites de ce bilan sont liées à la règle de l’unanimité au Conseil européen.
Tout au long de la septième séance du procès de France Télécom, la présidente s’est livrée à un exercice sémantique pour débusquer ce que les anciens dirigeants du groupe mettaient derrière les mots, les projets secrets qu’ils auraient pu avoir. Au cœur des débats : les 22 000 suppressions d’emploi annoncées en février 2006. Prévisions ou objectifs ?