La fragmentation de la baisse des cotisations et la hausse de la CSG et des taxes sur le carburant ont réduit le niveau de vie moyen des ménages français, selon l’Insee. Cette fragmentation, décidée pour financer la défiscalisation du capital, a été l’erreur majeure du début du quinquennat.
Et si la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac au chinois Casil était considérée comme nulle ? Lors de la séance de la cour d’appel administrative de Paris, lundi 11 mars, le rapporteur général a relevé de nombreux manques de respect des règles du cahier des charges.
Après les autoroutes, ADP, l’électricité. Contrairement aux promesses du gouvernement, le prix de l’électricité devrait augmenter et même dans des proportions considérables. Passant outre la loi, la commission de régulation de l’énergie a décidé de lancer le démantèlement du service public de l’électricité et d’EDF. Objectif : transférer la rente publique nucléaire vers le privé, au détriment des ménages et de l’économie. Même l’Autorité de la concurrence est contre.
Trois mois après avoir annoncé sa volonté de revenir à la normale, la BCE fait demi-tour : elle reprend une partie de sa politique monétaire accommodante pour contrer une conjoncture européenne qui se dégrade rapidement. Les banques et la zone euro ne se sont toujours pas remises de la crise. Elles risquent de ne pas être en état de faire face à une récession.
Selon un document consulté par Mediapart, la Commission européenne a décidé de ne plus participer aux négociations sur la mise en place d’un traité juridiquement contraignant pour les multinationales en matière de droits humains et environnementaux. Vendredi, à Genève, l’Union européenne a argué de soucis de procédure pour ne pas avancer.
La compétitivité de l’économie française est brandie comme un étendard pour justifier une grande partie des politiques économiques actuelles. Mais l’examen de ce problème montre que les remèdes proposés sont largement inadaptés. Pour autant, le gouvernement actuel entend persister. Une stratégie à haut risque.
Dans un discours devant l’Autorité de la concurrence, Édouard Philippe a cité deux fois le père du néolibéralisme, Friedrich von Hayek, et a défendu l'idée de la concurrence comme réponse aux problèmes de pouvoir d’achat. La confirmation qu’il n’y aura pas de « changement de cap » dans la politique économique du gouvernement.
Conséquence de l’affaire Volkswagen, plusieurs grandes métropoles allemandes ferment leur centre-ville aux véhicules diesels. Mais le très puissant lobby politico-industriel réagit.
Bruno Le Maire présentera mercredi 6 mars en conseil des ministres sa taxe nationale sur les géants du numérique. Un impôt minimaliste et peu efficace, dont la fonction pourrait n'être que de dissimuler l'échec des politiques fiscales du gouvernement et des tentatives avortées de taxe européenne.
Pour l’économiste Shoshana Zuboff, auteur de L’Âge du capitalisme de surveillance paru aux États-Unis, le danger que font courir les géants du Web est bien plus grand qu’on ne l’imagine. En siphonnant les données personnelles pour modifier à leur insu les comportements de leurs utilisateurs, ils menacent la démocratie elle-même.
Ascoval, Blanquefort, Renault, Air France-KLM… Le gouvernement a beau gesticuler, il essuie revers sur revers dans les dossiers industriels. Car en matière de politique industrielle, il a opté pour l’impuissance, comme ses prédécesseurs. Résultat de ce laisser-faire : la part de l’industrie dans l’économie est tombée de 25 % à 11 % du PIB entre 1980 et 2017.
Le groupe Total annonce qu’il suspend ses activités offshore en Guyane. Le président de la collectivité territoriale s’est dit déçu de cette décision, motivée par les échecs successifs rencontrés depuis 2012 par Shell et Total sur la zone.
L’agence Kick Partners, créée en 2013 par les actuels dirigeants du Losc et domiciliée au Luxembourg, voulait régner sur le football mondial. Quitte à verser dans le conflit d’intérêts.
Une semaine après l’arrêt des négociations entre les syndicats et le patronat sur les nouvelles règles de l’assurance-chômage, le premier ministre et la ministre du travail ont relancé mardi 26 février la concertation, qui aboutira à l'été. Mais les priorités de l’exécutif sont déjà connues, les perdants du futur système aussi.
Au mépris de toute prudence, l’autorité bancaire européenne, chargée de contrôler et réglementer le monde bancaire, a désigné comme président José Manuel Campa, ancien responsable des affaires réglementaires chez Santander. Un lobbyiste, en d’autres termes. Le monde bancaire poursuit sa « capture » des institutions européennes.
L’Union européenne a décidé de lever le gel des avoirs de l’homme d’affaires Marouane Mabrouk, à la demande des autorités tunisiennes. En cause : l’avenir de la filiale d’Orange en Tunisie. La société civile s’indigne.