« Trop risqué. » Après six semaines de discussions, les directions de la Deutsche Bank et de la Commerzbank ont décidé de renoncer à leur projet de fusion, soutenu par le ministre allemand des finances. Le problème de la Deutsche Bank, qui figure parmi les banques les plus fragiles du monde, reste pendant.
Près d’un an après la reprise officielle de l’usine par Nicolas Decayeux, un industriel local, l’ancien site est loin de tourner à plein. Son repreneur reconnaît que la production est à seulement « 30 % à 40 % » de son potentiel. L’ombre de la faillite n’est pas écartée.
Le groupe d’ingénierie canadien SNC-Lavalin est secoué par des scandales de corruption en série, dont en Libye du temps de Kadhafi. Ses tentatives pour éviter un procès dans son affaire libyenne ont conduit au plus gros scandale politique du mandat du premier ministre Justin Trudeau.
La Cour des comptes a publié, jeudi 18 avril, un référé sur les plans de relance autoroutiers. Elle souligne à nouveau le déséquilibre organisé entre l’État et les sociétés concessionnaires.
Mornia Labssi et Thomas Dessalles avaient écopé d’un blâme pour avoir participé à une action de soutien aux sans-papiers dans les locaux de l’administration. Le tribunal administratif a annulé les blâmes, décidés sur le fondement de « faits matériellement inexacts ».
Partie des urgences de l’hôpital Saint-Antoine, la grève illimitée des personnels soignants gagne du terrain. Déjà cinq services parisiens ont rejoint le mouvement. Quatre autres doivent s’y associer à partir de dimanche. Éléments déclencheurs, les violences subies par les soignants révèlent une maltraitance généralisée.
Comment faire pour que les révolutions technologiques et climatiques ne conduisent pas à une destruction massive d’emplois et à une dislocation du droit du travail ? Entretien avec Jörg Hofmann, président du syndicat allemand IG Metall, plus important syndicat sectoriel au monde.
Le gouvernement fédéral allemand a révisé à la baisse sa prévision de croissance. Il promet qu’il ne s’agit que d’un « trou d’air » mais le modèle économique du pays, appuyé sur une croissance élevée des exportations, vacille. Car quand la Chine s’enrhume, l’Allemagne tousse...
La cour administrative d’appel de Paris a rendu mardi 16 avril un arrêt qui annule la privatisation de la société de gestion de l’aéroport de Toulouse-Blagnac. Un camouflet pour Emmanuel Macron, qui s’est personnellement impliqué dans cette opération sulfureuse. La controverse autour de la cession d’Aéroports de Paris va prendre encore plus d’ampleur.
Emmanuel Macron a appelé à « rebâtir ensemble » Notre-Dame tout en privilégiant l’appel aux dons, largement défiscalisés. Mais si, comme le prétend le président de la République, il s’agit du « destin profond » du pays, il faut avoir recours à l’impôt. Pourquoi ne pas songer à un « ISF Notre-Dame » ?
La cour administrative d’appel a annulé mardi 16 avril la vente de l’aéroport de Toulouse-Blagnac, estimant que le cahier des charges n’avait pas été respecté. L’État va devoir racheter les parts vendues au repreneur chinois Casil. Cette privatisation voulue par Emmanuel Macron en 2014 tourne au fiasco.
Malgré l’opposition de la France, les Européens ont donné leur feu vert, lundi 15 avril, à l’ouverture de négociations commerciales avec les États-Unis. S'agit-il d'un retour déguisé du TTIP, qui avait avorté en 2016? Entretien avec l’activiste Lora Verheecke à Bruxelles.
Moins visible qu’ADP, la cession au secteur privé de 52 % de la FDJ pose pourtant d’immenses problèmes d’intérêt général, notamment en termes d’inégalités sociales. Cette privatisation est une nouvelle preuve de l’entêtement de l’exécutif.
L’économie britannique ne s’est pas effondrée après le référendum du 23 juin 2016, mais elle a baissé de régime. La raison en est moins le Brexit proprement dit que l’incertitude plaquée sur un modèle économique déjà en crise.
Pour la première fois, 218 députés et sénateurs, représentant la quasi-totalité des oppositions du Parlement, sont parvenus à se rassembler pour lancer une procédure de référendum d’initiative partagée sur la question de la privatisation d’ADP. Pris à revers, le gouvernement agite lui aussi la menace de l’arme référendaire contre le Sénat.