Après quarante ans d'interruption, le Congrès des États-Unis vient d'autoriser à nouveau l'exportation de pétrole à partir du territoire américain. Une décision hautement symbolique, illustrant la mutation en cours dans les grands équilibres de la géopolitique économique. Analyse, en collaboration avec Kenneth Courtis.
Les mauvais résultats économiques expliquent en partie le revers électoral du président Recep Tayyip Erdogan aux élections législatives de juin 2015. Surtout, la dérive autoritaire du pouvoir turc ne rassure pas le monde des affaires.
La cession pour une bouchée de pain de la banque portugaise Banif au groupe espagnol Santander se traduit par une ardoise vertigineuse de près de 3 milliards d'euros pour le contribuable portugais. C'est la routine bancaire. Elle ouvre une fracture dans l'alliance de gauche qui gouverne.
Des salariés français du roi du hamburger digèrent mal de ne jouir d'aucune participation aux bénéfices, alors que les profits de sa filiale hexagonale s'évaporent au Luxembourg. Ils portent plainte pour « blanchiment de fraude fiscale ». Le fisc travaille sur le dossier depuis 2011, et la Commission européenne vient d'ouvrir une enquête.
Les attentats de novembre ont ralenti l’économie française. Elle devrait rebondir rapidement pour atteindre 1,3 % en rythme annuel au cours du premier semestre 2016. Mais ce scénario est sans doute trop optimiste, compte tenu de l’environnement mondial. L’Insee a-t-il les bons modèles pour appréhender une activité économique qui a profondément changé ?
Un début de panique bancaire sous le soleil de Madère. Un petit signe de plus que les "thérapies" appliquées à la crise financière mondiale ont échoué. Comme prévu. Analyse.
Pour son dernier budget portant sur une année pleine, le gouvernement avait prévu d'imposer une baisse des dépenses publiques. Mais rien ne s'est passé comme prévu et il a du faire plier sa majorité sur plusieurs mesures.
Le délégué général du groupe de protection sociale Malakoff Médéric, Guillaume Sarkozy, va être évincé de son poste. Le frère du chef de l'État devrait partir avec un chèque compris entre 1 et 2 millions d'euros.
En trois jours, trois hedge funds américains ont annoncé leur liquidation. Tous avaient investi lourdement dans les dettes à haut risque des entreprises. « Combien de hedge funds vont-ils faire faillite », se demandent des gérants, inquiets d’un effet domino.
À ceux qui espéraient une inflexion économique, même symbolique, en réponse à la colère qui est sortie des urnes, le gouvernement n’a pas tardé à répondre : pas question ! Dès ce lundi matin, il a annoncé que le veto à tout coup de pouce au Smic, en vigueur depuis 2008, se poursuivrait en 2016. Au risque d'alimenter encore un peu plus la désespérance sociale sur laquelle prospère le Front national.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public jeudi en début de soirée par la présidence française. Sur plusieurs points importants, une longue nuit de discussions a commencé. La version d'aujourd'hui, de plus en plus précise, est une mauvaise nouvelle pour le climat.
Alors que la COP21 tire à sa fin, l'impact des multinationales a été une fois de plus glissé sous le tapis. En France, le palmarès des dix multinationales les plus polluantes du point de vue climatique comporte trois cimentiers. Lafarge est le numéro 1 mondial du ciment, un matériau à l’origine de 5 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Quelle que soit l'issue de la COP21, l'année 2015 sera celle de l'explosion des énergies renouvelables, en premier lieu des éoliennes. Plusieurs études d'analystes financiers montrent que cette évolution est inéluctable, même si les combustibles fossiles font de la résistance.
Un nouveau brouillon d'accord a été rendu public ce mercredi après-midi par la présidence française. Sur tous les points importants, la discussion est toujours en cours. Il ne reste que 24 heures, la présidence française espérant conclure vendredi. La société civile fait de plus en plus savoir son inquiétude.
Mario Draghi a-t-il encore la main ? se demandent les milieux financiers, déçus par les mesures annoncées le 3 décembre par la BCE. Plus que des dissensions internes, la position de la Banque centrale européenne reflète la crainte des mouvements incontrôlables d’une finance totalement interconnectée. Les banquiers centraux ont engendré un monstre qu’ils redoutent de ne plus pouvoir maîtriser.
L’économiste Jézabel Couppey-Soubeyran balaye les arguments des banquiers pour s'opposer à tout contrôle de leur activité, arguments mille fois entendus.