Pour justifier la hausse modeste de 2 % du Smic au 1er juillet, François Hollande a dit ne pas vouloir déstabiliser les entreprises. Or, une étude de l'OFCE établit que la mesure stimule le pouvoir d'achat et n'a que des effets pervers limités. Elle ne détruirait que 1 400 emplois et ne dégraderait les finances que de 0,01 point. Autant dire, rien du tout.
C'était le concept phare d'Arnaud Montebourg. Devenu ministre du redressement productif, il se montre très prudent sur le sujet. Pourtant, la « démondialisation » est peut-être l'une des réponses, à terme, à la crise industrielle que traverse PSA.
Les représentants des salariés étaient convoqués ce mardi 17 juillet pour examiner le plan social envisagé par les candidats à la reprise du groupe de volaille. Au total, près de 2 000 emplois devraient être supprimés. Charles Doux prépare de son côté un plan de continuation, déjà rejeté par les organisations syndicales.
Les premières mesures fiscales du gouverement sont ancrées à gauche. Mais la fusion de l'impôt sur le revenu et de la CSG n'est plus évoquée. Les socialistes ont-ils oublié leur promesse ou se sont-ils convertis à la « flat tax » ?
Le Centre d'études de l'emploi constate que les ruptures conventionnelles, plutôt bien vues par les salariés, donnent lieu à de nombreux abus de la part des employeurs qui y recourent pour éviter de se soumettre aux obligations du licenciement.
Economiste atterré, coprésident d'Attac et animateur du Collectif citoyen pour l'audit de la dette, Thomas Coutrot met en garde contre les politiques de rigueur menées en Europe. Il juge le pacte de croissance mis en avant par François Hollande « ridicule et insignifiant ».
Des taux d'intérêts stratosphériques pour les Etats d'Europe du Sud, des taux négatifs en Allemagne et en France, des capitaux qui quittent l’Europe par centaines de milliards d'euros, une monnaie qui chute : des responsables s’inquiètent d'une possible « désintégration de l’Europe impulsée par les marchés ».
Le recours aux mesures dites non tarifaires est de plus en plus tentant pour des gouvernements privés d'autres instruments d'intervention économique. Le rapport sur le commerce mondial 2012 de l'OMC explore ce monde des MNT.
Déçu par les offres de reprises, les dirigeants du groupe volailler Doux, placé le 1er juin en redressement judiciaire, viennent de lancer un appel à leurs éleveurs.
L’association Consommation, logement et cadre de vie (CLCV) a rendu une étude sur la gamme de prix proposée par la SNCF. Et met en avant des prix variant selon des critères parfois flous.
L'envolée des prix des logements et des loyers au centre des capitales ou de grandes villes européennes est une réalité. La perte de diversité sociale qui l'accompagne également. Mais les expédients, souvent fortement teintés de démagogie, ne sont jamais la bonne réponse. L'expérience de Lisbonne, dévastée par le blocage des loyers, en témoigne.
L’annonce par PSA de la suppression de 8 000 emplois en France a fait l’effet d’une bombe. Pour le gouvernement, il s'agit du premier grand test social, et il est redoutable.
Pour tourner la page des polémiques sur l'indépendance de certains économistes, le conseil d'administration de l'École d'économie de Paris a ratifié jeudi soir une charte éthique très ambitieuse, que révèle Mediapart. Si certains économistes parisiens sont hermétiques à ce souci d'indépendance et se moquent d'être en conflit d'intérêt, un séisme déontologique affecte une bonne partie de la profession.
Le document devrait être officialisé le 20 juillet, lors d'une réunion à Bruxelles. Il fixe les 32 conditions imposées à l'Espagne pour que l'Europe vienne en aide à ses banques. Faut-il y voir un ballon d'essai pour la fameuse « union bancaire » de la zone euro, mise en chantier en juin ? Cette mise sous tutelle de l'Espagne sera-t-elle une nouvelle usine à gaz ? Mediapart a interrogé des économistes.
C'est la première entorse à la « République exemplaire » promise : François Hollande nomme son ami Jean-Pierre Jouyet à la tête de la Caisse des dépôts et consignations, alors que cette promotion pose un problème de légalité. L'intéressé le sait si bien qu'il ne sera qu'un patron à mi-temps.
La direction de PSA a opté pour le fait accompli. Son projet stratégique existe depuis deux ans, comme nous l'avions révélé. Le groupe a préféré le tenir secret.