L’arrêt très attendu du Conseil d’Etat sur le tarif d’achat éolien devrait être rendu public le 15 mai, jour de la passation des pouvoirs et de l’annonce du nouveau gouvernement.
La banque la plus puissante des États-Unis a dû avouer jeudi une perte de 2 milliards de dollars dans des opérations de trading. Une nouvelle perte de 1 milliard de dollars n’est pas exclue. Cette affaire illustre l’absence de changement dans le monde bancaire, depuis la crise financière.
Hollande a promis un décret sur le retour de la retraite à 60 ans pour les salariés ayant commencé à travailler à 18 ans, et oubliés de la réforme de 2010. Mais des syndicats craignent que de nombreux salariés en soient exclus, en différenciant trimestres « cotisés » ou « validés ». Cette polémique préfigure des débats intenses sur le système de retraite.
En plein débats européens sur la relance, la Banque mondiale défend le modèle de la croissance verte, selon elle, plus efficace et capable de réduire plus rapidement la pauvreté dans le monde, dans un rapport publié jeudi 10 mai.
Dès la semaine prochaine, le gouvernement va s'atteler à la situation économique et sociale. Mais déjà, les premières polémiques sur les retraites ou le gel des prix du carburant apparaissent. Une fois l'Assemblée nationale élue, une avalanche de textes sera discutée par les députés. Des premiers mois très délicats, sur fond de chômage massif et de budget restreint, où il ne faudra pas décevoir.
Dans la plus grande discrétion, la cotation des obligations de l’établissement financier a été suspendue ce matin. La survie de l'établissement est en cause. Ce nouvel épisode risque de relancer l’inquiétude sur la santé du système financier européen.
Le premier ministre espagnol a officialisé l’aide de l’Etat dans le sauvetage des banques du pays. Ce à quoi le gouvernement s'était refusé jusqu’alors. Le renflouement s’annonce cependant si coûteux qu’il risque d’être hors de portée des finances publiques.
Au lendemain des élections, la situation politique apparaît totalement dévastée. Pour les marchés financiers comme pour les partis d'opposition grecs, la question de la sortie de la zone euro n'est plus un tabou.
Le décret mettant en oeuvre la TVA sociale voulue par Nicolas Sarkozy a été publié in extremis au Journal officiel ce dimanche 6 mai au matin, le jour même du second tour de l'élection présidentielle, alors que le candidat favori François Hollande a promis d'abroger ce transfert de cotisations des entreprises vers les ménages.
Trois policiers ont porté plainte contre l'homme d'affaires Alain Duménil pour insultes. Se disant couvert par une immunité diplomatique, l'intéressé, qui vient par ailleurs d'être condamné à un an de prison avec sursis pour complicité de banqueroute, conteste la compétence de la justice française. Ainsi va la vie des affaires sous Sarkozy : il vient pourtant de percevoir 10 millions d'euros de subsides publics.
Courageux mais pas téméraire, Nicolas Sarkozy n'aime pas les conférences de presse ni le journalisme indépendant. Devant des interlocuteurs mal informés ou complaisants, il préfère aligner les affirmations péremptoires, les approximations ou les contrevérités. Son « sauvetage d'Alstom » en 2004, utilisé à satiété jusqu'à aujourd'hui, reste un modèle du genre. Rappel.
Syndicats et salariés s’alarment en Europe. Derrière l’illusion du mot croissance, c’est la fin du modèle social européen que visent tous les projets de gouvernement. Les textes se multiplient pour remettre en cause salaires, conventions collectives, droit du travail.
Si la gauche parvient au pouvoir le 6 mai, elle sera jugée sur sa capacité à mettre fin aux politiques nauséabondes et inégalitaires de l’ère Sarkozy. Mais ses succès ou ses échecs seront liés à sa capacité à penser et dépasser les clivages qui la guettent. Interpellation autour de cinq livres récents. Deuxième épisode : Déconstruire la dette.
Les syndicats et la gauche entre Denfert et Bastille, Nicolas Sarkozy place du Trocadéro, Marine Le Pen à Opéra : ce 1er Mai qui tombe entre les deux tours s'annonce très politique. Les syndicats ne craignent pas de débordements, mais s'attendent à une forte mobilisation et ont musclé leur service d'ordre.
Conflits d’intérêts, mainmise de la finance sur la recherche en économie et les risques de pensée unique ... le livre de Laurent Mauduit, Les Imposteurs de l'économie, fait débattre à Mediapart même. Philippe Riès lui oppose la contradiction.
La dégradation de l’Espagne annonce le retour de la crise dans la zone euro. Alors que l’économie espagnole s’enfonce dans la récession, avec un chômage à plus de 24 %, les mesures d’austérité sont contestées par les économistes. D’autant qu’elles n’apportent aucune solution aux problèmes espagnols.