Agent de sécurité, Hassan A. avait perdu son autorisation de port d’arme, puis avait été licencié début 2019 après un avis d’incompatibilité du ministère de l’intérieur. Le dossier était vide et la RATP a violé la loi en le licenciant, a tranché la Cour de cassation.
Il y a un an, 27 personnes sont décédées dans le naufrage de leur embarcation en essayant de rejoindre le Royaume-Uni. Zana Mamand Mohammed a perdu son frère, Twana, 18 ans, dont le corps n’a toujours pas été retrouvé. Auditionné dans le cadre de l’enquête, il a accepté de témoigner auprès de Mediapart.
Mercredi 23 novembre se tenait à Nancy le procès lié à la mort d’un enfant à qui une dose beaucoup trop forte de colchicine avait été administrée. Des fautes individuelles ont été pointées, mais au sein d’un service désorganisé par le manque de personnel.
Le célèbre artiste français est visé par une enquête préliminaire pour « viols sur mineurs » depuis 2019. À Montreuil, Issy-les-Moulineaux ou Uckange, ses œuvres trônent dans l’espace public. Mais certaines installations lumineuses sont désormais éteintes. Sans qu’on sache pourquoi ni pour combien de temps.
Deux policiers de la ville ont été révoqués après avoir tenté de dissimuler des violences sur mineurs lors d’une interpellation en mars 2021. L’un d’eux, désormais en poste au Blanc-Mesnil, est aussi accusé d’avoir uriné sur ces jeunes et sera jugé le 15 décembre à Bobigny.
La « Lopmi », la loi de programmation et d’orientation du ministère de l’intérieur, prévoit 15 milliards d’euros de budget supplémentaire pour les forces de l’ordre d’ici à 2027. Elle a été adoptée mardi avec les voix de la majorité, de LR et du RN.
L’ancien bras droit de Nicolas Sarkozy a écopé de six mois de prison ferme pour des infractions au financement de sa campagne dans les Hauts-de-Seine, lors des législatives de 2012.
Après la décision de censure préalable contre nos informations sur les pratiques du maire de Saint-Étienne Gaël Perdriau, des élus, notamment de la Nupes, plus d’une trentaine de sociétés de journalistes, des avocats et des ONG dénoncent une mesure liberticide incompréhensible.
En avril 2021, des policiers de la BAC de Marseille ont brutalement interpellé un jeune couple et rédigé un procès-verbal erroné. Le 22 novembre, deux d’entre eux doivent être jugés pour les violences. Mais pas pour leurs faux écrits, un crime passible de 15 ans de prison.
L’excès de décès est évalué à 10 420 par Santé publique France, dans une étude parue ce lundi soir. Le sud de la France a été particulièrement frappé, mais aussi la Bretagne ou le Grand Est, qui ont connu des vagues de chaleur historiques.
Lors du premier comité interministériel à l’enfance, lundi, Élisabeth Borne a fixé comme objectif qu’aucun enfant ne vive plus à la rue dans cinq ans. À Rennes, ils sont une quarantaine, en partie hébergés dans les écoles de la ville sous l’impulsion d’un collectif citoyen. La maire socialiste juge que la préfecture et l’État traînent des pieds.
Un an après la tribune qui avait déclenché un mouvement social inédit dans la magistrature, le monde judiciaire se met à nouveau en grève mardi pour réclamer « un plan d’action » et davantage de moyens.
Saisi par l’avocat de Gaël Perdriau, le président du tribunal judiciaire de Paris a fait injonction à Mediapart de ne pas publier de nouvelles révélations sur les pratiques politiques du maire de Saint-Étienne, après celles du chantage à la sextape. Cette censure préalable, décidée sans débat contradictoire, est une attaque sans précédent contre la liberté de la presse.
Le lobbyiste Tayeb Benabderrahmane, notamment poursuivi pour « corruption », a touché 15 000 euros de la part de la reine de la presse people en 2021. Les versions divergent sur les motifs de ces versements.
L’administration a invoqué le secret des affaires pour refuser de communiquer à l’ONG Sherpa la liste des entreprises concernées par un règlement européen sur la transparence dans l’importation des minerais provenant de zones de conflit. Le tribunal administratif de Paris annule ce refus.
Bien que la justice ait identifié un danger au sein de leur famille, des centaines d’enfants sont laissés sans protection, à cause d’une pénurie de personnel et de places en foyer. Un phénomène dont les pouvoirs publics ignorent eux-mêmes l’ampleur. Mediapart a mené l’enquête pour la Journée internationale des droits de l’enfant, ce 20 novembre.