Samedi 15 octobre, plusieurs collectifs se joindront à une marche dans les rues de Saint-Denis, pour montrer que les quartiers populaires ne sont pas « des déserts féministes ». Cette initiative souligne aussi les clivages existant au sein du mouvement pour les droits des femmes.
Dans une décision rendue mardi 11 octobre, le tribunal administratif de Bordeaux ordonne au ministère de la justice de « renforcer les moyens matériels et humains de l’équipe médicale » en urgence, dans l’une des prisons les plus surpeuplées et vétustes de France.
En 2013, la journaliste et militante Éloïse Bouton avait mené, seins nus, une action féministe dans une église. Elle avait été condamnée pour « exhibition sexuelle ». La Cour européenne des droits de l’homme vient de condamner la France pour « violation de la liberté d’expression ».
Le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes réunit le gotha régional dans des lieux de prestige afin de « créer des synergies ». Le dernier « dîner des sommets » s’est tenu le 23 juin dans un château. Il a coûté pas moins de 100 000 euros d’argent public, selon les informations de Mediapart. Soit plus de 1 100 euros par convive, aux frais du contribuable.
L’enseignement supérieur lance une nouvelle plateforme pour aider les étudiants à trouver leur master. Depuis quelques années, de plus en plus de jeunes gens, titulaires d’une licence, restent sur le carreau faute de places disponibles.
Une peine de prison avec sursis et une forte amende ont été requises mercredi contre le candidat malheureux aux législatives de 2012 dans les Hauts-de-Seine, s’agissant du financement de sa campagne.
Le maire de Stains, Azzédine Taïbi, est la cible de nombreuses attaques racistes sur les réseaux sociaux et dans les médias. Samedi dernier, un cap a été franchi. Un groupe de militants d’extrême droite de l’Action française se sont introduits dans l’enceinte de la mairie.
Le premier armateur fluvial français, basé depuis l’après-guerre au Havre, est sous le coup d’une enquête de la Direction nationale d’enquêtes fiscales pour des soupçons de fraude fiscale. La Sogestran possède trois filiales au Luxembourg, aux airs de sociétés fantômes.
Six surveillants pénitentiaires de la maison d’arrêt de Sequedin (Nord) doivent être jugés à Lille, jeudi 13 octobre, pour des « violences en réunion » sur un détenu menotté. Pendant vingt minutes, cet homme de 29 ans a été frappé, traîné au sol et transporté entièrement nu de sa cellule au quartier disciplinaire, sous l’œil des caméras de surveillance.
Une enquête judiciaire a mis au jour deux hommes d’influence qui gravitaient autour du PSG et détenaient des données sensibles sur son patron, Nasser al-Khelaïfi. L’un d’entre eux a été détenu pendant neuf mois au Qatar, où il affirme avoir subi des actes de « torture ».
Pour protéger l’image de Neymar, sa superstar brésilienne, après sa gifle donnée à un supporter du Stade rennais, le PSG a lancé une attaque numérique secrète contre la victime en divulguant son identité et en le traitant de délinquant.
Le PSG a chargé une agence externe de créer une « armée » de faux comptes Twitter qui a mené des campagnes violentes et ordurières, notamment contre des médias et des personnalités du club de football. Mediapart est l’une de ses cibles privilégiées. Même Kylian Mbappé a été égratigné.
Quatorze lycéens, la plupart mineurs, ont passé la nuit au poste, après le blocage du lycée Joliot-Curie à Nanterre. L’établissement est au centre de vives tensions depuis la mutation d’office d’un professeur de mathématiques, Kai Terada, devenu le symbole d'une « répression administrative » dénoncée par plusieurs syndicats.
Condamné à 30 ans de prison en première instance, Ali Polat a été interrogé, mardi, par la cour d’assises spéciale. Il a livré des éléments sur le parcours d’un mystérieux sac d’armes qui a intéressé l’enquête.
Soutenus par des procureurs et des juges, plusieurs centaines d’enquêteurs se sont rassemblés devant le siège de la police judiciaire de Paris, mardi, pour protester contre le projet de réforme du ministre de l'intérieur. Certains dénoncent le « muselage » pratiqué à l’encontre des frondeurs.
La ville de Valence renonce à vendre un terrain à une école privée musulmane hors contrat après des alertes émises par la préfecture et par « Charlie Hebdo ». Des documents obtenus par Mediapart démentent pourtant l’intégralité des accusations portées par le journal satirique.