Selon nos informations, le Parquet national financier vient d’ouvrir une enquête préliminaire du chef de recel de délit d’atteinte à l’égalité des candidats dans les marchés, relative à l’octroi du parc éolien de la baie de Saint-Brieuc au groupe espagnol Iberdrola. La décision fait suite à une plainte pénale déposé par le Comité des pêches des Côtes-d’Armor.
Un mois après le lancement de l’opération par le ministère de l’éducation nationale, nombre d’établissements scolaires n’ont toujours pas accroché les fameuses affiches. Retour sur une déconfiture.
Chaque week-end, retrouvez notre sélection d’articles lus par les comédiens Arnaud Romain et Christine Pâris tout au long de la semaine. Écoutez Mediapart, écoutez l’indépendance.
Le directeur de la sécurité de la ville d’Évreux (Eure), aux méthodes contestées, est renvoyé devant le tribunal correctionnel pour port d’arme illicite. Il sera jugé en novembre, sans que cela empêche la mairie LR d’organiser sa promotion.
La droite et une partie de la gauche reprochent à la maire de Paris de transférer le problème du crack en petite couronne. Elle pointe la responsabilité de l'État mais le dossier ravive la mésentente entre la capitale et sa banlieue.
Le parquet de Paris a requis des peines de prison avec sursis contre Alexandre Benalla et les trois autres prévenus du procès, jeudi 30 septembre au soir.
Frère et sœur, Aristide et Alice ont été blessés en 2015 par les tirs lors de l’attaque des terrasses, rue Bichat, alors qu’ils voulaient dîner au restaurant « Le Petit Cambodge ». Ils témoignaient jeudi 30 septembre devant la Cour d’assises spéciale.
L’ancien ministre était invité à participer à une table ronde sur les « responsabilités journalistiques ». Plusieurs médias ont annulé leur participation, et plusieurs groupes féministes ont manifesté. Au cœur du débat : sa mise en cause publique pour viol.
Dans « À l’air libre » ce soir : une proposition de loi veut interdire les « thérapies de conversion ». On en parle avec nos invités. Et puis retour sur la condamnation de Nicolas Sarkozy dans l’affaire Bygmalion.
La Commission nationale de l’informatique et des libertés a constaté de nombreuses infractions à la législation dans la gestion du FAED, le fichier centralisant les empreintes collectées par les forces de l’ordre, et enjoint le ministère de l’intérieur de se mettre en conformité.
Après l’évacuation par la police de jeunes Lillois et de leurs animatrices, mi-septembre, du Kinepolis de Lomme, près de Lille, la directrice du centre social qui les encadrait a tenté en vain de porter plainte. L’inspection générale de la police nationale est désormais saisie.
Pour la seconde fois en six mois, un ancien président a été condamné. Que nous dit cet événement historique ? On ne peut que constater que la justice a tenu sans trembler. Mais il est à craindre qu’une fois de plus l’on se désole du peu de conséquences dans le débat public français d’un tel jugement.
Deux ans après les premiers signalements, un an après les révélations de Mediapart, l’ancien ambassadeur de France en Côte d’Ivoire, rappelé en catastrophe, n’est toujours pas fixé sur son avenir. Sans affectation, mais pas sanctionné.
Profitant de l’examen de la loi « confiance dans l’institution judiciaire », la droite sénatoriale a fait passer un amendement assouplissant le délit de « prise illégale d’intérêts ». Le gouvernement, empêtré dans l’affaire Dupond-Moretti, n’a pas moufté.
Reconnu coupable de financement illégal de campagne électorale, l’ex-chef de l’État devra purger sa peine à domicile, sous surveillance électronique. En tout, quatorze prévenus ainsi que la société Event ont été condamnés pour une longue série de délits allant de l’escroquerie à l’abus de confiance.