Même après le discours d’Édouard Philippe, les modalités de réouverture des écoles à compter du 11 mai présentent de nombreuses inconnues. Les organisations syndicales réclament des garanties sanitaires strictes.
L’enquête pénale ouverte en juillet 2017 sur les opposants au projet d’enfouissement de déchets nucléaires Cigéo dans la Meuse, accusés d’avoir tenté de mettre le feu à un hôtel-restaurant, a nécessité l’engagement de moyens financiers considérables par la justice et la gendarmerie, comme le révèle une enquête de Reporterre et Mediapart.
Le gouvernement, incapable à ce jour de connaître les capacités des laboratoires sur son territoire à réaliser des tests, s’est tourné vers un cabinet privé pour réaliser un audit. Enquête sur le désastreux pilotage des tests Covid-19.
Alors que le dispositif d’enregistrement des demandes d’asile est gelé depuis le mois de mars en Île-de-France, le tribunal administratif de Paris a récemment ordonné sa réouverture. Une décision contestée par le ministère de l’intérieur, mardi 28 avril, devant le conseil d’État. Compte rendu d’une audience houleuse.
Édouard Philippe a reconnu « les incertitudes » pesant sur le projet d’application de traçage des contacts des personnes contaminées. Celui-ci suscite l’opposition de défenseurs des libertés publiques comme de chercheurs.
En présentant le plan de déconfinement du gouvernement, le Premier ministre Édouard Philippe a largement nuancé la date du 11 mai promise par Emmanuel Macron. Au plus haut niveau de l’État, la confusion est totale. Partout ailleurs, la défiance est immense.
Alors que l’intervention d’Édouard Philippe n’a été suivie que d’un rapide débat et d’un vote consultatif, les oppositions dénoncent un « débat bâclé ». Des voix critiques au sein de la majorité s’inquiètent aussi d’un « mépris » du Parlement.
Le premier ministre a annoncé un déconfinement différencié selon les territoires, à partir du 11 mai. Il sera probablement retardé dans les zones dites rouges, là où le virus circule toujours activement.
Au programme de notre émission vidéo quotidienne en accès libre : le discours d’Édouard Philippe devant les députés, le déconfinement chez nos voisins allemands, italiens et espagnols, mais aussi le déconfinement idéal vu par le scientifique belge Éric Muraille.
Deux enquêtes ont été confiées à l’IGPN après la diffusion d’une vidéo dans laquelle un homme interpellé est traité de « bicot ». La préfecture de police de Paris a annoncé la suspension de deux policiers. La présence d'un commissaire pose question.
L’effet des mesures de confinement est palpable : le nombre de victimes du Covid-19 baisse jour après jour dans les pays les plus touchés. En l’absence de tests systématiques, le bilan humain demeure néanmoins sous-évalué dans de nombreux pays, dont la France. Nos graphiques pour comprendre l'évolution de la pandémie.
Alors que le chef de l’État s’était déclaré « en guerre » contre la pandémie, notre chroniqueur Usul s’entretient avec la linguiste Laélia Véron pour réfléchir aux mots qu’emploie le pouvoir et à ce qu’ils sous-entendent.
À Villeneuve-lès-Maguelone et Béziers, dans des établissements confrontés à la surpopulation carcérale, détenus et surveillants pénitentiaires doivent désormais affronter l’épidémie de coronavirus. Manque de matériel de protection, hiérarchie qui fait la sourde oreille et privation de liberté supplémentaire : la crise sanitaire exacerbe les tensions au sein des prisons héraultaises.
Au programme de notre émission quotidienne en accès libre : un retour sur la vidéo glaçante du week-end avec le journaliste Taha Bouafs, un débat sur l’école et pourquoi les rouvrir ou ne pas les rouvrir n’est pas l’unique question, et une interview du député François Ruffin.
Durant ces vingt dernières années, les 20-35 ans n’ont eu d’autre choix que de se façonner au fil d’événements tragiques. « Le sentiment de peur est anormalement élevé chez les 18-25 ans », constate le chercheur Denis Peschanski. Cette crise sanitaire aura des effets sur l’après.
Des dizaines de personnes placées sur écoute, plus d’un millier de discussions retranscrites, plus de 85 000 conversations et messages interceptés, plus de 16 ans de temps cumulé de surveillance téléphonique : l’information judiciaire ouverte en juillet 2017 est une machine de renseignements sur le mouvement antinucléaire de ce village de la Meuse, selon les documents qu’ont consultés Reporterre et Mediapart.