La Coupe du monde de rugby en France s’ouvre dans l’enthousiasme. Près de trente ans après son tournant professionnel, ce sport et son image singulière n’ont eu de cesse d’être dévoyés entre affaires judiciaires en série, récupérations politiques grossières ou inconséquences médicales.
Plusieurs témoignages et documents recueillis par Mediapart montrent que des chefs d’établissement ne se contentent pas de refuser les élèves se présentant avec des abayas. Des parents dénoncent des « humiliations » et « une véritable stigmatisation ».
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissent pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc, Mediapart détaille la méthode, théorisée par le leader du groupe et appliquée en amont de ses actions, pour échapper aux policiers.
Le syndicat étudiant d’extrême droite a été ressuscité par des militants, qui vont être jugés pour un projet de ratonnade. Les membres du nouveau GUD affichent, à travers leurs lectures, leur fascination pour Hitler et le nazisme.
Saisie en urgence par une association de défense des droits des musulmans, l’institution a rejeté le référé contre l’interdiction du port de l’abaya ou du qamis dans les établissements scolaires. Elle estime que cette mesure « ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ».
Depuis plus d’un mois, la junte au pouvoir au Niger exige le départ des 1 500 soldats français présents dans le pays dans le cadre de la lutte antidjihadiste. Officiellement, la France s’y refuse, mais en coulisses, elle a entamé des négociations. Le retrait semble inévitable.
Le rugby dont la dixième Coupe du monde débute vendredi en France demeure un espace d’initiés. Illustration à Toulouse, où le club de la ville, cador européen, va dans les cités mais n’y n’attire guère le public.
La France se replie sur elle-même. Dernier avatar de ses obsessions post-coloniales : la polémique autour de l’interdiction du port de l’abaya à l’école, qui se traduit par une suspicion généralisée à l’égard des musulmans, et plus précisément des musulmanes, et par deux défaites : celle de la laïcité et celle du droit des élèves à disposer de leur corps.
Le haut-commissaire François Bayrou et les ministres Olivier Dussopt et Éric Dupond-Moretti doivent être jugés successivement d’ici la fin de l’année dans trois affaires d’atteinte à la probité. Reniant ses promesses d’exemplarité de 2017, le président Macron leur conserve sa confiance.
Né d’un travail d’enquête commencé dans les colonnes de Mediacités, « Le Prix du berceau », de Mathieu Périsse et Daphné Gastaldi, consacré à l’impact de la privatisation du secteur de la petite enfance, pose avec force une question de fond : les crèches sont-elles un business comme un autre ? Extraits.
Le parquet a décidé de renvoyer en procès 14 acteurs du système de procurations frauduleuses de la droite pour les municipales à Marseille, en 2020. Notre partenaire Marsactu passe en revue chacun de leurs profils.
Tandis qu’un putsch vient de mettre fin à plus de cinquante ans de règne de la famille Bongo sur le Gabon, Mediapart raconte, grâce à des archives de l’Élysée sous de Gaulle et Pompidou et à plusieurs dossiers judiciaires, l’origine d’une corruption africaine très française et ses suites.
Saisi par une association de défense des droits des musulmans, le Conseil d’État est appelé à trancher la question de l’interdiction des abayas et des qamis à l’école. Lors d’une audience, mardi, le ministère de l’éducation a récusé toute discrimination, considérant ces vêtements comme religieux « en soi ».
Lorsqu’il était en fonction aux côtés de la secrétaire d’État aux anciens combattants, Nicolas Bays a stupéfait ses collègues en prenant seul l’initiative de commander des rations de combat à destination des députés. L’encombrant compagnon de la ministre Agnès Pannier-Runacher a ensuite quitté ses fonctions. Mais il fait encore parler de lui.
Le travail de nuit et de week-end à l’hôpital est enfin revalorisé. Reste à financer cette mesure, qui coûte plus de 1 milliard d’euros, dans la prochaine loi de financement de la Sécurité sociale. Les établissements publics sont inquiets : les revalorisations accordées depuis le Covid n’ont été qu’en partie financées, et ont creusé leurs déficits.
Si la famille Arnault a fait don d’un maigre pourcentage de sa fortune, celui-ci reste insuffisant pour éponger le déficit à venir de l’association, qui annonce fermer les portes de ses centres à 150 000 personnes cet hiver. Le gouvernement, lui, multiplie les effets d’annonce.