Une mairie de quartier centrale pour les habitants et une myriade d’associations font office d’assistantes sociales. Celles et ceux qui y travaillent alertent sur la précarité des personnes qui les sollicitent, l’abandon dont elles souffrent et la justice qu’elles attendent.
Arrivée en France à 3 ans, Rachel a été mise à la porte par son père adoptif, qui a fini par lui dire qu’il n’avait jamais voulu d’« enfant noire ». Elle dénonce les dérives de l’adoption internationale et surtout « transraciale ». « Les adultes autour de moi n’ont jamais pu se mettre à ma place, et ça m’a détruite », confie-t-elle.
Durant la dictature de Pinochet, des milliers d’enfants ont été volés à leurs familles et confiés à l’adoption internationale, dont des centaines en France. Mediapart s’est plongé dans la quête de vérité des Français adoptés au Chili, désormais rongés par le doute.
Anna Mouglalis, Clotilde Hesme et Laurence Cordier se disent victimes ou témoins de comportements inappropriés de la part du réalisateur. Alors que les festivals de la rentrée accueillent des hommes mis en cause pour violences sexuelles, elles dénoncent une industrie aveugle à ces questions.
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissaient pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc en décembre 2022, le tribunal correctionnel a prononcé la nullité « de toute la procédure ».
Le grippage du marché du logement rend la recherche d’un toit encore plus difficile pour les étudiants en cette rentrée. L’absence de véritable politique publique sur le sujet est un affront fait à la jeunesse, dénoncent les organisations étudiantes.
Faute d’une augmentation massive des postes de titulaires, l’université envoie au casse-pipe une partie des chercheurs, qui finissent par abandonner leurs travaux après des années de précarité. Les mobilisations de ces derniers mois, sur le régime de vacation en particulier, ne sont pas près de s’éteindre.
« À l’air libre », l’émission en accès libre de Mediapart, fait son retour avec une émission sur Nicolas Sarkozy, omniprésent en cette rentrée à l’occasion de la publication d’un nouveau tome de ses mémoires, « Le Temps des combats ». Pour l’ancien président cerné par les affaires, n’est-ce pas plutôt l’heure des comptes ?
La Coupe du monde de rugby en France s’ouvre dans l’enthousiasme. Près de trente ans après son tournant professionnel, ce sport et son image singulière n’ont eu de cesse d’être dévoyés entre affaires judiciaires en série, récupérations politiques grossières ou inconséquences médicales.
Plusieurs témoignages et documents recueillis par Mediapart montrent que des chefs d’établissement ne se contentent pas de refuser les élèves se présentant avec des abayas. Des parents dénoncent des « humiliations » et « une véritable stigmatisation ».
Alors que sept militants d’ultradroite comparaissent pour un projet de ratonnade à l’issue du match de football France-Maroc, Mediapart détaille la méthode, théorisée par le leader du groupe et appliquée en amont de ses actions, pour échapper aux policiers.
Le syndicat étudiant d’extrême droite a été ressuscité par des militants, qui vont être jugés pour un projet de ratonnade. Les membres du nouveau GUD affichent, à travers leurs lectures, leur fascination pour Hitler et le nazisme.
Saisie en urgence par une association de défense des droits des musulmans, l’institution a rejeté le référé contre l’interdiction du port de l’abaya ou du qamis dans les établissements scolaires. Elle estime que cette mesure « ne porte pas une atteinte grave et manifestement illégale à une liberté fondamentale ».
Depuis plus d’un mois, la junte au pouvoir au Niger exige le départ des 1 500 soldats français présents dans le pays dans le cadre de la lutte antidjihadiste. Officiellement, la France s’y refuse, mais en coulisses, elle a entamé des négociations. Le retrait semble inévitable.
Le rugby dont la dixième Coupe du monde débute vendredi en France demeure un espace d’initiés. Illustration à Toulouse, où le club de la ville, cador européen, va dans les cités mais n’y n’attire guère le public.
La France se replie sur elle-même. Dernier avatar de ses obsessions post-coloniales : la polémique autour de l’interdiction du port de l’abaya à l’école, qui se traduit par une suspicion généralisée à l’égard des musulmans, et plus précisément des musulmanes, et par deux défaites : celle de la laïcité et celle du droit des élèves à disposer de leur corps.