L’Observatoire des expulsions des lieux de vie informels dénonce, dans son rapport annuel, des opérations qui compromettent la scolarité des enfants et le suivi médical des femmes enceintes, à cause de l’errance forcée qu’elles provoquent.
Un agent diplomatique a été discrètement rapatrié au printemps 2023. Les Russes menaçaient de faire exploser sa vie privée s’il n’acceptait pas d’être un sous-marin pour leur compte.
Pendant plusieurs heures, le ministre Olivier Dussopt a été interrogé sur plusieurs documents saisis en perquisition sur les négociations autour d’un marché avec la Saur en 2009. Il a contesté avoir favorisé cet acteur économique puissant de la commune dont il était le maire.
Le rassemblement violent de néonazis à Romans-sur-Isère met en lumière la litanie des agressions de l’extrême droite. Des militants associatifs, élus et acteurs de terrain racontent à Mediapart un climat de menaces et d’intimidations parfois « effrayant ».
Des bandes d’extrême droite multiplient les actions punitives visant migrants, Arabes et musulmans. Une violence raciste et islamophobe qui ne suscite pas de réaction politique et médiatique à la hauteur du danger qu’elle incarne.
L’action coordonnée dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère apporte la preuve que la jeune garde de l’extrême droite n’hésite plus à se réunir, malgré la distance. Mais pour se rassembler, les militants racistes sont obligés de communiquer, ce qui facilite leur détection.
Le groupe français de défense Thales a rémunéré en secret, comme consultant, son ancien directeur de l’éthique Dominique Lamoureux, lorsqu’il a quitté le groupe pour entrer au conseil de l’Agence française anticorruption. L’intéressé, qui préside aujourd’hui le comité d’éthique de la SNCF, dément tout conflit d’intérêts.
L’homme d’une trentaine d’années, censé encadrer les volontaires du SNU lors d’un séjour, a envoyé des messages à une jeune fille pour tenter de la séduire. Il a été promu malgré les signalements. Une illustration des failles de ce dispositif fièrement porté par le gouvernement.
L’Observatoire de la Petite Sirène, organisation vivement critiquée par les associations de défense des personnes trans, s’est vu remettre un prix par l’Académie des sciences morales et politiques. Une récompense et des conditions d’attribution qui interrogent à plusieurs titres.
Alors que des appels à venger Thomas, « tué par des immigrés » à Crépol, circulent à l’extrême droite, des militants « venus de toute la France » ont tenté d’investir samedi soir le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère.
Olivier Dussopt va comparaître devant le tribunal correctionnel à partir du 27 novembre, tout en étant ministre d’Emmanuel Macron. Les journalistes de Mediapart qui ont mis au jour l’affaire Dussopt révèlent dans ce podcast ce qu'ils ont découvert et comment ils ont travaillé.
De l’enquête au procès : l’affaire Dussopt — Podcast
Dans ce second épisode, Fabrice Arfi et Marine Turchi racontent comment ils ont appris qu’une société de gestion de l’eau, bénéficiaire de contrats dans la commune d’Olivier Dussopt, avait offert à l’élu des œuvres de son artiste préféré. Sollicité à l’époque par téléphone, on peut entendre l’élu se noyer dans une réponse qu’il modifiera par la suite.
Neuf personnes ont été mises en examen samedi soir à Valence, dont trois mineurs de plus de 16 ans, et six incarcérées, après le meurtre de Thomas, 16 ans, à Crépol (Drôme). L’ultradroite, dont l’objectif est de faire du jeune rugbyman un martyr pour sa cause, a ciblé samedi le quartier de la Monnaie, à Romans-sur-Isère, d’où proviennent une bonne partie des agresseurs de Crépol.
Les familles des victimes de féminicides ont pris la tête de la manifestation parisienne qui a réuni plusieurs milliers de personnes, samedi 25 novembre, contre les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, à l’appel du collectif #NousToutes.
Jamais autant d’enfants n’ont dormi dehors. Pour les aider, collectifs et élus se mobilisent. Certains députés dorment dans les écoles ou ouvrent leur permanence pour attirer l’attention des médias et des pouvoirs publics sur ces situations.
Dans les maternités franciliennes, chaque jour, 50 femmes et leurs bébés restent hospitalisés, parce qu’ils sont sans domicile. Leur nombre a presque doublé en un an, révèle Mediapart. Le 115 ne peut plus les mettre à l’abri, en raison de la fermeture de places d’hébergement.