Cette semaine, le clan Sarkozy a eu du mal à se dépêtrer de différents éléments matériels : le carnet secret d'un ancien ministre libyen consignant des versements, des dizaines de milliers d’euros en espèce distribués pendant la campagne de 2007 et une archive vidéo du film « Personne n'y comprend rien » qui démontre une proximité farouchement niée entre l'ancien président de la République et l’ancien trésorier du régime libyen, Béchir Saleh.
Dans sa circonscription gardoise, le parlementaire d’extrême droite multiplie les provocations et attise les tensions avec les rares élus locaux de gauche. À l’inverse, il s’accommode des connexions de son équipe avec le groupuscule de la Ligue du Midi, dont les militants ont plusieurs fois été condamnés pour des faits de violence.
En 1996, la condamnation d’un surveillant général met en lumière l’incroyable climat de violences au sein de l’établissement. Une professeure tente de briser l’omerta. Mais le ministre de l’éducation de l’époque, François Bayrou, maintient sa confiance à l’institution religieuse.
Huit ans après avoir été emprisonné puis expulsé vers l’Égypte pour 35 grammes de cocaïne qui ne lui appartenaient pas, Aymen Ibrahim a obtenu la révision de son procès et une relaxe. Le tribunal a reconnu que sa condamnation se fondait sur un « faux en écriture publique ».
À la suite de l’article intitulé « Au “Canard enchaîné”, le traitement des précaires continue de déchaîner la colère », publié le 30 janvier 2025, Frédéric Haziza nous a adressé un droit de réponse.
Mediapart fait le point avec la professeure de droit public Lucie Cluzel-Métayer et la chargée de plaidoyer d’Amnesty International Katia Roux sur les technologies de surveillance algorithmique existantes et sur le droit les encadrant.
L’élu a été condamné vendredi par le tribunal correctionnel de Marseille pour avoir donné des coups de pied à deux fonctionnaires du lycée Saint-Exupéry en 2023, en marge d’une mobilisation contre la réforme des retraites.
Diffusée pendant le procès, une archive vidéo d’un déplacement de Nicolas Sarkozy en Libye en juillet 2007 est venue mettre à mal la version de l’ancien président français sur ses rapports avec le directeur de cabinet de Kadhafi, également poursuivi.
Du cash non déclaré a bien circulé pendant la campagne présidentielle de 2007. Son trésorier a expliqué à la barre du procès des financements libyens que l’argent liquide provenait de dons envoyés anonymement par la poste ou déposés furtivement au siège de campagne.
Selon nos informations, en dépit d’une condamnation pour des violences physiques en 1996, de la mise en cause du directeur pour des viols sur mineur en 1998, d’autres alertes au fil des années 2000 et d’une centaine de plaintes déposées depuis 2023, cet établissement privé sous contrat n’a jamais été contrôlé par le ministère de l’éducation nationale depuis trente ans.
Selon nos informations, le philosophe médiatique est mis en cause pour avoir bénéficié du soutien financier d’Arte France afin de financer ses documentaires, pour un montant cumulé de 750 000 euros, alors même qu’il est le président de son conseil de surveillance.
Le président du club de football parisien est mis en examen pour complicité d’achat de vote et d’atteinte à la liberté du vote, ainsi que pour complicité d’abus de pouvoirs.
Alors que ChatGPT est déjà un compagnon régulier des élèves, l’urgence semble être à former les enseignants à cette technologie, afin qu’ils puissent l’enseigner à leurs élèves. Et éviter au maximum les dangers d’une IA incontrôlée. Une formation obligatoire en classe de 4e et de seconde est annoncée.
L’enquête visant un dirigeant d’entreprise et une dizaine de policiers a été étendue à des soupçons de trafic d’influence en lien avec le monde politique. L’épouse de l’ancien ministre Olivier Stirn a été mise en examen mercredi 12 février, selon les informations de Mediapart.
Les députés ont adopté jeudi la proposition de loi de Gabriel Attal qui vise à « restaurer l’autorité de la justice à l’égard des mineurs délinquants et de leurs parents », soutenue par le RN. Gérald Darmanin, le garde des Sceaux, a alimenté durant les débats une ambiance de pur concours Lépine.
Pour la deuxième journée consécutive, le premier ministre a été interpellé à l’Assemblée nationale sur ses silences face aux violences au sein de l’établissement catholique. François Bayrou a maintenu sa position, au milieu des appels à la démission.