Un ancien président et trois anciens ministres sur le banc des prévenus avec neuf autres personnes : le procès des financements libyens s’ouvre, lundi 6 janvier, au tribunal de Paris. L’aboutissement d’une enquête judiciaire qui a « mis en évidence à la fois des paiements et des contreparties ».
Dans le dossier libyen, Nicolas Sarkozy a eu des mots très durs à l’égard de ses plus fidèles lieutenants, Brice Hortefeux et Claude Guéant. « Je n’avais aucun élément pour connaître ce qu’était la réalité de leur vie », a-t-il dit devant les juges.
Manque de moyens, faible coopération internationale, documents restés classifiés, fausses pistes et tentatives de déstabilisation : les juges de l’affaire libyenne expliquent les causes d’investigations longues et difficiles.
La tentative d’instrumentalisation de l’opération « Mains rouges » a été conduite par un réseau de plusieurs milliers de comptes inauthentiques sur X. Tous ces bots et un curieux média français ayant essayé de susciter la polémique étaient pilotés par le Kremlin.
Depuis le 10 décembre, l’établissement culturel est occupé par plus de 250 personnes. Propriétaire des lieux, la mairie de Paris n’a aucune solution d’hébergement pérenne à leur proposer. Dans l’attente, ces jeunes exilés continuent de lutter, et, pour certains, de rêver.
Cinq ans après la mort du livreur de 42 ans lors d’un contrôle de police, les juges d’instruction viennent d’ordonner le renvoi d’Arnaud B., Michaël P. et Ludovic F. devant le tribunal correctionnel, estimant que leurs « actions conjuguées » ont causé son décès.
Un général de gendarmerie a été suspendu du service qui gère les marchés d’équipements pour le ministère de l’intérieur. L’enquête porte notamment sur le rôle d’un intermédiaire qui dispose d’un réseau important au sein des forces de sécurité et a déjà été condamné pour trafic d’influence en 2011.
Quand Mediapart a révélé l’affaire libyenne en 2011, personne n’y croyait. Quatorze ans et quelque 160 articles plus tard, certains doutent encore, tant les faits défient le sens commun.
Après deux ans de vives tensions alimentées par l’extrême droite politique et groupusculaire, le projet d’ouvrir un Cada à Bélâbre, dans l’Indre, a été abandonné. Menacé de mort, le maire de la commune, Laurent Laroche, revient sur cette décision, qu’il regrette.
L’équipe à l’œuvre pour les mains rouges peintes sur le mémorial de la Shoah a planifié l’opération des cercueils déposés devant la tour Eiffel. Les hommes interpellés jurent travailler pour la paix. Ils sont surtout connus pour leurs liens avec des espions russes.
Au nom de leurs clientes, elles militent pour que la justice ne déqualifie pas des viols sur mineurs consistant en des actes bucco-génitaux. L’enjeu, selon elles : sortir d’une « vision patriarcale » de la pénétration sexuelle, même si la loi a déjà changé en leur faveur.
La Cour européenne des droits de l’homme devrait rendre une décision au premier semestre 2025 pour huit requêtes demandant la condamnation de la France. Les plaignantes dénoncent une justice « violente » baignée de « stéréotypes sexistes ».
Lors de son déplacement à Mayotte lundi, François Bayrou a annoncé une longue liste de mesures pour répondre à l’urgence après le passage du cyclone Chido. Cet inventaire à la Prévert laisse dubitatifs nombre de responsables politiques et syndicaux, qui se méfient des effets d’annonce.
Au prix d’une enquête d’une exceptionnelle célérité, les services de police ont remonté la trace des auteurs de graffitis sur le Mémorial de la Shoah à Paris. Premier épisode de nos révélations sur les opérations de déstabilisation russe en France.
Au terme du délai réglementaire, on sait désormais que Dominique Pelicot ne fera pas appel de sa condamnation à vingt ans de réclusion criminelle pour avoir violé et organisé des viols sur son ex-épouse. Dix-sept hommes, sur les cinquante et un condamnés, ont en revanche décidé d’être rejugés.
Deux mois après les fusillades liées au narcotrafic dans un quartier de la capitale bretonne, la vie reprend pour les associations locales et les habitants. Beaucoup dénoncent l’absence de l’État pour les soutenir.