Au troisième jour du procès pour agressions sexuelles de Gérard Depardieu, les deux plaignantes ont reçu le soutien de trois des vingt-deux femmes qui ont mis en cause publiquement le comportement de l’acteur depuis 2018, citées comme témoins.
Au deuxième jour de ses réquisitions, le Parquet national financier s’est attardé sur la preuve « déterminante » que représentent les carnets de Choukri Ghanem. Mais aussi sur les deux exfiltrations de Bachir Saleh et les espèces de la campagne présidentielle de 2007.
L’affaire porte sur des soupçons de chantage exercé contre l’ancien premier adjoint Gilles Artigues, un rival potentiel du maire, filmé dans une chambre d’un hôtel parisien en janvier 2015, en train de se faire masser par un escort-boy. Une affaire révélée par Mediapart.
Les sénateurs ont entamé mardi soir l’examen de la proposition de loi de Gabriel Attal sur la justice des mineurs. Un amendement en faveur de comparutions immédiates avant même l’âge de 16 ans a été adopté, malgré l’opposition farouche du rapporteur LR du texte.
Dix ans après la reconnaissance par l’Assemblée nationale de la responsabilité morale de l’État dans le déplacement de quelque 2 000 enfants de La Réunion vers la métropole, et notamment dans la Creuse, une nouvelle proposition de loi est déposée, ouvrant la possibilité d’une indemnisation financière.
Alors qu’Amélie, une des deux plaignantes a décrit avec précision l’agression sexuelle qu’elle dit avoir subie en 2021 sur un tournage, Gérard Depardieu s’est embrouillé dans une nouvelle version des faits. Tout en continuant de nier fermement toute agression sexuelle.
Au premier jour de ses réquisitions, le Parquet national financier a déjà réclamé la condamnation de Nicolas Sarkozy et de ses complices présumés dans l’affaire des financements libyens. Pour le PNF, Claude Guéant et Brice Hortefeux ont été « mandatés par Nicolas Sarkozy pour négocier et mettre en œuvre son pacte de corruption avec Abdallah Senoussi ».
Les deux avocates de la Libye d’aujourd’hui ont estimé que l’ancien président et ses complices présumés devaient être reconnus coupables de corruption et association de malfaiteurs, et réclament 10 millions d’euros de dommages et intérêts.
Le conseil national de l’ordre des médecins, constitué partie civile au procès de Joël Le Scouarnec, a admis n’avoir entamé aucune procédure disciplinaire contre le chirurgien, malgré sa condamnation pour détention d’images pédopornographiques en 2005.
Depuis l’agression du rabbin d’Orléans le 22 mars, la ville est sous le choc. La cité du Loiret a affiché son unité lors d’une marche blanche mardi soir. Mais les militants antifascistes locaux soulignent que l’antisémitisme s’installe dans la ville depuis plusieurs années.
Depuis la parution d’un livre sur le meurtre de Thomas Perotto lors d’un bal à Crépol en 2023, les médias d’extrême droite se déchaînent contre ses auteurs. En s’appuyant sur des PV supposés « disparus », CNews, Europe 1 ou le « JDD » diffusent aussi de nombreux mensonges.
Dans son rapport annuel publié mardi 25 mars, Claire Hédon, la Défenseure des droits, constate une augmentation des discriminations en lien avec l’origine. Elle pointe aussi les difficultés engendrées par les démarches numérisées dans les services publics.
Le ministère de l’éducation nationale va lancer, dans quelques semaines , une première concertation pour améliorer le système de mutation des enseignants, qui bloque beaucoup de professeurs dans leur établissement contre leur gré. Mais toucher au barème, ou recruter davantage localement, a tout d’une révolution.
Les avocates et avocats d’associations anticorruptions et des familles de victimes de l’attentat contre le DC-10 d’UTA ont plaidé lundi, au procès des financements libyens, devant la chaise vide de Nicolas Sarkozy, qui n’a pas daigné venir les écouter.
Alors que Gérard Depardieu devait être interrogé à la barre au premier jour de son procès pour agressions sexuelles, c’est son avocat qui a monopolisé l’audience avec des demandes de nullité. Au cours d’échanges tendus, les parties civiles ont dénoncé une « stratégie dilatoire ».
Les autorités de santé tardent à agir pour limiter les ordonnances de puissants antibiotiques, les fluoroquinolones, face à un corps médical récalcitrant. En attendant, ils sont encore trop prescrits à tort, hors indications, pour de banales infections. De nouvelles victimes se retrouvent handicapées.