La justice a écarté la prescription soulevée par le secrétaire général de l’Élysée, soupçonné de prise illégale d’intérêts dans l’enquête sur ses liens familiaux avec l’armateur MSC.
En quittant les services de renseignement intérieur, l’ex-patron de la DCRI a emporté avec lui près de 400 documents classifiés, une possible compromission du secret de la défense nationale. Un nom revient avec insistance dans cette masse documentaire : Igor Peccatte. Enquête sur une ombre de la République.
Le parcours de militant islamiste d’Abdelhakim Sefrioui et son rôle joué dans l’assassinat de Samuel Paty ont été évoqués par deux enquêteurs. L’un et l’autre ne font aucun doute. Mais la question de son implication terroriste, au sens légal du terme, reste entière après l’audience.
Vingt ans de réclusion criminelle ont été requis à l’encontre de Dominique Pelicot, accusé d’avoir violé et livré sa femme à des hommes alors qu’elle était soumise chimiquement et qualifié de « clef de voûte de ce dossier ». Les réquisitions vont se poursuivre au moins jusqu’à mardi soir.
La proposition de loi de La France insoumise visant à faire revenir le délit d’apologie du terrorisme dans la loi sur la liberté de la presse a fait l’objet de déformations caricaturales. Il y aurait pourtant des raisons, au-delà de celles invoquées par les Insoumis, de prendre ce chemin.
Dans les affaires de violences conjugales, lorsque l’autorité parentale est confiée à la mère, le père peut, sur ordonnance du juge, bénéficier d’un droit de visite médiatisé destiné à préserver le lien parent-enfant. Sans tenir compte des plaies encore vives pour les mères.
À l’émotion légitime que suscite l’entrée prochaine au Panthéon du grand résistant fusillé par la Gestapo en 1944 peut aussi se mêler de la colère, car Macron, qui a pris cette décision, et de nombreux membres du gouvernement symbolisent le naufrage des élites françaises, magnifiquement décrit par l’auteur de « L’Étrange Défaite ».
Deux ex-patrons de la Caisse des dépôts, Augustin de Romanet et l’ancien secrétaire d’État Jean-Pierre Jouyet, sont jugés à partir de ce lundi pour « favoritisme » et « détournement de fonds publics », au côté d’Alain Bauer. Le célèbre criminologue est soupçonné d’avoir profité de contrats de complaisance.
Deux cents personnes se sont rassemblées ce dimanche dans le quartier populaire de l’Alma, au cœur d’un projet de rénovation urbaine dont ne veulent pas les habitants. Depuis trois semaines, ils se disent « en état de siège », soumis à un déploiement policier hors norme.
Pour combler le déficit abyssal de la Sécurité sociale, le gouvernement devrait baisser le remboursement des consultations médicales et des médicaments. Le Sénat demande un autre effort aux Français : travailler sept heures dans l’année gratuitement.
La ville de Courbevoie a annoncé la brusque fermeture de l’école André-Malraux à la rentrée 2025. Une école européenne devrait être construite à la place. Parents et enseignants y voient un lourd symbole en défaveur des élèves d’origine populaire.
Dans le quartier du Val-Nord d’Argenteuil (Val-d’Oise), l’unique supermarché a fermé ses portes au printemps 2023 et aucune enseigne n’a repris le bail. Les habitants, contraints de prendre le bus ou la voiture pour faire leurs courses, subissent la situation et les prix chers.
Luc Jousse, maire de Roquebrune-sur-Argens jusqu’à sa destitution en 2016, est en fuite après avoir été condamné à un an de prison ferme pour « pantouflage ». Son casier judiciaire porte déjà la trace de sept condamnations ces huit dernières années.
À l’appel du collectif féministe #NousToutes, des dizaines de milliers de personnes ont défilé dans toute la France le 23 novembre pour dénoncer les violences faites aux femmes et aux minorités de genre, mais aussi le manque de moyens et les insuffisances législatives.
La chanteuse, autrice et compositrice Flore Benguigui révèle les raisons de son départ du groupe L’Impératrice. Et brise un tabou : dans un environnement qu’elle décrit comme étant fait de sexisme ordinaire et d’humiliations, elle a perdu sa voix.
Payer pour assurer les « vieux jours » de son bourreau : voilà ce qui arrive à certaines victimes de violences ou d’inceste quand leurs parents vieillissent et se retrouvent en incapacité de subvenir à leurs besoins. Plusieurs d’entre elles contestent cette obligation, et la loi évolue.